Lisez! icon: Search engine
Il faut qu'on parle de Kevin
Date de parution : 09/02/2012
Éditeurs :
Belfond

Il faut qu'on parle de Kevin

Date de parution : 09/02/2012

À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian a tué sept de ses camarades de lycée, un employé de la cafétéria et un professeur. Dans des lettres adressées au...

À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian a tué sept de ses camarades de lycée, un employé de la cafétéria et un professeur. Dans des lettres adressées au père dont elle est séparée, Eva, sa mère, retrace l’itinéraire meurtrier de Kevin.

Elle se souvient qu’elle a eu du mal...

À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian a tué sept de ses camarades de lycée, un employé de la cafétéria et un professeur. Dans des lettres adressées au père dont elle est séparée, Eva, sa mère, retrace l’itinéraire meurtrier de Kevin.

Elle se souvient qu’elle a eu du mal à sacrifier sa brillante carrière pour devenir mère. Qu’elle ne s’est jamais faite aux contraintes de la maternité. Que dès la naissance elle s’est heurtée à un enfant difficile. Que l’arrivée de Celia, petite sœur fragile et affectueuse, n’a fait que creuser le fossé entre mère et fils. Qu’elle aura passé des années à scruter les agissements de Kevin sans voir que son ambivalence envers lui n’avait d’égale que la cruauté et la malveillance du rejeton. Et, quand le pire survient, Eva veut comprendre : qu’est-ce qui a poussé Kevin à commettre ce massacre ? Et quelle est sa propre part de responsabilité ?

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782714453228
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714453228
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • melise59 01/02/2024
    Un livre dérangeant ,poignant, qui fait froid dans le dos ....et pourtant qu'est ce que j'ai aimé ! Une fois commencé, impossible de le lâcher, dès que j'avais 5 minutes je m'y remettais Eva, la maman de Kévin Katchadourian auteur d'un massacre dans son école, se livre sous forme de lettre écrite à son mari sur ses émotions, ses sentiments à l'égard de leur couple uni , sur la maternité, son "rejet" de leur fils. Au fil des pages, elle essaie de comprendre le cheminement qui a pu conduire leur fils ,Kévin, à tué 9 personnes dans son établissement scolaire. Je n'en dirais pas plus, la fin m'a bouleversée ...
  • Annicklecture 26/01/2024
    Ce roman noir, terrible, angoissant, horrible par moment est une merveille dans le sens où il est admirablement bien écrit et décrit. Mais attention à ne pas poser entre toutes les mains. Je remercie vivement Virginie qui me l'a offert. Bien qu'il y ait quelques 700 pages à lire - j'avoue qu'au début j'étais un peu déconcertée - ce titre ne va pas se lire d'une traite bien évidemment, mais, à chaque fois que j'ai posé les yeux et mon esprit à l'intérieur je suis passée par toutes les émotions possibles. La fin m'a percutée! Ce texte est quelquefois dérangeant autant que captivant. On ne peut pas s'attendre à un drame pareil! Mais il est merveilleusement bien écrit. L'amour et/ou le déni maternel et/ou paternel en sont les thèmes principaux. Un fait - pas divers - se propage et est d'actualité. Ici c'est la mère de Kevin qui écrit à son mari Franklin, elle se livre intégralement et sans tabou. On suit l'évolution du jeune garçon, ses déviances, elle se raconte aussi elle pendant sa grossesse et après. Ce Jeudi auquel elle est confrontée restera à jamais en elle. Et malgré tout c'est elle encore qui restera auprès de ce fils, qui lui exulte en détention pour avoir eu un record de meurtres… La construction de l'enfant à l'adolescence est délicate, voir se complique lorsqu'il y a des différences de sensibilité avec un des deux parents, mais n'oublions pas la société qui l'entoure, les rencontres, les faits pas si divers que ça! Mais qui le deviennent... La reconnaissance que l'adolescent a besoin à cet âge pour passer à l'adulte, plus ou moins équilibré, dans une société qui l'est encore moins. On ne peut et ne doit pas juger ces parents démunis car voilà que l'on se pose soit même des questions! On fait ce que l'on peut avec nos enfants, la société, les amis, la famille, beaucoup de chose entrent dans l'évolution de ces chères petites têtes. Quoi dire de plus sur cette terrible histoire! Le résumé vous donne le ton, à vous de choisir de le lire ou non. Ce roman noir, terrible, angoissant, horrible par moment est une merveille dans le sens où il est admirablement bien écrit et décrit. Mais attention à ne pas poser entre toutes les mains. Je remercie vivement Virginie qui me l'a offert. Bien qu'il y ait quelques 700 pages à lire - j'avoue qu'au début j'étais un peu déconcertée - ce titre ne va pas se lire d'une traite bien évidemment, mais, à chaque fois que j'ai posé les yeux et mon esprit à l'intérieur je suis passée par toutes les émotions possibles. La fin m'a percutée! Ce texte est quelquefois dérangeant autant que captivant. On ne peut pas s'attendre à un drame pareil! Mais il est merveilleusement bien écrit. L'amour et/ou le déni maternel et/ou paternel en sont les thèmes principaux. Un fait - pas divers - se propage et est d'actualité. Ici c'est la mère de Kevin qui écrit à son mari Franklin, elle se livre intégralement et sans tabou. On suit l'évolution du jeune garçon, ses déviances, elle se raconte aussi elle pendant sa grossesse et après. Ce Jeudi auquel elle est confrontée restera à jamais en elle. Et malgré tout c'est elle encore qui restera auprès de ce fils, qui...
    Lire la suite
    En lire moins
  • damelazare 08/01/2024
    Eva Katchadourian et son époux, un couple de new-yorkais aisé, donnent naissance à Kevin après avoir longtemps délibéré sur leur désir d'avoir, ou non, un enfant. La grossesse est pénible pour Eva, l'accouchement est une torture... Et très vite, instantanément, en fait, elle réalise qu'elle n'éprouve aucun attachement pour son fils, Kevin.  En vérité, ce n'est pas tant de Kevin, qui grandira jusqu'à commettre une tuerie de masse dans son lycée, dont parle le roman ; plutôt, l'autrice y aborde la question de la maternité. Qu'est-ce qu'implique le fait de devenir mère ? Peut-on regretter d'avoir donné la vie ? Peut-on, en fait, ne pas vraiment aimer son enfant? Et quelles en sont les conséquences ?  Les réponses suggérées par Lionel Shriver sont, il faut le dire, très peu encourageantes. Difficile de rester imperméable au malaise qui imprègne les pages, au sentiment d'étouffement et d'angoisse qu'inspire le foyer Katchadourian, une grande maison de banlieue sans âme, immense, neuve et vitrée, un bocal malsain qui explosera finalement sous la pression. le style est riche, l'intrigue saisissante : impossible de détourner les yeux.  
  • Laetiii 30/11/2023
    Je termine cette lecture après 12 jours. Et je suis complètement bouleversée par ce roman. Eva, cette mère, qui écrit à son mari tout ce qu'elle a vécu, ce qu'elle a traversé et ce qu'elle a vu. Eva qui est mère. Eva qui est une femme avant tout. Eva qui se livre sur des moments de vie. Sur ces souvenirs de famille. Sur cet enfant qu'elle a vu grandir. Ce jeune garçon qui a commis un massacre dans son école, c'est son fils. Kevin. Ces lettres écrites par Eva retracent l'histoire d'une vie. De plusieurs, même. Et on en prend plein la figure. Ça éclabousse. Et ça fout parfois en rogne. Ça fait serrer les mâchoires, grincer des dents. Mais c'est encore un sujet qui frappe là où ça fait mal. Et c'est bien écrit. Ça interroge, ça questionne. On n'est pas d'accord avec tout, mais on ne peut pas nier certains faits. Ce qui est indéniable c'est la relation entre Eva et Kevin. Ce n'est pas un lien fort, pas maternel, mais il y a quelque chose que Eva voyait en Kevin que son père n'a jamais décelé. J'avais ce roman dans ma PAL depuis longtemps et je ne suis pas déçue. Je termine cette lecture après 12 jours. Et je suis complètement bouleversée par ce roman. Eva, cette mère, qui écrit à son mari tout ce qu'elle a vécu, ce qu'elle a traversé et ce qu'elle a vu. Eva qui est mère. Eva qui est une femme avant tout. Eva qui se livre sur des moments de vie. Sur ces souvenirs de famille. Sur cet enfant qu'elle a vu grandir. Ce jeune garçon qui a commis un massacre dans son école, c'est son fils. Kevin. Ces lettres écrites par Eva retracent l'histoire d'une vie. De plusieurs, même. Et on en prend plein la figure. Ça éclabousse. Et ça fout parfois en rogne. Ça fait serrer les mâchoires, grincer des dents. Mais c'est encore un sujet qui frappe là où ça fait mal. Et c'est bien écrit. Ça interroge, ça questionne. On n'est pas d'accord avec tout, mais on ne peut pas nier certains faits. Ce qui est indéniable c'est la relation entre Eva et Kevin. Ce n'est pas un lien fort, pas maternel, mais il y a quelque chose que Eva voyait en Kevin que son père n'a jamais décelé. J'avais ce roman dans ma PAL depuis longtemps et je ne suis pas...
    Lire la suite
    En lire moins
  • SophieScuto 20/11/2023
    « Il faut qu’on parle de Kevin » de Lionel Shriver est une succession de lettres d’Eva, la mère de Kevin, à Franklin, le père de Kevin. Que se passe-t-il dans le cerveau de notre fils pour qu’il en arrive à commettre ce massacre ? Qu’a-t-on trop ou pas assez fait ? Aurait-on pu l’éviter ? J’avoue que ce roman m’a un peu empêché de dormir… Je me suis aussi posée tout un tas de questions… car malheureusement ce sujet est brûlant d’actualité. Je n’ai pas vu le film tiré de ce livre. Lisez les mots de Lionel Shriver, ils sont inoubliables.
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Belfond
Découvrez les auteurs en vogue et les nouveautés incontournables de la scène internationale.