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Hernani
Gérard Gengembre (préface de)
Date de parution : 28/02/2019
Éditeurs :
12-21

Hernani

Gérard Gengembre (préface de)
Date de parution : 28/02/2019
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Dans une Espagne de folie et de grandeur, Hernani, seigneur castillan devenu chef de bande et proscrit, dispute au roi Don Carlos – le futur...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Dans une Espagne de folie et de grandeur, Hernani, seigneur castillan devenu chef de bande et proscrit, dispute au roi Don Carlos – le futur Charles Quint – l’amour de Doña Sol, qui doit épouser son vieil oncle Don Ruy Gomez. Il ne recule devant aucun...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Dans une Espagne de folie et de grandeur, Hernani, seigneur castillan devenu chef de bande et proscrit, dispute au roi Don Carlos – le futur Charles Quint – l’amour de Doña Sol, qui doit épouser son vieil oncle Don Ruy Gomez. Il ne recule devant aucun défi, aucune vengeance, ni aucune trahison. Il est « cette force qui va », prêt à mourir pour sa belle.
Toutes les frontières du théâtre et de la réalité éclatent dans cette pièce. Hernani est un drame rêvé où les machinations rocambolesques conduisent à de bouleversantes scènes d’amour. Hugo veut être « Shakespeare ou rien ». Cette pièce fera de lui le dieu de la génération romantique…

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
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EAN : 9782823870817
Code sériel : 6158
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823870817
Code sériel : 6158
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lasixiemepage_Sandy 06/02/2024
    Je n'avais encore jamais lu une pièce de théâtre de Victor Hugo et j'ai beaucoup apprécié la découverte ! On retrouve tous les éléments de la tragédie, les complots et les machinations rythment l'histoire. Les dialogues sont courts et vifs, on ne s'ennuie pas aux côtés du couple amoureux...
  • oiseaulire 12/09/2023
    J'ai de beaucoup préféré "Ruy Blas" : peut-être vaut-il mieux ne pas lire deux pièces de Victor Hugo à la suite. Don Carlos et son revirement d'empereur touché par la grâce (le jeune Charles Quint) ne m'a pas convaincue. Hernani non plus. J'ai bien préféré les deux personnages d'une autre trempe, Ruy Blas, et surtout l'incomparable Don Salluste, héros tout de noirceur, mais complexe et fascinant. Comme l'idée qu'on se fait du diable : s'il n'avait ni charme, ni intelligence, ni épaisseur humaine, il ne serait pas très dangereux.
  • Marti94 19/07/2023
    J'aime tout chez Victor Hugo y compris son théâtre en vers aux consonances Shakespeariennes d'autant plus qu'il est moins classique, affranchi de règles anciennes dans la construction du texte. Alors que cette pièce en cinq actes porte le titre de "Hernani" nom d'un jeune homme amoureux, elle aurait pu s'appeler Doña Sol qui est la vraie héroïne de cette tragédie pour moi. Si l'amour de ces deux-là est passionnel, l'histoire raconte la rivalité entre trois hommes épris de la même femme. On est à Saragosse en 1519, le roi d'Espagne Don Carlos se cache la nuit pour aller séduire la jeune Doña Sol promise au noble et vieux Don Ruy Gomez, son oncle, alors que le cœur de la belle bat pour Hernani. Ce dernier est proscrit et cherche à tuer le roi par vengeance familiale. La rivalité amoureuse va aiguiser sa haine envers celui qui deviendra Charles Quint et choisira le pouvoir en devenant empereur d'Allemagne. Quant à Don Ruy Gomez il ne jure que sur l'honneur de ses ancêtres et protège Hernani du roi pour garder la face. Mais la jalousie du vieux noble prendra le dessus et s'il y a un mariage d'amour à la fin, l'histoire est loin d'être terminée car on se doute que le drame n'est pas loin. Si Doña Sol se dit faible femme, elle ne l'est pas par ses actes, montrant au contraire une détermination et une assurance que son amoureux n'a pas. J'ai pris plaisir à lire les beaux vers de Victor Hugo même si je regrette de ne pas avoir vu cette pièce jouée sur scène. D'ailleurs, il y a quelques moments palpitants, outre les scènes d'amour, comme celle des portraits où Don Ruy Gomez s'adresse à ses ancêtres un par un jusqu'au tableau qui le représente alors que l'on sait qu'Hernani est caché derrière. Et puis, je ne me lasse pas des belles histoires d'amour. Challenge Riquiqui 2023 Challenge Cœur d'artichaut 2023 Challenge Multi-défis 2023 Challenge Temps modernes 2023 Challenge XIXème siècle 2023 J'aime tout chez Victor Hugo y compris son théâtre en vers aux consonances Shakespeariennes d'autant plus qu'il est moins classique, affranchi de règles anciennes dans la construction du texte. Alors que cette pièce en cinq actes porte le titre de "Hernani" nom d'un jeune homme amoureux, elle aurait pu s'appeler Doña Sol qui est la vraie héroïne de cette tragédie pour moi. Si l'amour de ces deux-là est passionnel, l'histoire raconte la rivalité entre trois hommes épris de la même femme. On est à Saragosse en 1519, le roi d'Espagne Don Carlos se cache la nuit pour aller séduire la jeune Doña Sol promise au noble et vieux Don Ruy Gomez, son oncle, alors que le cœur de la belle bat pour Hernani. Ce dernier est proscrit et cherche à tuer le roi par vengeance familiale. La rivalité amoureuse va aiguiser sa haine envers celui qui deviendra Charles Quint et choisira le pouvoir en devenant empereur d'Allemagne. Quant à Don Ruy Gomez il ne jure que sur l'honneur de ses ancêtres et protège Hernani du roi pour garder la face. Mais la jalousie du vieux noble prendra le dessus et s'il y a un mariage d'amour à la fin, l'histoire est loin d'être terminée car...
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  • MertellD 03/07/2023
    Je ne suis pas très fan de la veine romantique de notre littérature, ni le style grandiloquent de Victor Hugo. Pourtant la pièce révèle beaucoup de choses très intéressantes dans un triangle amoureux très "cliché" aujourd'hui. Mais la fin, je suis navré est trop comique "Je me meurs"...
  • BazaR 16/04/2023
    Mon premier Hugo, incroyable non ? J’ai voulu commencer petit, en nombre de pages. La pièce de théâtre Hernani convient tout-à-fait pour cela. Et puis, cette pièce a une histoire. Elle a fait du bruit au temps de sa création. Une véritable guerre stylistique qui allait jusqu’au coup de poing. On a appelé ça la bataille d’Hernani. L’action se passe en Espagne, en 1519. Une grande histoire d’amour et d’honneur romantique et tragique sur fond historique. Le fond, c’est la lutte de Don Carlos, bientôt Charles Quint, pour accéder au titre d’Empereur du Saint Empire. Il va réussir bien entendu. Cette lutte n’est pas guerrière, elle est économique. Il s’agit de plus graisser la patte des Électeurs que ne le fait François Ier, autre candidat au titre. A l’acte IV, on a droit à une tirade de plusieurs pages de Don Carlos devant le tombeau de Charlemagne, premier empereur, à l’imitation de la visite de Jules César puis d’Auguste au tombeau d’Alexandre. Cette tirade était véritablement trop longue pour moi ; je préfère les dialogues rapides, qui piquent comme l’épée du spadassin. Heureusement ce genre de dialogue ne manquent pas dans Hernani. J’ai été surpris de découvrir Don Carlos agissant comme un hidalgo excessif pénétrant chez les belles dames pour se les accaparer. Je n’imagine nullement Charles Quint fougueux et fiévreux. Mais je lis dans Wikipédia que son éducation a plus tenu de la chevalerie que de l’humanisme. Alors peut-être… Mais le cœur de la pièce concerne la tragédie amoureuse de Hernani et Doña Sol. Leur amour est fusionnel mais contrarié surtout par l’honneur monté en épingle et le désir de vengeance. Hernani est un noble aragonais dont on ignore longtemps le véritable nom, dont la famille a été brisée par celle de Castille, les aïeux de Don Carlos. Hernani est un bandit, un révolté contre un pouvoir qu’il estime usurpé, un homme qui cherche vengeance, et un homme amoureux jusqu’à l’ongle du petit orteil. Hugo en fait un peu trop à mon goût, dans les atermoiements romantiques de son héros. Celui-ci ne cesse de s’inventer des raisons de ne pas être avec sa belle, insistant en particulier sur le danger qui l’accompagne et dont il ne veut pas qu’il menace aussi sa belle. Il refuse à Doña Sol le droit de choisir ce danger pour vivre avec lui, ce qu’elle veut par-dessus tout. J’ai été très surpris de [masquer] la clémence de Don Carlos envers Hernani et sa bénédiction du mariage de ce dernier et de Doña Sol, une fois le titre d’Empereur acquis[/masquer]. Cela m’a rappelé Auguste dans Cinna de Corneille. Mais ce ressort qui aurait pu faire un bon happy end fait seulement nettoyer l’espace pour le dernier et terrible dernier acte. L’honneur lié à une parole donnée évapore le bonheur trouvé et laisse les poignards seuls juges. L’humour n’est pas absent de cette pièce, les courtisans de Don Carlos en portent une bonne part, en particulier Don Ricardo qui est à l’affut de la moindre parole ou du moindre geste de son maître pour s’estimer promu. « Vous m’avez tutoyé, me voilà Grand d’Espagne ». J’ai adoré. En résumé, une pièce qui m’a par moments beaucoup plu, et par moments ennuyé. Un bon pied à l’étrier pour découvrir l’auteur, en tout cas. Mon premier Hugo, incroyable non ? J’ai voulu commencer petit, en nombre de pages. La pièce de théâtre Hernani convient tout-à-fait pour cela. Et puis, cette pièce a une histoire. Elle a fait du bruit au temps de sa création. Une véritable guerre stylistique qui allait jusqu’au coup de poing. On a appelé ça la bataille d’Hernani. L’action se passe en Espagne, en 1519. Une grande histoire d’amour et d’honneur romantique et tragique sur fond historique. Le fond, c’est la lutte de Don Carlos, bientôt Charles Quint, pour accéder au titre d’Empereur du Saint Empire. Il va réussir bien entendu. Cette lutte n’est pas guerrière, elle est économique. Il s’agit de plus graisser la patte des Électeurs que ne le fait François Ier, autre candidat au titre. A l’acte IV, on a droit à une tirade de plusieurs pages de Don Carlos devant le tombeau de Charlemagne, premier empereur, à l’imitation de la visite de Jules César puis d’Auguste au tombeau d’Alexandre. Cette tirade était véritablement trop longue pour moi ; je préfère les dialogues rapides, qui piquent comme l’épée du spadassin. Heureusement ce genre de dialogue ne manquent pas dans Hernani. J’ai été surpris de découvrir Don Carlos agissant comme un hidalgo...
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