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J'ai toujours aimé la nuit
Date de parution : 09/11/2017
Éditeurs :
Sonatine

J'ai toujours aimé la nuit

Date de parution : 09/11/2017
Un flic. Un tueur. Un face à face. 
Un commandant de police enfermé seul avec un tueur.
La scène pourrait paraître banale.
Elle l’est déjà un peu moins lorsqu’on sait que c’est la dernière nuit de service actif du policier...
Un commandant de police enfermé seul avec un tueur.
La scène pourrait paraître banale.
Elle l’est déjà un peu moins lorsqu’on sait que c’est la dernière nuit de service actif du policier et que, pour la première fois de sa longue et monotone carrière, il se retrouve enfin face à ce dont...
Un commandant de police enfermé seul avec un tueur.
La scène pourrait paraître banale.
Elle l’est déjà un peu moins lorsqu’on sait que c’est la dernière nuit de service actif du policier et que, pour la première fois de sa longue et monotone carrière, il se retrouve enfin face à ce dont il a toujours rêvé : un tueur en série inconnu des forces de l’ordre.
Sauf que, dans cette maison isolée, c'est le tueur qui pointe son arme depuis des heures sur le policier.
Depuis des heures l’officier écoute et essaye de graver dans sa mémoire l’incroyable confession de celui qui se surnomme « l’archange de la mort » et qui lui raconte dans le détail son « œuvre » : dix années de crimes impunis.
Comment le flic en est-il arrivé là ? Comment une simple altercation au début de la soirée l’a-t-il mis sur la piste du tueur ? Et quelles sont ses chances de s’en sortir ?
 
Patrick Chamoiseau nous livre ici un formidable roman noir, en même temps qu’il dresse un portrait déchirant d’une Martinique livrée à tous les débordements, en passe de perdre sa culture, sa magie et son humanité.
 
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EAN : 9782355846212
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355846212
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mylena 01/08/2022
    Ce roman n'est pas un roman policier, pas le moins du monde (aucune enquête), mais c'est la confession, sous forme de quasi-monologue d'un psychopathe devenu Archange vengeur, Négateur, après une enfance difficile et une carrière de militaire. Hypérion Victimaire se confie dans un huis clos saisissant à un flic (dont c'est la toute dernière nuit de service avant la retraite), Eloi Ephraïm Evariste Pilon qui a enclenché son magnéto. La confession d'Hypérion Victimaire n'est pas banale, ni sur le fond, ni sur la forme : il raconte à la fois cette nuit infernale et dingue qui est en train de s'écouler et comment il est devenu ce tueur, cet Archange vengeur et sanguinaire. le lecteur, porté par la voix d'Hypérion (j'imagine très bien ce livre en une version audio), est emporté dans un maelstrom d'une noirceur sans pareille, passant de l'horreur des scènes de crime laissées par Hypérion à la peinture d'une jeunesse en perte de tous référents et plongée dans l'enfer de l'extrême violence. Chamoiseau a construit un récit rigoureux d'une rare efficacité pour nous peindre une Martinique très éloignée de celle des guides touristiques. Quand à la langue choisie, elle est extraordinaire, le monologue d'Hypérion est incroyablement riche, et cette richesse contraste avec le vide de la langue des trois jeunes, démunis de tout outil de communication malgré leurs portables. le tête à tête entre Victimaire atteint de logorrhée et le policier est éblouissant et d'une densité rare. En plus, ce livre restera cher à mon coeur pour m'avoir permis une petite découverte linguistique très personnelle. J'avais déjà découvert lors de vacances en Belgique il y a quelques années d'où me venait ma prononciation des mots oui et Louis (comme hui(t) et lui) : de mon arrière-grand-père belge que je n'ai pourtant pas connu (mystères de la transmission)! Et là, en lisant Patrick Chamoiseau, dès que j'ai vu écrit « manman » j'ai eu, pour parler comme Victimaire, une fulguration, j'ai compris d'où me venait ma prononciation de ce mot qui m'a posé tant de problèmes à l'école primaire. Comme je le prononçais ainsi je n'arrivais pas à comprendre pourquoi cela ne s'écrivait pas mamman (et j'ai encore tendance à faire cette faute que je justifiais auprès d'enseignants interloqués en expliquant que devant m on n'écrit pas n mais m ! ) et encore moins pourquoi il n'y avait que moi pour trouver ce mot difficile à écrire et mémoriser. Cela venait de l'enfance et l'adolescence de ma mère à la Guadeloupe, à la sortie de Basse-Terre, au bord du Galion, pas loin de la Glacière, entre 1936-37 et 1944. C'est sans doute un des rares mots qu'elle n'a pas employé en dehors de la maison à son retour en France, et la version créole de son enfance est restée ! Mille mercis à Patrick Chamoiseau pour cette magnifique langue orale mise à l'écrit !Ce roman n'est pas un roman policier, pas le moins du monde (aucune enquête), mais c'est la confession, sous forme de quasi-monologue d'un psychopathe devenu Archange vengeur, Négateur, après une enfance difficile et une carrière de militaire. Hypérion Victimaire se confie dans un huis clos saisissant à un flic (dont c'est la toute dernière nuit de service avant la retraite), Eloi Ephraïm Evariste Pilon qui a enclenché son magnéto. La confession d'Hypérion Victimaire n'est pas banale, ni sur le fond, ni sur la forme : il raconte à la fois cette nuit infernale et dingue qui est en train de s'écouler et comment il est devenu ce tueur, cet Archange vengeur et sanguinaire. le lecteur, porté par la voix d'Hypérion (j'imagine très bien ce livre en une version audio), est emporté dans un maelstrom d'une noirceur sans pareille, passant de l'horreur des scènes de crime laissées par Hypérion à la peinture d'une jeunesse en perte de tous référents et plongée dans l'enfer de l'extrême violence. Chamoiseau a construit un récit rigoureux d'une rare efficacité pour nous peindre une Martinique très éloignée de celle des guides touristiques. Quand à la langue choisie, elle est extraordinaire, le monologue d'Hypérion est incroyablement riche, et...
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  • Polars_urbains 14/04/2018
    J’ai toujours aimé la nuit est une étrange confrontation entre un assassin et un inspecteur de la PJ à quelques heures de la retraite, une garde à vue inversée entre Ephraïm, Evariste Pilon, vieux flic féru de Glissant et de Saint John Perse et Hypérion Victimaire, vengeur, qui, le tient sous la menace de son arme. Voici donc l’histoire de Victimaire (les noms propres ont leur importance chez Chamoiseau), archange exterminateur en mission à Fort-de-France, justicier au service des jeunesses perdues par la misère, la violence et le crack, que l’on lit découvre avec horreur tant certaines scènes font frémir avant de ressentir une sorte d’empathie, une fois mieux cernées les activités et les méfaits de ses victimes. Un récit que doit subir une nuit entière « l’inspectère » Pilon, lui qui s’est contenté toute sa carrière de « rêver à une belle enquête qui aurait donné du sens à sa vie policière » et a dû « se réfugier dans les romans policiers pour vivre une vraie chasse aux criminels ». Une descente dans l’abîme et le désespoir le plus noir avant que n’apparaisse une légère lueur. Comme si le crime pouvait mener à la rédemption. Le monologue logorrhéique d’Hypérion Victimaire justifiant sa « mission » (l’inadmissible ne saurait rester impuni) et la cavalcade dans « l’en-ville » qui suit l’un de ses crimes est entrecoupé par les réflexions de Pilon sur l’enquête qu’il menait avant leur face-à-face. Dans ce huis-clos haletant, le temps de l’action et le temps de la narration semblent se confondre dans un vaste tumulte émotionnel jusqu’à l’explosion / explication finale. La structure, complexe, est servie par la plume vive, précise et oh combien lyrique de Patrick Chamoiseau. Les lecteurs retrouveront avec plaisir la langue de Texaco et des autres romans de l’auteur martiniquais avec la diglossie créole-français (« langue maman » et langue cartésienne) qui en est la marque. Qu’est-ce qui relève du bien, qu’est-ce qui tient du mal ? Qu’est-ce qui est juste et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Autant de questions que pose ce livre fort, aussi étonnant que déconcertant. J’ai toujours aimé la nuit est une étrange confrontation entre un assassin et un inspecteur de la PJ à quelques heures de la retraite, une garde à vue inversée entre Ephraïm, Evariste Pilon, vieux flic féru de Glissant et de Saint John Perse et Hypérion Victimaire, vengeur, qui, le tient sous la menace de son arme. Voici donc l’histoire de Victimaire (les noms propres ont leur importance chez Chamoiseau), archange exterminateur en mission à Fort-de-France, justicier au service des jeunesses perdues par la misère, la violence et le crack, que l’on lit découvre avec horreur tant certaines scènes font frémir avant de ressentir une sorte d’empathie, une fois mieux cernées les activités et les méfaits de ses victimes. Un récit que doit subir une nuit entière « l’inspectère » Pilon, lui qui s’est contenté toute sa carrière de « rêver à une belle enquête qui aurait donné du sens à sa vie policière » et a dû « se réfugier dans les romans policiers pour vivre une vraie chasse aux criminels ». Une descente dans l’abîme et le désespoir le plus noir avant que n’apparaisse une légère lueur. Comme si le crime pouvait mener à la rédemption. Le monologue...
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  • OSAIS 01/01/2018
    Ce roman m'a captivée. La construction narrative originale tient en haleine de bout en bout. La qualité du roman est de réussir une alchimie parfaite entre la fiction et le documentaire étayé. Quelle lumineuse idée que d'avoir fait de la nuit un personnage à part entière du roman et d'avoir fait des quartiers foyalais et des alentours de Fort-de-France le théâtre du récit tout aussi familiers d'étranges. Il ressort de ce roman une profonde humanité, une compassion qui réhabilite le lieu, les hommes et les femmes que l'on pensait en perdition. Il ouvre la réflexion et derrière la noirceur savamment orchestrée surgit l'espoir. Chamoiseau signe une nouvelle fois son grand talent. Son roman est nécessaire.
  • Livresque78 18/12/2017
    Voici un roman très noir que nous propose Patrick Chamoiseau aux éditions Sonatine. Un huis clos particulièrement bien narré, qui me permet de découvrir l’écriture de l’auteur. Eloi Ephraïm reçoit à la veille de son départ en retraite, une confession inattendue d’un tueur psychopathe et sanguinaire,  ce tueur c’est Hypérion Victimaire, ancien militaire Martiniquais qui se considère comme étant droit et honnête. Hypérion nous explique comment il est devenu ce tueur, cet archange chargé de rendre ses lettres de noblesse à son île.  Entre Eloï et Hypérion, un point commun, celui de vouloir rendre cette Martinique tant aimée, mais bien évidemment les méthodes ne sont pas les mêmes. Bien qu’Eloï ait été un flic engagé et passionné, à tel point qu’il en a négligé sa vie personnelle, il ne peut qu’écouter avec effarement cette confession hors du commun...
  • coquinnette1974 05/12/2017
    J'ai toujours aimé la nuit, de Patrick Chamoiseau, est un roman que j'ai reçu par net galley et les éditons Sonatine. Il s'agit d'un très bon thriller, bien noir, qui m'a captivé de la première à la dernière page. Une espèce de huit clos très bien écrit, avec des personnages forts, une histoire qui se tient du début à la fin. Nous sommes à La Martinique, bien loin des images de carte postale, avec un regard aiguisé, et très actuel. Beaucoup de noirceur dans ce roman très réussit, et quelle écriture, vraiment un plaisir à lire. Cela m'a donné envie de découvrir d'autres romans de cet auteur. Je donne cinq étoiles à ce très bon thriller, que je recommande chaudement :)
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