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Green River
Pierre Grandjouan (traduit par)
Date de parution : 04/09/2014
Éditeurs :
Sonatine

Green River

Pierre Grandjouan (traduit par)
Date de parution : 04/09/2014
« Étourdissant. Peut-être le plus grand roman jamais écrit sur la prison. » James Ellroy

Dans la lignée de OZ, le chef-d’œuvre du thriller carcéral, par l’auteur de La Religion.

 

Green River, pénitencier de sécurité maximale au Texas. Un véritable enfer dans lequel, entre tensions raciales et violences quotidiennes, vivent cinq cent âmes perdues. Un univers sans pitié où le...

Green River, pénitencier de sécurité maximale au Texas. Un véritable enfer dans lequel, entre tensions raciales et violences quotidiennes, vivent cinq cent âmes perdues. Un univers sans pitié où le silence n’existe pas, l’obscurité non plus. C’est là que Ray Klein, ancien médecin, purge sa peine, en travaillant à l’infirmerie....

Green River, pénitencier de sécurité maximale au Texas. Un véritable enfer dans lequel, entre tensions raciales et violences quotidiennes, vivent cinq cent âmes perdues. Un univers sans pitié où le silence n’existe pas, l’obscurité non plus. C’est là que Ray Klein, ancien médecin, purge sa peine, en travaillant à l’infirmerie. Alors que sa libération approche, une émeute éclate dans la prison. Au milieu du chaos et de l’anarchie, Ray, qui est tombé amoureux de Juliette Devlin, psychiatre judiciaire, va tout mettre en œuvre pour la sauver alors qu’elle est séquestrée avec ses patients dans l’infirmerie.

Avec ce huis clos impitoyable peuplé de figures effrayantes, depuis John Campbell Hobbes, directeur de prison jusqu’à Henry Abbott, meurtrier schizophrène, Tim Willocks nous offre un portrait terrifiant de la vie carcérale. Il nous donne surtout un thriller prodigieux, au rythme haletant et au suspens oppressant.
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EAN : 9782355842214
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355842214
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dmalcoste 02/10/2022
    C'est un monde à part que celui de Green River, un monde où règnent la folie, la violence , la cruauté, la haine de l'autre simplement parce qu'il est noir ou qu'il est blanc ou latino ou homosexuel. C'est un univers gangrené par la corruption et la surpopulation, les trafics. La première partie du roman est consacrée au portrait des principaux acteurs de cette histoire et à la description de leurs tourments, de leur folie, de leurs motivations, (on peut même parfois en éprouver de l'empathie pour une partie d'entre eux). L'enfer un jour ouvre ses portes et personne n'en sortira indemne. C'est une description chirurgicale des actes, des pensées, des sentiments. C'est très dense, très cru mais à coup sûr un très grand roman.
  • ecceom 17/01/2022
    Cry me a green river Oubliez d'abord les images bucoliques du titre de Creedence Clearwater Revival…La Green River de ce livre est un cloaque dans lequel vont barboter les protagonistes du roman. Je dois dire que c'est l'appréciation flatteuse de James Ellroy ("Le plus grand roman jamais écrit sur la prison") qui m'a incité à la lecture, même si j'étais un peu méfiant quand même (ce slogan a déjà servi pour "La Bête contre les murs" d'Edward Bunker). J'ai adoré. On retrouve pourtant les ingrédients traditionnels attendus d'une vision du monde carcéral : la violence animale, le racisme, les moments d'amitié, les rapports de force… L'histoire se déroule au pénitencier de Green River, au Texas. Son directeur John Hobbes, ayant échoué dans son rêve de prison modèle, perd la raison et choisit d'entraîner les détenus avec lui dans le chaos en créant les conditions d'une émeute. Dans le déferlement de violence qui submerge la prison, quelques âmes survivent qui vont être prises dans le maelström destructeur : Ray Klein, médecin condamné pour viol, Earl Coley son adjoint à l'infirmerie, Ruben Wilson, un ex-boxeur éminence morale de la communauté noire, Juliette Devlin, une psychiatre de passage qui réalise une étude sur le monde carcéral...Ils vont courir, se battre, nouer des alliances, baiser et fermer les oreilles et les yeux pour survivre et rester humains. Roman irritant et formidable. L'écriture relativement conventionnelle du début cède la place à un style cru (très), sec, à l'emporte pièce au fur et à mesure que l'émeute transforme ce champ clos en enfer. Certains passages qui feraient décrocher ailleurs car peu vraisemblables ou répétitifs, donnent au contraire toute sa force à ce roman en le transformant en un ouvrage quasi hypnotique et surréaliste. Ce n'est pas la 1ère fois qu'une œuvre traite de la violence dans les prisons, mais c'est sans doute une des rares fois où le manque de repères, la juxtaposition de moments de pure folie meurtrière et d'éclairs d'humanité crée une ambiance aussi cauchemardesque, comme détachée du réel. L'analyse des motivations des différents personnages est assez poussée et sans jamais tomber dans la victimisation, l'auteur n'oublie pas ce que ces comportements doivent à l'environnement. Car cette prison tentaculaire est à la fois le décor d'un huis clos dramatique, mais aussi un des acteurs de la déshumanisation, du système pervers qui exacerbe la violence envers celui qui est différent, qui est plus faible…. Certaines scènes sont remarquables : quand un jeune caïd pleure face à la maladie qui l'humilie avec un corps qui l'abandonne, quand des innocents acceptent leur sort avec une terrible dignité, quand, même les "héros" laissent parler leur face sombre, quand un travesti perdu dans ses identités découvre la trahison ultime… Un livre coup de poing, si on accepte de se laisser embarquer. Cry me a green river Oubliez d'abord les images bucoliques du titre de Creedence Clearwater Revival…La Green River de ce livre est un cloaque dans lequel vont barboter les protagonistes du roman. Je dois dire que c'est l'appréciation flatteuse de James Ellroy ("Le plus grand roman jamais écrit sur la prison") qui m'a incité à la lecture, même si j'étais un peu méfiant quand même (ce slogan a déjà servi pour "La Bête contre les murs" d'Edward Bunker). J'ai adoré. On retrouve pourtant les ingrédients traditionnels attendus d'une vision du monde carcéral : la violence animale, le racisme, les moments d'amitié, les rapports de force… L'histoire se déroule au pénitencier de Green River, au Texas. Son directeur John Hobbes, ayant échoué dans son rêve de prison modèle, perd la raison et choisit d'entraîner les détenus avec lui dans le chaos en créant les conditions d'une émeute. Dans le déferlement de violence qui submerge la prison, quelques âmes survivent qui vont être prises dans le maelström destructeur : Ray Klein, médecin condamné pour viol, Earl Coley son adjoint à l'infirmerie, Ruben Wilson, un ex-boxeur éminence morale de la communauté noire, Juliette Devlin, une psychiatre de passage qui réalise une étude sur le monde carcéral...Ils vont courir, se...
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  • Ingannmic 05/08/2021
    Comment fabriquer une bombe ? Prenez un lieu clos, comme un pénitencier, par exemple. Placez-y quelques centaines d'individus peu recommandables, parmi lesquels vous intégrez des psychopathes, des tueurs violents, des violeurs... Montez-les les uns contre les autres... Tel est le cocktail explosif que nous sert Tim Willocks avec "Green River", son deuxième roman (1), qui a pour cadre les quartiers d'une prison de haute sécurité texane. C'est là que Ray Klein, médecin, purge une peine de trois ans pour viol. Il a vite appris que la survie dans un tel milieu dépendait essentiellement de sa capacité à fermer les yeux sur les horreurs dont il pouvait être témoin. Alors que la commission disciplinaire vient de répondre favorablement à sa demande de liberté conditionnelle, une émeute éclate dans le pénitencier, qui bascule dans le chaos... La coexistence dans la promiscuité, l'insalubrité, et la violence, exacerbent les problématiques que pose déjà habituellement le fait de vivre en société. Tortures, menaces, abus sexuels, sont des manifestations quotidiennes de la haine qu'éprouvent les détenus les uns envers les autres... Haine raciale, homophobie, besoin de domination, c'est à un véritable séjour en enfer que nous convie l'auteur, qui passe au crible les faiblesses et les aberrations d'un appareil pénitenciaire gangrené par le surpeuplement, le sida, la drogue et la corruption. Il le fait avec une écriture maîtrisée, précise, dont les accents parfois presque lyriques ajoutent à l'aspect tragique du récit, et parent sa violence d'un caractère flamboyant. L'autre grand talent de Tim Willocks réside dans sa capacité à élaborer des personnages auxquels il parvient à nous attacher en quelques pages. Et lorsqu'ils ne sont pas particulièrement sympathiques, ils n'en sont pas moins marquants. En ce qui me concerne, je n'oublierai pas de sitôt Claude Toussaint, le jeune noir devenu Claudine pour satisfaire les besoins du caïd du bloc B, Hobbes, le directeur de l'établissement, dont l'intelligence n'a d'égale que sa mégalomanie et son instabilité mentale, ou encore Henry Abbot, le géant psychopathe qui a pris Ray Klein sous sa protection. "Green river" est un récit brutal, sans illusion sur la nature humaine, dont l'auteur s'attache à dépeindre la bestialité et la cruauté qu'entretient plus qu'il ne les dompte un système carcéral déshumanisé et corrompu, à l'image, finalement, de ceux qu'il voue à l'enfermement. Comment fabriquer une bombe ? Prenez un lieu clos, comme un pénitencier, par exemple. Placez-y quelques centaines d'individus peu recommandables, parmi lesquels vous intégrez des psychopathes, des tueurs violents, des violeurs... Montez-les les uns contre les autres... Tel est le cocktail explosif que nous sert Tim Willocks avec "Green River", son deuxième roman (1), qui a pour cadre les quartiers d'une prison de haute sécurité texane. C'est là que Ray Klein, médecin, purge une peine de trois ans pour viol. Il a vite appris que la survie dans un tel milieu dépendait essentiellement de sa capacité à fermer les yeux sur les horreurs dont il pouvait être témoin. Alors que la commission disciplinaire vient de répondre favorablement à sa demande de liberté conditionnelle, une émeute éclate dans le pénitencier, qui bascule dans le chaos... La coexistence dans la promiscuité, l'insalubrité, et la violence, exacerbent les problématiques que pose déjà habituellement le fait de vivre en société. Tortures, menaces, abus sexuels, sont des manifestations quotidiennes de la haine qu'éprouvent les détenus les uns envers les autres... Haine raciale, homophobie, besoin de domination, c'est à un véritable séjour en enfer que nous convie l'auteur, qui passe au crible les faiblesses et les aberrations d'un appareil pénitenciaire gangrené par...
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  • fredaillesagu 06/06/2020
    Histoire d'une révolte dans une prison fédérale "exemplaire" où on avait casé toutes sortes de délinquants. Histoire de gangs, de trafics. Un directeur psycho-borderline... Voilà de faire une belle mayo sur un pan de la société nord-américaine peu reluisant.
  • Zephyrine 08/05/2020
    Ce livre est très (très) sombre et il peut être assez difficile d'entrer dans cet univers qui n'est que violence. Pourtant une fois cette phase très crue, très dense, passée, les prisonniers révèlent une nature bien moins manichéenne.
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