Les Misérables - Intégrale : Le livre de Victor Hugo
Peut-on imaginer un monde sans Jean Valjean, Cosette, Gavroche, Javert ou Fantine, à jamais vivants au Panthéon de l'esprit humain ?
En 1862 paraissent Les Misérables, qui désignent toutes les vicitmes d'un ordre social dont Victor Hugo condamne les injustices. Immense épopée populaire, le roman est emporté dans l'air de Paris et de ses bas-fonds, chargé de l'odeur des barricades et de la Révolution. Il deviendra l'une des oeuvres les plus lues dans le monde.
On dit que lorsque les premières épreuves sortirent des presses, les correcteurs et les imprimeurs pleuraient.
De (auteur) : Victor Hugo
Expérience de lecture
Avis Babelio
Jcbru91
• Il y a 1 semaine
Tout le monde connaît de près ou de loin, Jean Valjan, Cosette, Javert et les autres que ce soit par des extraits, films, comédies musicales ou même par ouï-dire. Mais la lecture de ce monument est une révélation : quelle richesse ! quel souffle ! L'amour, la misère, la politique, la guerre ,... c'est tout un monde où le lecteur se trouve plongé et pour ma part plongé pour toujours.
emmglt5
• Il y a 2 mois
Parmi les meilleurs livres jamais lu. L’œuvre monumentale de HUGO, écrite en une trentaine d’année est tout simplement bouleversante. Cette analyse fine, quasi chirurgicale du sentiment humain. Chaque émotion est développée, décortiquée, passée à la loupe. Que dire des nombreuses pages sur Waterloo, sur l’argot, langue des misérables par excellence, sur les émeutes de 1832 qui permettent une introspection du cœur de Paris, du quartier des Halles, lieu des barricades. Chaque expression, chaque mot illustrent à la perfection les passages importants. Chaque métaphore est si parlante, elles ne vous laches plus pour se concrétiser et devenir quasi réelle, donnant corps au récit. Cosette, Marius, Thenardier et surtout Jean Valjean. Valse des personnages comme des sentiments. La confrontation du bien et du mal est omniprésente, mais Hugo interdit tout dualisme pour n’être que manichéen. Le lecteur exsangue, transit, incertain ne peut que s’en remettre avec une confiance forcée aux mains du bourreau des pages précédentes, devenant miraculeusement bienfaiteur. Traversant tous les états, le lecteur ne peut que regretter la petitesse du roman, car la version intégrale ne suffit plus lorsque l’on évolue dans les bas-fonds parisiens ou la détresse humaine est sans limite. Ce roman est pour moi une fabuleuse histoire d’amour et plus encore, il est la découverte de Monsieur Jean VALJEAN. Un être quasi mystique pour lequel l’attachement est sans limite. Face aux attaques, aux vicissitudes ou aux plus vils perfidies, il devient cet être de lumière qui s’enracine en vous à mesure que les pages se tournent. A lire absolument, à relire juste pour le plaisir des mots de HUGO.
sylvainchazot1
• Il y a 3 mois
Je pensais avoir lu des livres avant de m'attaquer, après des mois d'appréhension, à cet Everest. J'ai donc été surpris, étonné, bouleversé d'apprendre que mes précédentes lectures n'étaient rien à côté de ce monument. Oui, il y a des digressions, oui les passages sur le déroulement de la bataille Waterloo, le fonctionnement d'un couvent ou l'histoire de l'argot sont long et un peu barbants. Et pourtant... Rarement un livre m'aura à ce point envoûté, rarement des personnages m'auront autant manqué une fois la dernière page tournée. Eponine me manque, Jean Valjean, Javert et Thénardier aussi. Victor Hugo est le plus grand écrivain français de l'histoire et les Misérables est, semble-t-il, son chef d'œuvre.
Moano
• Il y a 4 mois
Victor Hugo. Les Misérables. Ce genre de titre que l'on se doit de lire une fois dans sa vie et qui malheureusement arrive devant nos yeux à 16, 17 ans au lycée, imposé par un(e) professeur(e) de français qui pense nous rendre un service en nous livrant cette brique et en nous disant "régale toi". Car oui, 1600 pages en format poche, c'est un challenge. Habitué des game of thrones et compagnie, gros lecteur de fantaisie adulte, je me suis élancé, fin décembre avec joie dans ce classique que je connaissais de nom mais que je n'avais épluché que par bribes au lycée, il y a de cela plus de dix ans, en me convainquant qu'en quelques semaines, ce serait une affaire rondement menée. Néanmoins, le retour sur la terre ferme fut ardu. De nom, je connaissais les Marius, Gavroche, Valjean, Cosette, Fantine, sans pour avoir pour autant de plus amples connaissances de ce roman. Le démarrage des Misérables fut pour cette raison très laborieux, perdu au milieu des centaines de pages de description et de disgression que j'espérais ne plus revoir par la suite. Malheureusement… Hugo en est friand et la suite l'a démontrée. Dans chaque livre, outrepassant le récit même qu'il cherche à construire, notre cher Victor vient nous déposer du contexte historique sur la vie de l'époque : l'évêque qui changera sa trajectoire de vie, l'argot parisien, la bataille de Waterloo et j'en passe. Tout ce contexte qui est incroyablement bien décrit et du miel pour un passionné d'Histoire tel que moi, vient toutefois écraser notre cerveau et lui faire un RKO sans nous laisser le temps de respirer. Passé ce terrible moment au début de chaque livres, la prose d'Hugo nous happe et n'est plus à prouver. "Il y a des oiseaux dans les nuées, de même qu'il y a des anges au dessus des détresses humaines, mais que peuvent-ils pour lui?", ou bien encore "Il se sent enseveli à la fois par ces deux infinis, l'océan et le ciel : l'un est une tombe, l'autre est un linceul". Ce n'est pas un recueil de poésie, mais ce qui est sûr c'est que l'ensemble de l'œuvre est truffée de réflexions politiques, philosophiques et d'une qualité rare. Au sein de la littérature française, le meilleur ? C'est à discuter, l'un des meilleurs ? A n'en pas douter. L'ensemble du roman va donc tourner sur la vie de cet ex forçat, Jean Valjean et sur sa route de rédemption, en croisant sur son chemin une multitude de personnages abimés par la vie, dans cette France du 19e siècle qui fait la vie dure aux pauvres. De 1815 à 1833, il nous raconte la France de la restauration, le Paris impitoyable. Jean Valjean, forçat en rupture de ban, ne serait-il pas au contraire l'exemple parfait à suivre pour sauver l'humanité ? Je n'irai pas dire, telle que la quatrième de couverture, que j'en ressors au bord des larmes et anéanti, mais je peux en revanche affirmer que malgré la douleur, j'ai apprécié ce moment passé aux côté d'Hugo. Que j'ai compris pourquoi Les Misérables était une lecture si atypique, un classique devant tant d'autres. Le seul bémol que j'ajouterai à cette critique sera vraiment d'appuyer sur les redondances et les longueurs historiques, que j'apprécie mais qui rendent la lecture quelques fois indigeste. Une très belle œuvre à n'en pas douter, mais qui ne finira surement pas dans mon top 6 à la fin de l'année. L'avenir le dira...
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782266296144
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 1664
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- Dimensions
- 186 x 133 mm
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11,90 € Grand format 1664 pages