Lisez! icon: Search engine
L'Antichambre du Bon Dieu
Annie Degroote (préface de)
Collection : Terres de France
Date de parution : 04/10/2018
Éditeurs :
Presses de la cité

L'Antichambre du Bon Dieu

Annie Degroote (préface de)
Collection : Terres de France
Date de parution : 04/10/2018
Patou, c’est l’idiot du village. Il a grandi dans ces terres du Nord, entre marais et champs aux sillons interminables. Seul son cheval Chico a su adoucir la solitude de ses jours. Puis est arrivée la jolie Isabelle. Qu’est-ce qui vaudra à Patou d’être condamné à mort, en 1863, à la prison d’Arras ?
Patou ne parle pas et ne s’exprime qu’à travers le rire. Il grandit auprès de sa grand-mère et de son père, un gueux habitant dans les misérables baraquements d’un marais... Patou ne parle pas et ne s’exprime qu’à travers le rire. Il grandit auprès de sa grand-mère et de son père, un gueux habitant dans les misérables baraquements d’un marais où il cultive des endives dans leur village d’Oignies.
Patou tue le temps en compagnie de son cheval Chico, un cabossé...
Patou ne parle pas et ne s’exprime qu’à travers le rire. Il grandit auprès de sa grand-mère et de son père, un gueux habitant dans les misérables baraquements d’un marais où il cultive des endives dans leur village d’Oignies.
Patou tue le temps en compagnie de son cheval Chico, un cabossé de la vie comme lui, quand surgit Isabelle, fille d’un instituteur des Flandres venu alphabétiser les ouvriers des mines. Depuis peu, grâce au charbon, le Pas-de-Calais est un bassin minier d’envergure. Patou et Isabelle se lient d'amitié. Mais l’amour qu’Isabelle aura pour un ingénieur de la compagnie des mines les éloignera un temps.
Patou se retrouve seul avec son cheval pour l’accompagner dans ses jeux bucoliques. Aussi, quand, le jour de ses vingt ans, son père vend Chico à un homme de la compagnie minière, c’est pour Patou une trahison et un déchirement.
Il n’a plus qu’une idée en tête : le retrouver. Ainsi commence pour Patou une descente au fond des mines et dans les enfers…
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782258152175
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258152175
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Valmyvoyou_lit 19/08/2020
    Le prologue indique qu’un drame s’est produit. En 1863, Patrick Crombez, âgé de vingt ans, est condamné à mort. Emmanuel Prost retrace la chronologie des évènements qui ont abouti à cette tragédie. Patrick, que tout le monde appelle Patou, est né en 1843, le cordon ombilical coincé autour du cou. Sa grand-mère lui a sauvé la vie, mais sa mère est morte en couches. Patou ne parle pas, il ne s’exprime que par des rires, des onomatopées et des ricanements. Considéré par tous comme l’idiot du village, sa vie s’éclaire lorsqu’il rencontre Isabelle. L’adolescente est la fille de l’instituteur, employé par les mines, avec pour objectif d’alphabétiser les mineurs. En 1858, le Pas-de-Calais est devenu un important bassin minier. Avant cette rencontre, un être avait aussi changé la vie de Patou : Chico, un poulain que le jeune garçon a sauvé, à la naissance. Entre les deux, une relation forte s’établit. Aussi, lorsque son père lui arrache son ami, en le vendant à la compagnie minière, Patou décide de s’y faire embaucher. Même si sa grand-mère est attachée à lui, Patou a eu une enfance solitaire. La naissance de Chico et sa rencontre avec Isabelle sont ses premières vraies expériences de respect et de tolérance pour sa différence. Ses deux amis, humain et animal, l’acceptent comme il est et l’aiment pour celui qu’il est. Cependant, Emmanuel Prost n’a pas choisi la facilité : mes sentiments envers Patou sont très ambivalents. Il m’a parfois émue, mais aussi choquée et révoltée, puis, j’ai essayé de tenir compte du contexte et de son environnement. Est-on coupable du mal que l’on veut faire, que l’on passe à l’acte ou non ? L’entourage, n’est-il pas responsable s’il n’explique pas le bien et le mal à un enfant ? Je n’ai pas toujours été d’accord avec les choix des personnages, mais la magie de la lecture, quand vous êtes fan d’une plume, comme je le suis de celle d’Emmanuel Prost, fait que l’auteur vous emmène là où il le désire, tant vous aimez sa manière de le faire, et vous écoutez sa lecture des faits. Et au final, vous vous rendez compte que votre cœur a une vision différente de celle de votre raison. Comme dans ses romans précédents, Emmanuel Prost rend hommage à la région du Nord, chère à son cœur… et au mien. J’y suis née […] La suite sur mon blog... Le prologue indique qu’un drame s’est produit. En 1863, Patrick Crombez, âgé de vingt ans, est condamné à mort. Emmanuel Prost retrace la chronologie des évènements qui ont abouti à cette tragédie. Patrick, que tout le monde appelle Patou, est né en 1843, le cordon ombilical coincé autour du cou. Sa grand-mère lui a sauvé la vie, mais sa mère est morte en couches. Patou ne parle pas, il ne s’exprime que par des rires, des onomatopées et des ricanements. Considéré par tous comme l’idiot du village, sa vie s’éclaire lorsqu’il rencontre Isabelle. L’adolescente est la fille de l’instituteur, employé par les mines, avec pour objectif d’alphabétiser les mineurs. En 1858, le Pas-de-Calais est devenu un important bassin minier. Avant cette rencontre, un être avait aussi changé la vie de Patou : Chico, un poulain que le jeune garçon a sauvé, à la naissance. Entre les deux, une relation forte s’établit. Aussi, lorsque son père lui arrache son ami, en le vendant à la compagnie minière, Patou décide de s’y faire embaucher. Même si sa grand-mère est attachée à lui, Patou a eu une enfance solitaire. La naissance de Chico et sa rencontre avec Isabelle sont ses premières vraies expériences de respect et...
    Lire la suite
    En lire moins
  • alainfabre 24/03/2019
    Un bon roman est, pour moi, celui dans lequel on entre et on oublie sa propre vie, son époque et tout ce qui nous entoure. Emmanuel PROST est de ces excellents écrivains dont les œuvres correspondent à cette définition. « L’antichambre du bon Dieu » ne déroge pas à cette règle et, dès qu’on a commencé la lecture on est pris par l’histoire de ce PATOU condamné à mort en ce milieu du XIXème siècle. Qu’est-ce qui a pu entraîner cette condamnation d’un garçon que le destin n’a guère épargné ? Emmanuel PROST nous fait vivre, avec sa grande sensibilité et souvent avec poésie, les circonstances dramatiques de sa naissance et de son enfance avec la seule affection de « Mamina », sa grand-mère. On a de la peine de le voir rejeté comme « idiot du village » qui ne sait communiquer que par le rire. On est heureux de partager cette amitié avec Isabelle la fille d’un des personnages les plus importants de ce village. On comprend sa relation fusionnelle avec « Chico » le cheval avec lequel il partage les meilleurs moments de sa vie. Une fois encore, l’auteur nous plonge dans l’univers de la région Nord, Pas-de-Calais et dans son histoire en évoquant, en bon historien, les premières années de l’exploitation minière du charbon et les faits politiques. Le fait que ce roman se déroule dans les dernières décennies du XIXème siècle, le style de l’auteur et la recherche des raisons du comportement des personnages par l’influence du milieu où ils vivent nous font immédiatement penser aux naturalistes. Et ceci, pour moi, est une qualité. Une qualité que reconnait Annie DEGROOTE qui a préfacé l’ouvrage. Un roman qu’il faut avoir lu et qui reste dans l’esprit du lecteur. Un bon roman est, pour moi, celui dans lequel on entre et on oublie sa propre vie, son époque et tout ce qui nous entoure. Emmanuel PROST est de ces excellents écrivains dont les œuvres correspondent à cette définition. « L’antichambre du bon Dieu » ne déroge pas à cette règle et, dès qu’on a commencé la lecture on est pris par l’histoire de ce PATOU condamné à mort en ce milieu du XIXème siècle. Qu’est-ce qui a pu entraîner cette condamnation d’un garçon que le destin n’a guère épargné ? Emmanuel PROST nous fait vivre, avec sa grande sensibilité et souvent avec poésie, les circonstances dramatiques de sa naissance et de son enfance avec la seule affection de « Mamina », sa grand-mère. On a de la peine de le voir rejeté comme « idiot du village » qui ne sait communiquer que par le rire. On est heureux de partager cette amitié avec Isabelle la fille d’un des personnages les plus importants de ce village. On comprend sa relation fusionnelle avec « Chico » le cheval avec lequel il partage les meilleurs moments de sa vie. Une fois encore, l’auteur nous plonge dans l’univers de la région Nord, Pas-de-Calais et dans son...
    Lire la suite
    En lire moins
  • ingridfasquelle 02/03/2019
    Passionné de littérature et de cinéma, Emmanuel Prost a rapidement été attiré par la volonté d'écrire : il s'essaye d'abord aux nouvelles avec Concerto sur le Sornin, puis il vient au roman. Tout d’abord publié aux éditions De Borée avec La descente des anges (2014), Les enfants de Gayant (2015) puis Un été 48 (2016), il continue aujourd’hui à rendre hommage à l’ex-bassin minier artésien. Publié aux éditions Presses de la Cité, son dernier roman, L’antichambre du bon dieu, est un hommage tendre, émouvant et sincère à l’histoire de sa région d’adoption et à sa population. Avec ce quatrième roman, Emmanuel Prost signe une histoire poignante, à l’époque où le Pas-de-Calais devient le bassin minier. Il entraîne le lecteur sur les pas de Patou, un simple d’esprit, dont le cheval Chico est l’unique compagnon de jeu. Considéré comme un indésirable, Patou, dont le rire n’attire que les railleries, l’incompréhension et la haine de ses semblables, trouve refuge entre les champs d’endives de son père et les marais environnants aux légendes endormies… Mais à l’époque où les campagnes sont peu à peu grignotées par les cités minières, des ouvriers arrivent de toute la région pour travailler dans les mines et laisser un avenir meilleur à leurs descendants. Patou fait alors la connaissance de la jolie et intrépide Isabelle, la fille d’un instituteur venu des Flandres pour alphabétiser les mineurs. Ainsi commence l’histoire d’amitié inattendue mais sincère entre Isabelle et Patou. Des rires en guise de mots, des sentiments purs, toujours flanqués de Chico, ils couleront ensemble des jours de bonheur et de complicité enfantine avant que Patou ne plonge inexorablement dans l’enfer de la mine, de la sueur et des Gueules Noires… Si l’histoire de l’attendrissant Patou est avant tout une quête d’amour, un appel au respect, à la dignité et au droit à la différence, pour le fondu d’histoire locale qu’est Emmanuel Prost, c’est aussi l’occasion de se replonger dans les traditions et le savoir-faire d’une région qui l’a adopté et qu’il a appris à connaître. L’antichambre du bon dieu est un roman de terroir qui se réclame tout autant du document historique que de la chronique villageoise. Grâce à une documentation précise et rigoureuse, l’auteur fait revivre tout un pan de l’histoire du Nord de la France, à une époque cruciale où l’explosion des grandes fortunes et l’industrialisation provoquent inquiétudes, doutes, grèves et colères chez les mineurs. On y retrouve un univers proche de celui de Germinal, une peinture sociale très fidèle de ce que pouvait être le quotidien, le rude labeur et la souffrance des mineurs. Organisant son récit comme un roman à suspense, Emmanuel Prost signe avec L’antichambre du bon dieu un vibrant plaidoyer en faveur des déshérités et des exploités. C’est passionnant de bout en bout !Passionné de littérature et de cinéma, Emmanuel Prost a rapidement été attiré par la volonté d'écrire : il s'essaye d'abord aux nouvelles avec Concerto sur le Sornin, puis il vient au roman. Tout d’abord publié aux éditions De Borée avec La descente des anges (2014), Les enfants de Gayant (2015) puis Un été 48 (2016), il continue aujourd’hui à rendre hommage à l’ex-bassin minier artésien. Publié aux éditions Presses de la Cité, son dernier roman, L’antichambre du bon dieu, est un hommage tendre, émouvant et sincère à l’histoire de sa région d’adoption et à sa population. Avec ce quatrième roman, Emmanuel Prost signe une histoire poignante, à l’époque où le Pas-de-Calais devient le bassin minier. Il entraîne le lecteur sur les pas de Patou, un simple d’esprit, dont le cheval Chico est l’unique compagnon de jeu. Considéré comme un indésirable, Patou, dont le rire n’attire que les railleries, l’incompréhension et la haine de ses semblables, trouve refuge entre les champs d’endives de son père et les marais environnants aux légendes endormies… Mais à l’époque où les campagnes sont peu à peu grignotées par les cités minières, des ouvriers arrivent de toute la région pour travailler dans les mines et laisser un avenir...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Entre2Livres 17/11/2018
    J’aime beaucoup les romans d’Emmanuel Prost, il a une plume magnifique et sait nous faire voyager. J’attendais, donc, la sortie avec impatience de ce roman. Après une très belle préface d’Annie Degroote, me voilà voyageant dans le temps… Un prologue nous fait connaitre le sort tragique de Patou : le simple d’esprit. On va ensuite remonter encore un peu les années afin de découvrir sa vie depuis la rencontre de ses parents, et savoir ce qui l’a amené à cette sentence. L’histoire se déroule dans le Pas de Calais, entre 1842 et l’épilogue en 1902. Emmanuel nous fait découvrir les lieux et un contexte historique que l’ont voit bien documenté. Le roman n’a pas forcement répondu à ce que j’avais envisagé de cette histoire, du coup j’ai été surprise voire même déçue dans un premier temps, mais voilà la force d’Emmanuel, malgré tout, il a réussi à en faire un coup de cœur ! On alterne les périodes sombres et lumineuses. On s’attache à Raoul, ce père qui n’était pas préparé à élever un fils seul et encore moins différent. « Ah, Patou ! Patou ! Patou ! Y a pas à dire, il lui va bien, c’nom-là ! Parce que pour sûr qu’il a pas tout ! ». On s’attache à Mamina, qui affectionne beaucoup Patou, son petit-fils, mais qui craint également ses actions. Et Patou, qui a son rire pour seul moyen de communication mais qui comprend ce qu’on lui dit. Son amie et son cheval sont les seuls joies de ce jeune homme. Les bons cotés mais également les mauvais cotés des hommes sont très bien relatés. J’ai terminé ce livre avec les larmes sur mes joues ! Un conseil, lisez-le ! Merci Emmanuel pour ce merveilleux moment ! J’aime beaucoup les romans d’Emmanuel Prost, il a une plume magnifique et sait nous faire voyager. J’attendais, donc, la sortie avec impatience de ce roman. Après une très belle préface d’Annie Degroote, me voilà voyageant dans le temps… Un prologue nous fait connaitre le sort tragique de Patou : le simple d’esprit. On va ensuite remonter encore un peu les années afin de découvrir sa vie depuis la rencontre de ses parents, et savoir ce qui l’a amené à cette sentence. L’histoire se déroule dans le Pas de Calais, entre 1842 et l’épilogue en 1902. Emmanuel nous fait découvrir les lieux et un contexte historique que l’ont voit bien documenté. Le roman n’a pas forcement répondu à ce que j’avais envisagé de cette histoire, du coup j’ai été surprise voire même déçue dans un premier temps, mais voilà la force d’Emmanuel, malgré tout, il a réussi à en faire un coup de cœur ! On alterne les périodes sombres et lumineuses. On s’attache à Raoul, ce père qui n’était pas préparé à élever un fils seul et encore moins différent. « Ah, Patou ! Patou ! Patou ! Y a pas à dire, il lui va bien, c’nom-là ! Parce que...
    Lire la suite
    En lire moins
  • purgi89 10/10/2018
    Cela va bientôt faire 3 ans que je lis les romans d'Emmanuel Prost. Après avoir lu ses premières parutions qui ont toutes été des coups de cœur (avec une préférence pour La descente des anges qui pour moi reste LE roman qui m'aura fait découvrir Emmanuel), il me tardait de lire ses nouveaux romans. C'est donc avec impatience que j'attendais L'Antichambre du bon Dieu.  Ce roman c'est l'histoire de Patrick Combez dit Patou ou l'idiot du village. Sa mère est morte en couche, il a été élevé par sa grand-mère et un peu par son père. Ce dernier passait plus de temps à l'enguirlander et l'insulter que de lui donner affection et tendresse. Car Patou est un enfant particulier. Il ne parle pas, et pour s'exprimer il rit. Il vit proche des marais dans des baraquements de bois insalubres avec son père qui est le pestiféré du village. L'histoire commence en 1862 suite à la condamnation à mort de Patou. Que s'est-il passé pour qu'il soit condamné à une si lourde peine?  Patou va toujours être un enfant solitaire jusqu'au jour où la jument de son père met bat d'un poulain mort-né. Enfin c'est ce que pense Raoul le père de Patou quand il va laisser ce dernier surveiller la jument. Car le lendemain matin, il va trouver le poulain sur ses 4 pattes, plein de vie. Chico va dorénavant embellir un peu la vie de Patou. Ces deux-là sont des écorchés de la vie et se sont bien trouvés.  Et puis Patou va rencontrer Isabelle, qui va devenir sa meilleure amie. Pourtant, Isabelle est issue d'une famille plutôt noble et vit au château de la ville. Pas vraiment le style à fricoter avec l'idiot du village. Patou quant à lui va tomber amoureux d'Isabelle. Emmanuel Prost a le don de créer des personnages atypiques et toujours attachants. Il fallait le faire, trouver une histoire qui met en scène un attardé et nous le rendre des plus touchants. L'époque où se situe le roman y fait aussi beaucoup. Dans ce livre, l'histoire va se situer 50 ans après la Révolution française jusqu'au début du 20ème siècle.  Comme toujours les faits historiques sont très bien présentés. L'auteur fait des clins d'œil à des personnages historiques ou des faits marquants de l'Histoire (la guillotine, les différents remaniements politiques de la France, l'ouverture des premières mines dans le Nord de la France....).Le Nord est donc encore une fois de plus le lieu principal de cette histoire. Lieu qui est cher à notre auteur.  Les sentiments humains sont toujours très bien développés. L'émotion qui se dégage de cette histoire est omniprésente tout au long du roman. J'ai eu beaucoup de mal à poser ce livre et à laisser de côté les personnages et l'histoire. Et une fois fini, je suis triste de ne plus les retrouver au cours de séance de lecture.  J'avais déjà comparé le style de l'auteur avec Zola, Süskin et Steinbeck et j'ai encore une fois retrouvé tous les ingrédients de ces grands auteurs dans L'Antichambre du bon Dieu. Il m'a surtout fait penser à Des souris et des hommes par rapport au personnage de Patou. C'est donc encore une fois un immense coup de cœur. Emmanuel nous offre une fois de plus un roman magnifique qui restera gravé dans nos esprits un bon bout de temps! Cela va bientôt faire 3 ans que je lis les romans d'Emmanuel Prost. Après avoir lu ses premières parutions qui ont toutes été des coups de cœur (avec une préférence pour La descente des anges qui pour moi reste LE roman qui m'aura fait découvrir Emmanuel), il me tardait de lire ses nouveaux romans. C'est donc avec impatience que j'attendais L'Antichambre du bon Dieu.  Ce roman c'est l'histoire de Patrick Combez dit Patou ou l'idiot du village. Sa mère est morte en couche, il a été élevé par sa grand-mère et un peu par son père. Ce dernier passait plus de temps à l'enguirlander et l'insulter que de lui donner affection et tendresse. Car Patou est un enfant particulier. Il ne parle pas, et pour s'exprimer il rit. Il vit proche des marais dans des baraquements de bois insalubres avec son père qui est le pestiféré du village. L'histoire commence en 1862 suite à la condamnation à mort de Patou. Que s'est-il passé pour qu'il soit condamné à une si lourde peine?  Patou va toujours être un enfant solitaire jusqu'au jour où la jument de son père met bat d'un poulain mort-né. Enfin c'est ce que pense Raoul le père de Patou quand il...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité de la collection Terres de France
Découvrez des histoires riches des couleurs de nos régions et des saveurs d'antan pour de magnifiques moments de lecture.