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Il est plus tard que tu ne penses
Date de parution : 19/12/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

Il est plus tard que tu ne penses

Date de parution : 19/12/2013
Jean Cormier est-il coupable d'avoir, dans la nuit du 17 au 18 décembre dernier, volontairement commis un meurtre sur la personne de Jeanne Cormier, son épouse? C'est la première question... Jean Cormier est-il coupable d'avoir, dans la nuit du 17 au 18 décembre dernier, volontairement commis un meurtre sur la personne de Jeanne Cormier, son épouse? C'est la première question à laquelle les jurés auront à répondre. Debout dans le box des accusés, Jean Cormier semble absent des débats. Tout... Jean Cormier est-il coupable d'avoir, dans la nuit du 17 au 18 décembre dernier, volontairement commis un meurtre sur la personne de Jeanne Cormier, son épouse? C'est la première question à laquelle les jurés auront à répondre. Debout dans le box des accusés, Jean Cormier semble absent des débats. Tout a commencé le jour où il s'est aperçu que sa femme consultait en cachette un spécialiste du cancer. Et depuis... Cormier pourrait évoquer le médecin qui lui a dit : « La cause du cancer, je la connais, moi, c'est le temps perdu. II est toujours plus tard que l'on ne pense. » Mais il ne cherche pas à se défendre. Douze hommes vont le juger. Leur verdict ne pourrait le libérer. C'est de Dieu qu'il devra obtenir son pardon. 
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EAN : 9782221137505
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221137505
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Coucou23 28/03/2024
    Ce livre m’a beaucoup intéressé, ayant été confrontée à ce sujet . Tout y est , cancer, agonie, souffrance, remords etc… Son écriture est belle. Le sujet de l’euthanasie est tout a fait de notre époque, Je ne connaissais pas cet écrivain. Je ne suis pas déçue.
  • normand555 15/10/2023
    J'ai découvert cet auteur parce que Lou -Valérie Vernet en parle dans son très beau roman Grand comme le monde .Ce fut une belle découverte . Ce Gilbert Cesbron est un grand humaniste , il a un talent indéniable pour décrire la souffrance, la détresse avec beaucoup de réalisme mais aussi avec beaucoup d'empathie. Mais je veux souligner d'abord la grande qualité d'écriture de cet auteur , c'est un virtuose dans l'art de manier les mots , l'écriture est élégante , sensible ponctué de nombreuses réflexions sur la Vie tel "le bonheur c'est quand le temps s'arrête " , le livre en est parsemé. C'est un récit qui nous chavire , on est constamment dans les émotions mais c'est fait avec une telle maîtrise , c'est la preuve que l'auteur a réussi son pari. Je recommande ce roman à tous les amoureux de la langue française
  • akhesa 18/07/2023
    C est ma première lecture de Cesbron et ce fut un choc. Avec quel réalisme il décrit la douleur,la souffrance et l espoir du chrétien qu'il est. Ayant vécu l agonie d un proche,cette lecture m à fait faire un bon en arrière et le vécu à travers ses mots,à repris sa place. Je suis fortement émue par ce livre. Je n étais pas prête mais je ne le regrette absolument pas
  • bfauriaux 01/08/2022
    Gulbert Cesbron est un écrivain de l'émotion,ici il nous conte un proces avec un accusé que tout designe comme coupable et qui va devoir sauver sa peau.Il excelle dans ces recits durs et intenses et encore ici il nous livre un recit qui prend aux tripes.A decouvrir d'urgence.
  • Lamifranz 22/07/2022
    Gilbert Cesbron n’est pas un auteur « confortable » : si vous lisez un de ses livres, il y a de fortes chances pour que vous soyez touché ou ému, souvent bouleversé, parfois même bousculés et carrément révoltés. C’est l’apanage de ces auteurs qui nous montrent notre société – et nous-mêmes – sous un jour réel, celui-là même que nous essayons d’occulter. « Il est plus tard que tu ne penses » (1958) ne déroge pas à la règle, c’est un roman dont la puissance d’émotion est particulièrement forte, et qui ne laisse personne insensible. Le sujet, il est vrai, est un creuset d’émotions sans fins, il s’agit de l’euthanasie, de sa légitimité (ou pas), et au-delà de l’attitude à prendre devant la vie et devant la mort : Jean Cormier a administré à sa femme Jeanne, atteinte d’un cancer en phase terminale, une dose léthale de morphine. Pour ce geste, il est jugé aux assises. Est-il coupable ou innocent ? Le sujet était d’actualité dans les années 50, il l’est encore aujourd’hui. Faut-il invoquer ce problème de date, d’époque ? Oui et non. Beaucoup de choses ont changé aujourd’hui : la médecine a changé, les personnes atteintes d’un cancer ont plus de chances de s’en sortir qu’autrefois, et la médecine progresse de jour en jour. Les mentalités ont changé : l’appréhension et la compréhension de la maladie, grâce à un accompagnement plus personnalisé, a permis d’border différemment la maladie. Enfin la loi a changé, en déculpabilisant (un peu, car il reste beaucoup à faire) ce qui est un crime d’amour, d’intention bienveillante, et non pas un crime passionnel, d’intention malveillante. Ce qui n’a pas changé le côté » humain de la chose » : la souffrance et la douleur, la vie et la mort. Nous avons tous vécu ces moments-là, soit indirectement, chez nos parents, nos amis ou nos proches, soit directement dans notre propre chair. Il ne faut pas nous en raconter : seul le malade connaît l’intensité de la douleur, autour de lui, on la devine, on la pressent, mais on ne peut pas le soulager de ce fardeau, le malade est seul à assumer dans son corps (et aussi dans son esprit) sa maladie. Nous, à côté, nous apportons notre amour, notre compassion, mais… ça ne suffit pas. Comme dit Sabine Sicaud : Une feuille a son mal qu’ignore l’autre feuille. Et le mal de l’oiseau, l’autre oiseau n’en sait rien. Gilbert Cesbron s’est fait un devoir d’évoquer dans ses romans des faits de société ou des faits humains, qui le préoccupent (et qui devraient nous préoccuper aussi) la misère, le racisme, l’intolérance, l’enfance malheureuse, la vieillesse, le handicap, et la foi face à tous ces problèmes. Alors oui, on dit maintenant, c’est un écrivain d’une autre époque, il n’a plus sa place aujourd’hui, il n’est plus « d’actualité », son style est daté, en plus il milite pour un catholicisme ringard… Ceux qui parlent ainsi, je les invite à relire Gilbert Cesbron : les faits de société qu’il pourfendait dans les années 50 et 60, sont toujours là : misère, racisme et intolérance, plus que jamais présents, constituent même avec une certaine hypocrisie, le grain à moudre de nos politiques, quant aux faits humains, tant qu’il y aura la maladie et la mort, et tant qu’il y aura des riches et des pauvres, et tant qu’il y aura des bons et des méchants, il y aura de l’injustice et du malheur. Son style a vieilli, certes, mais quand vous lisez certains textes contemporains… bref, vous m’avez compris. Enfin, l’engagement catholique de Cesbron est beaucoup plus proche d’un abbé Pierre ou d’un Saint Vincent de Paul que des « cardinaux en costumes » que chante Francis Cabrel. Il faut lire, ou relire, Gilbert Cesbron : son message reste le même, à soixante-dix ans de distance, et il est toujours d’actualité. Il reste à dire une dernière chose, une des particularités de Gilbert Cesbron, qui le démarque de beaucoup de ses confrères – y compris catholiques – c’est qu’il ressort de ses écrits (en dehors de tout dogme ou de toute idéologie) une authenticité complète, une droiture de pensée, une honnêteté pour tout dire, qui se traduit notamment par une empathie profonde avec ses personnages (et avec le lecteur, du même coup), une compassion dont la sincérité ne peut être mise en doute, une émotion profonde, de nature à éveiller les consciences. Gilbert Cesbron n’est pas un auteur « confortable » : si vous lisez un de ses livres, il y a de fortes chances pour que vous soyez touché ou ému, souvent bouleversé, parfois même bousculés et carrément révoltés. C’est l’apanage de ces auteurs qui nous montrent notre société – et nous-mêmes – sous un jour réel, celui-là même que nous essayons d’occulter. « Il est plus tard que tu ne penses » (1958) ne déroge pas à la règle, c’est un roman dont la puissance d’émotion est particulièrement forte, et qui ne laisse personne insensible. Le sujet, il est vrai, est un creuset d’émotions sans fins, il s’agit de l’euthanasie, de sa légitimité (ou pas), et au-delà de l’attitude à prendre devant la vie et devant la mort : Jean Cormier a administré à sa femme Jeanne, atteinte d’un cancer en phase terminale, une dose léthale de morphine. Pour ce geste, il est jugé aux assises. Est-il coupable ou innocent ? Le sujet était d’actualité dans les années 50, il l’est encore aujourd’hui. Faut-il invoquer ce problème de date, d’époque ? Oui et non. Beaucoup de choses ont changé aujourd’hui : la médecine a changé, les personnes atteintes d’un cancer ont plus de...
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