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La position
Madeleine Nasalik (traduit par)
Date de parution : 13/03/2014
Éditeurs :
Sonatine

La position

Madeleine Nasalik (traduit par)
Date de parution : 13/03/2014

« Le sens de l’humour, l’intelligence et l’émotion que dégage l’écriture de Meg Wolitzer sont proprement extraordinaires ! » Jeffrey Eugenides

1975. Au plus fort de la révolution sexuelle, Paul et Roz Mellow publient un guide du plaisir amoureux, décrivant la plupart des positions connues, illustré de dessins représentant le couple...

1975. Au plus fort de la révolution sexuelle, Paul et Roz Mellow publient un guide du plaisir amoureux, décrivant la plupart des positions connues, illustré de dessins représentant le couple d’écrivains en action. Lorsque leurs quatre enfants, âgés de 6 à 15 ans, découvrent par hasard le livre, le choc...

1975. Au plus fort de la révolution sexuelle, Paul et Roz Mellow publient un guide du plaisir amoureux, décrivant la plupart des positions connues, illustré de dessins représentant le couple d’écrivains en action. Lorsque leurs quatre enfants, âgés de 6 à 15 ans, découvrent par hasard le livre, le choc est de taille.

2005. À l’occasion d’un projet de réédition du livre, la famille se réunit. Paul et Roz sont aujourd’hui divorcés. Quant aux enfants, qui ont grandi dans un contexte social radicalement différent de celui de leurs parents, ils sont tous, à des degrés divers, marqués par la vie libérée de ces derniers. Après des années de dérive, l’aînée, Holly, s’est réfugiée dans un mariage illusoire ; Michael souffre de dépression chronique et d’impuissance ; Dashiell est gay et militant républicain ; la plus jeune, Claudia, a du mal à quitter le giron familial. Tous sont la proie de contradictions diverses, entre besoin d’être libres et d’être aimés, émancipation et fidélité à leurs racines. Tous se cherchent eux-mêmes dans une société de plus en plus cloisonnée.

Avec cette irrésistible saga familiale, Meg Wolitzer, comparée par le New York Times à Jonathan Franzen et Jeffrey Eugenides, fait son entrée dans la cour des grands. À la fois émouvant, pertinent et follement romanesque, La Position a été élu par le Times comme l’un des meilleurs romans de la décennie.

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EAN : 9782355842429
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355842429
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SabrinaTrublet 06/05/2022
    La position. Meg WOLITZER Les « Mellow », la famille Mellow. Composée des parents et de leurs quatre enfants : Holly, Michaël , Dashiell et Claudia âgés d’environ 14 à 6 ans. Une famille unie, une famille qui s’aime (enfin surtout les parents). Jusqu’au jour où Michaël prend sur l’étagère la plus haute un livre écrit par ses deux parents au titre évocateur « Le plaisir : voyage d’un couple au bout de la volupté ». Ce succès national n’est rien moins que le Kama-Sutra pour lequel en plus les parents Mellow ont posé afin de l’illustrer ! Michaël va appeler ses frères et sœurs pour partager cette découverte qui changera leurs vies à tout jamais. Découvrir cet ouvrage (pour lequel leurs parents sont très sollicités entre conférences et voyages) va avoir un impact négatif terrible qui nous sera raconté 30 ans plus tard dans ce roman. Holly n’est pas heureuse dans sa vie domestique (mais tirée de ses addictions à l’alcool et la drogue), Michaël est dépressif (et impuissant), Dashiell est heureux avec son petit ami mais ce bonheur va être entaché par la maladie et Claudia ne sait pas quoi faire de sa vie… Quant aux parents, après s’être tant aimé et bien ce livre aura raison de leur couple. Un très bon roman de cette auteure que j’apprécie beaucoup. Son écriture est très agréable et elle sait parfaitement raconter les histoires avec des personnages aux caractères affinés. On lit ce roman comme on prendrait des nouvelles d’amis perdus de vue depuis des années. Et la découverte précoce de la sexualité nous montre l’étendue de son impact sur des cerveaux immatures… La position. Meg WOLITZER Les « Mellow », la famille Mellow. Composée des parents et de leurs quatre enfants : Holly, Michaël , Dashiell et Claudia âgés d’environ 14 à 6 ans. Une famille unie, une famille qui s’aime (enfin surtout les parents). Jusqu’au jour où Michaël prend sur l’étagère la plus haute un livre écrit par ses deux parents au titre évocateur « Le plaisir : voyage d’un couple au bout de la volupté ». Ce succès national n’est rien moins que le Kama-Sutra pour lequel en plus les parents Mellow ont posé afin de l’illustrer ! Michaël va appeler ses frères et sœurs pour partager cette découverte qui changera leurs vies à tout jamais. Découvrir cet ouvrage (pour lequel leurs parents sont très sollicités entre conférences et voyages) va avoir un impact négatif terrible qui nous sera raconté 30 ans plus tard dans ce roman. Holly n’est pas heureuse dans sa vie domestique (mais tirée de ses addictions à l’alcool et la drogue), Michaël est dépressif (et impuissant), Dashiell est heureux avec son petit ami mais ce bonheur va être entaché par la maladie et Claudia ne sait pas quoi faire de sa vie… Quant aux parents, après s’être tant aimé et bien ce livre aura raison...
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  • pasiondelalectura 16/11/2021
    Cela a été un vrai plaisir de lecture, une lecture vintage qui est un vrai portrait de génération avec une saga familiale porteuse de tellement de messages pertinents, intelligents, bien analysés et cerise sur le gâteau, véhiculant pas mal d’humour, notes d’humour d’autant remarquable que ce roman touche à des sujets assez tabous. Nous ferons connaissance avec la famille Mellow : Roz et Paul, les parents, puis leurs 4 enfants (qui sont âgés au début du récit) : Holly (15), Michel (13), Dashiell (10) et Claudia (6). C’est une famille épanouie, heureuse, qui habite un quartier cossu et les enfants sont considérés comme le fruit de l’amour de deux adultes qui les considèrent comme étant une lourde responsabilité, et le sexe comme le bonheur suprême. Les parents jouissent d’une entente exceptionnelle dans ces années bénies 1960-1970 quand soufflait alors un vent assez libertaire sur les moeurs sexuelles, entre autres facteurs, grâce à l’avènement de la pilule contraceptive. Et avant que le fléau du SIDA s’annonce une décennie plus tard. Roz et Paul étaient déjà passablement transgresseurs puisque Paul suivait Roz en psychanalyse; Roz avait été abusée sous le nez des parents par un patient de son père, psychiatre. Il est connu que les transferts entre soignant-patient sont défendus. Mais Roz et Paul n’ont écouté que leur instinct quoique en réfléchissant un peu. Environ 15 années après, la famille est solidement bâtie, l’ainée a 15 ans et les parents sont toujours aussi épris, surtout Paul. Ils vivent leur sexualité de façon si intense qu’ils décident d’éditer un livre d’éducation sexuelle qu’ils vont titrer Le plaisir : voyage d’un couple au bout de la volupté, un vrai guide sexuel dans la prude Amérique des années 70. De plus, le livre est largement illustré avec des dessins montrant Madame et Monsieur, très reconnaissables dans toutes les positions du Kama- Sutra; Roz et Paul ont poussé leur savoir faire jusqu’à inventer une position pour les jours de brouille qu’ils appelleront « le pardon électrique ». Cet ouvrage connaitra un succès énorme et le couple Mellow fera partie de toute les émissions télévisées ou conférences sur le sujet. Le drame ce sera quand l’un des enfants Mellow, découvrira un exemplaire caché et le fera voir à toute la fratrie lors d’une réunion convoquée un jour d’absence des parents. Ces enfants vont alors subir une métamorphose aussi fulgurante que frénétique. La notion que les parents n’ont pas de sexe, comme les anges, est un postulat des enfants et l’on imagine l’état de choc des 4 enfants Mellow. Peu de temps après cette découverte, le ménage Mellow va éclater puis divorcer. Elle va se remarier une fois, lui deux fois. Quant aux enfants devenus adultes trentenaires, ce sera une Bérézina affectivo-sexuelle pour chacun d’entre eux. Holly, l’aînée après un passage par les drogues, arrivera à se marier sans amour; Michel, le découvreur du livre souffrira de dépression et secondairement d’impuissance avec tous les médicaments qui lui seront prescrits; Dashiell vivra ouvertement son homosexualité et sera assez préservé jusqu’à…; et la petite Claudia sera la plus atteinte des 4 car elle ne s’aime pas et n’arrive pas à s’épanouir jusqu’à…( j’évite les spoiler pour les futurs lecteurs). Ceci pourrait constituer un salmigondis de choses disparates, mais c’est un récit très bien mené avec des situations parfaitement expliquées. On s’attache beaucoup à cette famille; on rit et on a envie de pleurer avec eux, même si les personnages n’ont pas trop de profondeur. En revanche leur vécu et les circonstances sont parfaitement exposées. C’est un livre jubilatoire, profond et intelligent sur le couple, la sexualité, la responsabilité parentale. Comment se reconstruire après un tel choc psychologique et affectif? Cette lecture vintage m’a rappelé une autre bonne lecture de deux livres de l’écrivain nord américain Evan S. Connell , Mrs Bridge et Mr Bridge.Cela a été un vrai plaisir de lecture, une lecture vintage qui est un vrai portrait de génération avec une saga familiale porteuse de tellement de messages pertinents, intelligents, bien analysés et cerise sur le gâteau, véhiculant pas mal d’humour, notes d’humour d’autant remarquable que ce roman touche à des sujets assez tabous. Nous ferons connaissance avec la famille Mellow : Roz et Paul, les parents, puis leurs 4 enfants (qui sont âgés au début du récit) : Holly (15), Michel (13), Dashiell (10) et Claudia (6). C’est une famille épanouie, heureuse, qui habite un quartier cossu et les enfants sont considérés comme le fruit de l’amour de deux adultes qui les considèrent comme étant une lourde responsabilité, et le sexe comme le bonheur suprême. Les parents jouissent d’une entente exceptionnelle dans ces années bénies 1960-1970 quand soufflait alors un vent assez libertaire sur les moeurs sexuelles, entre autres facteurs, grâce à l’avènement de la pilule contraceptive. Et avant que le fléau du SIDA s’annonce une décennie plus tard. Roz et Paul étaient déjà passablement transgresseurs puisque Paul suivait Roz en psychanalyse; Roz avait été abusée sous le nez des parents par un patient de son père, psychiatre. Il est connu que...
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  • Pluume_Lectures 14/04/2019
    Résumé : 1975. En plein dans le mouvement qui prône la libération sexuelle, un couple publie sa propre version du Kâma-Sûtra. Petite particularité : ils sont les modèles qui illustrent les positions. Lorsque leurs quatre enfants – alors âgés de 6 à 15 ans - tombent sur le livre, chacun restera marqué à sa façon. Les images vont s'imprégner dans leur esprit pour les hanter encore 30 ans plus tard. On pourrait s'attendre à un roman léger et déjanté, mais il n'en est rien. Au contraire, il est question de maladie, de dépression, de rébellion, de séparation. Et surtout des répercussions que peuvent avoir les comportements d'une génération sur la suivante. ••• On aime : • Découvrir ce que sont devenus les six membres de la famille en 2005. Chacun dissimule une souffrance et a quelque chose à nous révéler. • La construction du récit est si limpide qu'on est emporté par les mots de l'auteur. Les histoires sont imbriquées les unes dans les autres avec un fil rouge bien pensé. Quelle fluidité ! • Les personnages sont complexes, chacun a sa part d'ombre et d'aspérité. On apprécie moins : • Les phrases toutes faites et expressions à répétition qui alourdissent la narration.
  • sweetie 10/03/2019
    C'est un roman typiquement américain, de la lignée de Joyce Carol Oates ou de Jonathan Franzen, mais sans le souffle et l'émotion qui caractérisent ces grands écrivains. Le récit débute en 1975, au moment où la fratrie Mellow, Holly, Michael, Dashiell et Claudia découvrent, dans les hauteurs de la bibliothèque familiale, le livre écrit par leurs parents, intitulé « Le plaisir : voyage d'un couple au bout de la volupté ». Paul et Roz Mellow l'ignorent à ce moment, mais ce sera le commencement du lent délitement de leur famille. Les enfants, dont on suivra l'évolution sur plusieurs décennies, connaîtront de nombreuses difficultés personnelles qu'ils relieront toujours à cette enfance « vécue sous l'aile immense de la sexualité » de leurs parents. Je dois dire que j'attendais beaucoup de ce roman bien reçu par la critique, ce qui a sûrement contribué à mon léger sentiment de déception. L'auteure a survolé la psychologie de chacun des protagonistes sans vraiment jamais s'y attarder mais a réussi à me fidéliser jusqu'à la fin. Cette histoire familiale aurait sûrement bénéficié d'un plus grand nombre de pages à l'analyse plus poussée.
  • lagier 01/12/2017
    J’ai eu un peu de mal à m’adapter au style de Meg Wolitzer, et je dois dire que jusqu’à la dernière ligne, il y a eu régulièrement des phrases où j’ai accroché, relisant deux ou trois fois un passage pour en comprendre le sens. Cela m’a vraiment dérangé au début, puis petit à petit je me suis laissé entraîner par l’histoire. C’est une belle tranche de vie familiale. Les enfants sont représentatifs de ce que peut devenir une fratrie, chacun avec son caractère et sa façon de subir l’héritage conscient (il y a du concret avec ce fameux livre) ou non que nous laisse nos parents. Je n’ai vu l’humour dont parlent les critiques, mais le ton est finalement assez léger et on suit avec plaisir les relations entre les membres de la famille Mellow, ainsi que l’impact des choix de vie fait par les parents Paul et Roz sur les enfants. La sexualité y est abordé d’une manière originale, avec comme base la libération des mœurs des années 75 et l’impact que cela a pu avoir sur les générations suivantes. Une sexualité tour à tour sensuelle, érotique, mais aussi mécanique où il est question de corps qui s’emboîtent et s’ajustent. La mécanique du couple Mellow est très bien décrite. L’amour trop fort peut étouffer. Tout savoir de l’autre et ne plus avoir de jardin secret peut tuer l’amour. J’ai trouvé intéressant comment est disséqué l’éclatement du couple Mellow, qui au début semble avoir tout pour durer, et pouvait même faire envie dans sa complicité sexuelle, mais où Paul ne se rend finalement pas compte qu’il étouffe sa compagne sous regard trop adorateur. Et que cette complicité des corps ne laisse finalement (peut-être) pas assez de place à la part animale et non réfléchi de la sexualité. On ne peut en général pas se représenter ses parents en train de faire l’amour. Mais qu’en est-il quand des enfants tombent sur un livre où leurs parents sont peint en actions sous tous les angles. La question a dû se poser bien plus de fois de nos jours, où finalement la sexualité s’affiche beaucoup plus que dans ces années 75 pudiques ou les Mellow était des précurseurs. Je vous conseille de vous laisser embarquer dans cette aventure familiale. C’est un bon moment assuré.J’ai eu un peu de mal à m’adapter au style de Meg Wolitzer, et je dois dire que jusqu’à la dernière ligne, il y a eu régulièrement des phrases où j’ai accroché, relisant deux ou trois fois un passage pour en comprendre le sens. Cela m’a vraiment dérangé au début, puis petit à petit je me suis laissé entraîner par l’histoire. C’est une belle tranche de vie familiale. Les enfants sont représentatifs de ce que peut devenir une fratrie, chacun avec son caractère et sa façon de subir l’héritage conscient (il y a du concret avec ce fameux livre) ou non que nous laisse nos parents. Je n’ai vu l’humour dont parlent les critiques, mais le ton est finalement assez léger et on suit avec plaisir les relations entre les membres de la famille Mellow, ainsi que l’impact des choix de vie fait par les parents Paul et Roz sur les enfants. La sexualité y est abordé d’une manière originale, avec comme base la libération des mœurs des années 75 et l’impact que cela a pu avoir sur les générations suivantes. Une sexualité tour à tour sensuelle, érotique, mais aussi mécanique où il est question de corps qui s’emboîtent et...
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