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Damnés
Claro (traduit par)
Date de parution : 21/08/2014
Éditeurs :
Sonatine

Damnés

Claro (traduit par)
Date de parution : 21/08/2014
L’enfer selon Palahniuk.
Madison, 13 ans, est la fille d’une star du cinéma et d’un producteur milliardaire. Élevée dans la religion du fun et de la culture pop, elle passe un Noël ennuyeux seule... Madison, 13 ans, est la fille d’une star du cinéma et d’un producteur milliardaire. Élevée dans la religion du fun et de la culture pop, elle passe un Noël ennuyeux seule dans son pensionnat en Suisse, tandis que ses parents se consacrent à leurs projets professionnels et à l’adoption d’orphelins du... Madison, 13 ans, est la fille d’une star du cinéma et d’un producteur milliardaire. Élevée dans la religion du fun et de la culture pop, elle passe un Noël ennuyeux seule dans son pensionnat en Suisse, tandis que ses parents se consacrent à leurs projets professionnels et à l’adoption d’orphelins du tiers-monde. Mais un événement inattendu va venir illuminer ses vacances : sa mort subite. Débarquée en enfer, elle y fait la connaissance d’une bande de jeunes marginaux, une jolie fille, un sportif, un geek et un rocker, soit la version Six Feet Under de Breakfast Club. Alors qu’elle se lance dans l’exploration de ce nouvel environnement, qui lui réserve de multiples surprises, Madison se remémore sa courte existence pour essayer de comprendre ce qui a bien pu la mener à la damnation. Pour découvrir, aussi, les raisons de sa mort.
En enfer, vous ne pouvez pas faire un pas sans bousculer quelqu’un de célèbre : Marilyn Monroe, James Dean, Susan Sontag. River Phoenix, Kurt Cobain. John Lennon, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Janis Joplin. Un Woodstock permanent. Mais si l’enfer est pavé de bonnes intentions, la prose de Chuck Palahniuk ne l’est pas. Et le royaume de Satan qu’il décrit, frappé de tous les vices imaginables et de quelques-uns imaginés pour l’occasion, comme celui consistant à torturer les damnés en leur projetant en boucle Le Patient anglais, n’est rien comparé à son portrait ultradécapant du show-biz et des hautes sphères de notre société. 
 
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EAN : 9782355842580
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355842580
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JMP95 24/03/2024
    Je dois avouer que même pour un cynique comme moi arrivé un moment ça fait beaucoup. Du cynisme, du sarcasme, de bon "punch ligne" . Mais bon. OK, j avoue, j ai ri, j ai vraiment aimé certains passages. Et comme @Gabylarvaire (cc) il y a un bon nombre de citations que j ai adoré. Mais bon, à un moment il y a comme une lassitude, un "trop" qui s installe. Les yeux (enfin les miens) commencent à chercher à sauter certains passages. J ai eu du mal à finir. Enfin bref, sympa, mais peut être un peu trop long. Et pourtant même pas 300 pages. Après ceci reste mon avis et je vous laisse vous faire le votre et le partager. Bonne lecture à tous.
  • CharlyyPhoenix 29/02/2024
    Salut les poussins comment ça va ?!... Par l’auteur de Fight Club ! (Ce qui est une excellente chose au cas où vous vous posiez la question.) (Bien sûr on peut dire que Fight Club est misogyne mais le perso de Marla est très développé et c’est loin d’être le plus misogyne des années 90 !) (Après j’aime bien cette chanson ( ??) qui fait « Tout est de la faute de Tyler Durden ».) Quel joie de découvrir que cet auteur nous avait laissé une tripoté de bébés Fight Club ;p … Damnés de Chuck Palahniuk ; 312pages; éditions Points (10/03/2016). Dès les premières lignes je suis véritablement saisi !! Le style est catchy à souhait ! En plus, ça commence par une fille grosse qui s’adresse à Satan. Rien que ça ! La fille est « passée » d’un monde à l’autre … « Croyez-moi, la mort, une fois qu’on y est, c’est beaucoup plus facile que l’acte de mourir. Si vous êtes déjà capable de rester de longues heures devant la télé, la mort sera une partie de plaisir. D’ailleurs, regarder la télé et surfer sur Internet sont d’excellents entraînements à la mort. » « J’ai 13 ans, je suis une fille, et je suis morte. Je m’appelle Madison, et la dernière chose dont j’aie besoin, c’est de votre saleté de pitié condescendante. » L’auteur possède de nombreuses références que je ne vais pas énumérer ;). « Il y a vraiment un gros problème de moisissure en Enfer. C’est comme si tout ce monde souterrain souffrait du syndrome du bâtiment malsain. » Bien que Chuck ait choisi un personnage central féminin, je ne suis pas sûr qu’il se soit totalement éloigné de la misogynie. « Toute conception du bien et du mal, selon eux, n’est rien de plus qu’une construction culturelle relative à une époque et à un lieu déterminés. » « Ne vous méprenez pas. L’Enfer, ce n’est pas si terrible que ça, comparé au camp écologie, et surtout comparé au collège. Taxez-moi de fille blasée, mais ce n’est pas si terrible comparé à ce qu’on endure quand on se fait épiler ou percer le nombril dans une galerie marchande. » Désolé c’est une critique surtout à base de citations. Mais presque chaque phrase est une pépite. De la musique à mes oreilles. Finalement ce Livre c’est surtout un monologue de Madison dirigé vers Satan. Même en Enfer il y a des familles. Puis au bout d’un moment que se passe il ? Tout se dégonfle comme un ballon crevé ? A ont déjà tout dit ? Est-ce qu’on tourne en rond ? On a exploré le concept de fond en comble ? Du moins c’est devenu plus ennuyant alors que c’était tellement bon. Il n’y a plus de punch line de ouf alors que c’était si bien au début. Un Livre qui démarrait très bien et qui se révèle malheureusement être un flop. Phoenix ++Salut les poussins comment ça va ?!... Par l’auteur de Fight Club ! (Ce qui est une excellente chose au cas où vous vous posiez la question.) (Bien sûr on peut dire que Fight Club est misogyne mais le perso de Marla est très développé et c’est loin d’être le plus misogyne des années 90 !) (Après j’aime bien cette chanson ( ??) qui fait « Tout est de la faute de Tyler Durden ».) Quel joie de découvrir que cet auteur nous avait laissé une tripoté de bébés Fight Club ;p … Damnés de Chuck Palahniuk ; 312pages; éditions Points (10/03/2016). Dès les premières lignes je suis véritablement saisi !! Le style est catchy à souhait ! En plus, ça commence par une fille grosse qui s’adresse à Satan. Rien que ça ! La fille est « passée » d’un monde à l’autre … « Croyez-moi, la mort, une fois qu’on y est, c’est beaucoup plus facile que l’acte de mourir. Si vous êtes déjà capable de rester de longues heures devant la télé, la mort sera une partie de plaisir. D’ailleurs, regarder la télé et surfer sur Internet sont d’excellents entraînements à la mort. » « J’ai 13 ans, je suis une fille,...
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  • Gabylarvaire 25/02/2024
    « Je vis dans un monde merdique. Oui. Mais je suis vivant. » Full Métal Jacket. Madison n'a pas cette chance, elle est morte le jour de son treizième anniversaire et se retrouve en Enfer. En Enfer, tu vois des océans de spermes gâchés par les masturbations des milliards d'hommes depuis des siècles, des collines de rognures d'ongles, des vallées de couches jetables usagés, des mares de vomis, des cages dégueulasses, des blattes et des verres brisés qui jonchent le sol. En Enfer, les fonctionnaires sont tous les démons de toutes les religions de tous les pays qui y font office d'autorité. La monnaie d'échanges sont des friandises, tu peux acheter une information ou des faveurs grâce aux Toblerone, Mars, Snikers, fraises tagada et Milky Way (ça n'existe plus les Milky Way, heureusement on trouve encore des Nuts). En Enfer, tu peux te faire bouffer de manière traumatisante par un démon et te régénérer dans la foulée. En Enfer, le film le Patient Anglais est projeté en boucle. En Enfer, tu peux être soit acteur porno dans des sites Web, soit faire du télémarketing au centre d'appel, pour joindre les vivants dans le but de les faire chier, durant les dîners de famille, ou les motiver à venir te rejoindre : l'Enfer ce n'est pas si éloigné de votre vie, mais vous n'êtes plus jamais seuls. Et des gens seuls parmi les vivants, il y'en a à la pelle. « Satan, es-tu là ? C'est moi Madison. » Madison, nous raconte sa vie, sa mort, son existence en Enfer, avec un ton tellement sarcastique que vous ne savez pas toujours si vous devez rire, pleurer ou être choquée. Sa mort d'ailleurs, pourrait faire office d'une oeuvre d'art performante représentative de notre société du 21ème siècle : si j'étais peintre, j'en ferais un tableau. En apparence, Madison a la vie que beaucoup de jeunes filles de 13 ans rêverait d'avoir. Mais c'est Palahniuk qui écrit et l'être humain est moche chez Palahniuk, il ressemble à un poisson chauve-souris à lèvres rouges (dommage que je ne puisse pas vous insérer une photo) qui aurait copulé avec un rat-taupe nu. Ils veulent être beaux, riches et appréciés de tous. Ils veulent être immortels et physiquement magnifiques. Mais à l'intérieur, ils sont hypocrites, laids et mortellement ennuyeux. Seulement, la barrière entre le choix et la condition est si vaporeuse, qu'on ne peut pas tout le temps en vouloir à l'être humain. Tributaire d'une longue lignée de choix de merde, il faut être très courageux pour sortir de sa mochitude intérieure. « C'est à cause des bonnes petites filles obséquieuses dans mon genre que des salauds peuvent gouverner le monde : des über-traînées, des milliardaires écolos-bidons, des pacifiques hypocrites qui sniffent de la drogue et fument de l'herbe, finançant les cartels meurtriers et assurant de beaux jours à une pauvreté catastrophiques bananières où l'on crève la faim. » Quoi que nous fassions, nous participons de près ou de loin à ce grand génocide terrestre. Même si tout au fond de nous, nous ne voulons pas y adhérer, la société nous a rendu dépendant d'un système bien rôdé, que nous peinerons à le détruire sans y laisser beaucoup de cadavres. Comme dirait Madison, c'est hypocrite de râler lorsque nous arrivons en Enfer, nous y avons tous contribuer d'une manière ou d'une autre, à rendre le monde merdique, vivant ou mort. Et c'est pourquoi, je vais m'attacher aux personnages. Archer, Léonard, Patterson, Babette et Madison, le Breakfast Club de l'Enfer, me font penser à moi, à vous, à nous, tributaires d'un monde qu'on aurait préféré bien meilleur, mais tellement bien conditionnés pour en accepter un autre, aussi crasse soit-il. « Ma lâcheté autorise des atrocités ». Notre lâcheté. Mais également notre espoir d'un monde meilleur qui arrivera forcément un jour, « Mon plus gros souci, c'est encore l'espoir », comme si c'était l'évidence même, qu'un jour le monde sera meilleur, qu'il ne peut pas continuer ainsi, à regarder les gens mourir de faim et de froid dans la rue, les enfants se faire violer, les animaux se faire massacrer. Cet espoir et cette lâcheté, bien placé, pour que le monde finalement, se répète à l'infini, dans les inégalités… Nous sommes tributaires du choix de merde des gouvernants depuis des siècles, condamnés à aller au front, comme Guignol dans Full Métal Jacket, personne n'a choisi. Mais il est vivant. Et Madison est morte. L'avantage de la mort, c'est qu'on ne peut pas être plus mort que mort, qu'on ne peut pas être plus en Enfer qu'en Enfer. L'avantage d'être mort, c'est que les riches morts, les despotes morts, sont accrochés à leur ancienne vie de vivants. « Ta mort t'offre une opportunité en or. » C'est peut-être le bon moment pour foutre le bordel, ce que nous n'avons pas pu faire sur Terre… Parce que sérieusement, vous trouveriez cela JUSTE d'être en Enfer au côté de tous ses gouvernants et dictateurs qui ont fait, eux, le choix d'être des connards en soumettant le reste de l'humanité à la mochitude ? Non, je ne suis pas d'accord. Je suis peut-être lâche, limitée et addicte à l'espoir, mais je ne mérite pas de partager le reste de mon existence de morte éternelle avec Néron. N'est-ce pas Madison ? le punk Archer, anarchiste à l'épingle à nourrice sur la joue, sera de bons conseils… Mention très spéciale : 1/ Au bottage de fesses jouissifs des grands noms de l'Histoire. 2/Au test du Salut dirigé par le Démon Pazuzu (oui celui-ci de l'Exorciste de Peter William Blatty ) qui m'a fait beaucoup rire. Si vous cherchez une définition longue du sarcasme, je vous invite à lire Damnés. Et je pense, comme d'habitude avec Palahniuk, d'être passée à côté de tous les messages, toujours riches en réflexion, notamment un sur le sujet du suicide répété plusieurs fois dans le récit… « Je vis dans un monde merdique. Oui. Mais je suis vivant. » Full Métal Jacket. Madison n'a pas cette chance, elle est morte le jour de son treizième anniversaire et se retrouve en Enfer. En Enfer, tu vois des océans de spermes gâchés par les masturbations des milliards d'hommes depuis des siècles, des collines de rognures d'ongles, des vallées de couches jetables usagés, des mares de vomis, des cages dégueulasses, des blattes et des verres brisés qui jonchent le sol. En Enfer, les fonctionnaires sont tous les démons de toutes les religions de tous les pays qui y font office d'autorité. La monnaie d'échanges sont des friandises, tu peux acheter une information ou des faveurs grâce aux Toblerone, Mars, Snikers, fraises tagada et Milky Way (ça n'existe plus les Milky Way, heureusement on trouve encore des Nuts). En Enfer, tu peux te faire bouffer de manière traumatisante par un démon et te régénérer dans la foulée. En Enfer, le film le Patient Anglais est projeté en boucle. En Enfer, tu peux être soit acteur porno dans des sites Web, soit faire du télémarketing au centre d'appel, pour joindre les vivants dans le but de les faire chier, durant les dîners...
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  • Sobouquine 12/02/2022
    Ces derniers jours, j'ai lu Damnés de Chuck Palahniuk, l'auteur de Fight Club et Orgasme (avis plus bas dans mon feed), et je me suis dit WTF ???? à de très nombreuses pages 😅 Madison, 13 ans, vient de mourir. Elle se retrouve en Enfer et doit se faire à cette nouvelle réalité sans espoir. Fille de grandes célébrités, elle a vécu avec l'argent, le bouddhisme et le naturisme de ses parents, mais a réussi à s'en détacher. Elle se retrouve en Enfer à cause de la drogue (offerte par ses géniteurs) qu'elle a fumé avant de clamser le jour de son anniversaire. Je pense que ces quelques lignes donnent déjà le ton de ce roman un peu foldingue, comme les autres œuvres de Palahniuk. J'avoue, j'ai sauté quelques paragraphes qui racontent ce que Madison fait dans les Enfers👿, ses attaques contre Hitler et les autres méchantes figures de l'histoire, un peu trop saugrenus pour moi. Mais à l'inverse, j'ai beaucoup aimé le récit de sa vie, son parlé très ironique et développé pour une fille aussi jeune (elle le répète souvent), ainsi que le petit twist final, pourtant visible en double lecture à de nombreuses reprises. Tout comme Orgasme, je suis assez décontenancée par cette lecture, que j'ai eu du mal à suivre par moment, et qui m'a plu par d'autres.Ces derniers jours, j'ai lu Damnés de Chuck Palahniuk, l'auteur de Fight Club et Orgasme (avis plus bas dans mon feed), et je me suis dit WTF ???? à de très nombreuses pages 😅 Madison, 13 ans, vient de mourir. Elle se retrouve en Enfer et doit se faire à cette nouvelle réalité sans espoir. Fille de grandes célébrités, elle a vécu avec l'argent, le bouddhisme et le naturisme de ses parents, mais a réussi à s'en détacher. Elle se retrouve en Enfer à cause de la drogue (offerte par ses géniteurs) qu'elle a fumé avant de clamser le jour de son anniversaire. Je pense que ces quelques lignes donnent déjà le ton de ce roman un peu foldingue, comme les autres œuvres de Palahniuk. J'avoue, j'ai sauté quelques paragraphes qui racontent ce que Madison fait dans les Enfers👿, ses attaques contre Hitler et les autres méchantes figures de l'histoire, un peu trop saugrenus pour moi. Mais à l'inverse, j'ai beaucoup aimé le récit de sa vie, son parlé très ironique et développé pour une fille aussi jeune (elle le répète souvent), ainsi que le petit twist final, pourtant visible en double lecture à de nombreuses reprises. Tout comme Orgasme, je suis assez...
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  • emidam 07/03/2021
    Premier volume d'une série qui devrait en compter trois, Damnés est un peu décevant. L'histoire de Chuck Palahniuk est parfois intéressante, écrite dans ce style si particulier, mais l'auteur va un peu trop loin et se perd parfois en route. Mais j'attends la suite avec impatience !
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