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Le Roi Lear
Gilles Monsarrat (traduit par, préface de), Gilles Monsarrat (traduit par, préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 08/07/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Roi Lear

Gilles Monsarrat (traduit par, préface de), Gilles Monsarrat (traduit par, préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 08/07/2021

Une édition bilingue du classique Le Roi Lear de William Shakespeare dans sa version intégrale, avec une traduction inédite en poche de Gilles Monsarrat, adoubée par Pierre Assouline.

Pour prévenir l’éclatement d’une guerre civile, le roi Lear décide de diviser son royaume entre ses trois filles. La plus large part sera offerte à celle qui lui déclarera le...

Pour prévenir l’éclatement d’une guerre civile, le roi Lear décide de diviser son royaume entre ses trois filles. La plus large part sera offerte à celle qui lui déclarera le mieux son amour.
Les deux aînées, hypocrites, flattent leur père ; la benjamine, Cordélie, se montre plus réservée. Blessé dans son...

Pour prévenir l’éclatement d’une guerre civile, le roi Lear décide de diviser son royaume entre ses trois filles. La plus large part sera offerte à celle qui lui déclarera le mieux son amour.
Les deux aînées, hypocrites, flattent leur père ; la benjamine, Cordélie, se montre plus réservée. Blessé dans son orgueil, Lear déshérite la seule qui l’aime d’un amour véritable et, bientôt abandonné de tous, sombre dans la folie.
Écrit entre 1603 et 1606, Le Roi Lear compte parmi les plus grands classiques de la littérature mondiale. Ce volume en propose à la fois une traduction inédite en poche par l’un des plus grands spécialistes français de Shakespeare, Gilles Monsarrat, et le texte original dans l’édition d’Oxford.

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EAN : 9782221258903
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221258903
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ducol 14/02/2024
    tempête sur le royaume, tempête dans le crâne du Roi Lear qui a ouvert la boite de Pandore. Cordelia sa fille préférée est intègre mais elle ne cherche pas à enrober son discours de la flatterie que le Roi Lear aime à entendre. Goneril et Regane n'ont pas les mêmes scrupules, et ce sera à qui la plus flatteuse... avant de devenir la plus rusée pour emporter la mise du royaume. Voilà mon deuxième Shakespeare, et une fois encore je suis surpris de l'écart qu'il y a entre l'image corsetée que j'en avais, et la modernité du texte. Si un projet de film se présentait, ce serait un mix de Tarantino et Ozon.
  • Darlic 08/06/2023
    Idée de départ / Accroche du début de livre : 8/10 Développement des personnages : 8/10 Style de l'écriture : 7/10 Rendu de l'histoire : 7/10 Total 30/40 Babelio 4/5 Le roi Lear, l’œuvre de Shakespeare la plus complexe sur plusieurs aspects. D’abord l’auteur nous avait habitué à des trames moins fouillées avec plus de malveillance et de complots. Il faut un certain temps pour arriver à plonger dans le roi Lear. Certes les thèmes abordés sont intéressants. Notamment les relations entre un père et ses filles. Un roi vieux et fatigué guetté par la folie qui veut léguer son royaume. Une guerre qui se profile à l’horizon. On ne peut pas dire qu’il ne se passe rien dans cette œuvre, toutefois j’ai moins accroché sur les personnages que d’habitude.
  • cami_mondo 15/12/2022
    Lear sent la mort venir. Il décide alors de céder son royaume de son vivant à ses filles, et en même temps son pouvoir de roi, mais à une condition : que ses filles lui déclarent tout leur amour. Si Goneril et Regan lui adressent le discours qu’il attendait, Cordelia (sa préférée) lui déclare qu’elle ne peut lui offrir tout son amour. Lear devra partager l’amour de Cordelia avec son futur époux. Fou de rage, le cœur brisé par sa propre fille, Lear déshérité Cordelia, qui part avec son époux, le Roi de France. Ses sœurs se partagent alors le royaume de leur père qui sombre peu à peu dans la sénilité et la folie… Une magnifique pièce de théâtre. Entre stratégie politique et liens familiaux, le désir de pouvoir sera-t-il plus fort ? Nouvelle traduction d’Olivier Cadiot
  • PrinceEndymion 17/04/2022
    Dans la Grande-Bretagne des temps préchrétiens, le roi Lear, âgé, décide de confier à chacune de ses filles une partie de son royaume, et de les départager par une joute verbale afin de connaître les sentiments qu'elles lui portent. Les deux aînées, par leurs flagorneries, parviennent à duper leur père. La benjamine, Cordélia, préfère jouer cartes sur table, et sa réponse déchaîne l'ire de son père qui la chasse et la déshérite. Et les conséquences seront dévastatrices. Le théâtre de William Shakespeare est unique et inimitable. Toutefois, Le Roi Lear, à bien des égards, se rapproche beaucoup de la tragédie grecque: nous retrouvons le topos de l'illustre famille royale confrontée aux écrasantes forces d'un destin implacable, et certaines scènes de la pièce rappellent Œdipe cheminant aux côtés de sa fille Antigone, et la mort de cette dernière... Je pourrais également vous parler des intrigues de cour qui viennent ponctuer la pièce, d'un fils illégitime complotant dans l'ombre afin d'évincé tous ses adversaires... Mais quel portrait de souverain la pièce abrite-t-elle? S'agit-il d'un orgueilleux aveugle, et blessé? Ou bien d'une chute dans la folie? Je garde encore en mémoire la réplique du fou à Lear (acte I, scène 5): "Tu ferais un bouffon parfait". Car, au début de la pièce, Lear nous est présenté comme un être dont l'intellect s'étiole. "Qui est-ce qui peut me dire qui je suis?", demande Lear dans le premier acte. Le fou (dont les paroles traduisent une certaine sagacité) lui répond: "L'ombre de Lear"! Toujours est-il que le Roi Lear est une pièce somptueuse et stupéfiante: la traduction de François Victor Hugo rend justice à la plume de Shakespeare, malgré quelques exubérances. On est sidéré par les scènes qui se déroulent dans les plaines balayées par des ouragans; la pièce oscille entre la tragédie et l'élégie. William Shakespeare nous met en garde contre les dangers d'une ambition démesurée, d'un orgueil pernicieux qui pourraient nous conduire à notre propre perte. Je dois avouer que cette pièce se lit comme un roman: les coups de théâtre étaient si nombreux que je ne me suis nullement ennuyé! Je ne compte plus les fois où je suis resté sidéré devant l'évolution des personnages, les découvertes qui s'accumulaient et la tournure des événements. Le lyrisme m'a surpris. Oui, oui, le lyrisme peut tout à fait se manifester au théâtre : que dire de ces tirades exaltées, de la prépondérance de la thématique de la filiation ? On pourrait même affirmer que la pièce est en avance sur son temps, car on y retrouve des éléments qui rappellent le courant Sturm und Drang (tempête et passion, en Allemand); le courant Sturm und Drang s'est développé en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle et prônait un retour à la nature au détriment de la civilisation. Et dans Le roi Lear, lorsque nous assistons à la déchéance du roi, ce dernier va trouver refuge sur une lande hostile et isolée, tant la trahison de ceux auxquels il faisait confiance le dévaste. J'aime beaucoup l'idée de changer de décor au fils des scènes qui est typique de William Shakespeare : cela me donne la sensation que l'intrigue n'est pas figée. Dans la Grande-Bretagne des temps préchrétiens, le roi Lear, âgé, décide de confier à chacune de ses filles une partie de son royaume, et de les départager par une joute verbale afin de connaître les sentiments qu'elles lui portent. Les deux aînées, par leurs flagorneries, parviennent à duper leur père. La benjamine, Cordélia, préfère jouer cartes sur table, et sa réponse déchaîne l'ire de son père qui la chasse et la déshérite. Et les conséquences seront dévastatrices. Le théâtre de William Shakespeare est unique et inimitable. Toutefois, Le Roi Lear, à bien des égards, se rapproche beaucoup de la tragédie grecque: nous retrouvons le topos de l'illustre famille royale confrontée aux écrasantes forces d'un destin implacable, et certaines scènes de la pièce rappellent Œdipe cheminant aux côtés de sa fille Antigone, et la mort de cette dernière... Je pourrais également vous parler des intrigues de cour qui viennent ponctuer la pièce, d'un fils illégitime complotant dans l'ombre afin d'évincé tous ses adversaires... Mais quel portrait de souverain la pièce abrite-t-elle? S'agit-il d'un orgueilleux aveugle, et blessé? Ou bien d'une chute dans la folie? Je garde encore en mémoire la réplique du fou à Lear (acte I, scène 5): "Tu ferais...
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  • Krissie78 23/11/2021
    « Le Roi Lear » est souvent citée comme la pièce la plus aboutie de William Shakespeare. Ecrite après le règne d’Elisabeth 1ère, pendant le règne de son successeur Jacques 1er, alors que le pays était en guerre contre les espagnols, elle réunit les questionnements d’une nation troublée. Las du pouvoir Lear veut laisser le pouvoir à celle de ses filles qui s’en montrera la plus digne selon ses critères, c’est-à-dire celle qui lui montrera le plus son amour. Goneril et Regane se lancent dans un discours exagéré et mensonger là où la benjamine et préférée de Lear, Cordelia, refuse de jouer le jeu de la flatterie et choisit la sincérité. Lear la bannit et lègue son royaume à parts égales aux deux ainées…qui ne tardent pas à le mettre à la porte. Lear errera jusqu’à retrouver Cordelia mais ne pourra la sauver de la pendaison et mourra près d’elle. Parallèlement le comte de Gloster est confronté aux aspirations de ses deux fils, l’un légitime, l’autre bâtard. L’un sera fidèle au père, l’autre le trahira. Les trois mourront. Et puis il y a Kent, le fidèle serviteur rejeté par Lear, qui restera son ombre protectrice. Avec Le Roi Lear le barde aborde la question du pouvoir dans sa globalité, et se penche sur sa dimension éthique. Au travers chacun des personnages il questionne l’ambition, la loyauté, l’abnégation de soi, la solidarité. A la folie de Lear et d’Edmond Shakespeare oppose la sagesse de Kent et de Cordelia. Et si Gloster devient aveugle physiquement ce n’est que pour mieux répondre à l’aveuglement de Lear face aux sentiments des êtres qui l’entourent. Les rôles sont perpétuellement inversés, tel le fou du roi qui gouverne avec plus d’entendement que le roi qui n’entend plus rien à la notion de gouverner. Vengeance, duplicité, double sens, manipulation : notre vision de l’Angleterre de Lear est démultipliée. Mais si c’est la notion de pouvoir qui est au cœur du début de la pièce, progressivement c’est la condition de l’être humain face à la mort qui prend le pas sur la réflexion, laissant paraître toutes les ambiguïtés de l’esprit et ses réactions parfois contradictoires face à l'inéluctable. Un texte dense et intense qui fascine. Lear est un personnage complexe auquel tous les comédiens veulent se frotter avec l’âge, chacun en donnant sa vision. Un rôle exigeant et difficile. « Le Roi Lear » est souvent citée comme la pièce la plus aboutie de William Shakespeare. Ecrite après le règne d’Elisabeth 1ère, pendant le règne de son successeur Jacques 1er, alors que le pays était en guerre contre les espagnols, elle réunit les questionnements d’une nation troublée. Las du pouvoir Lear veut laisser le pouvoir à celle de ses filles qui s’en montrera la plus digne selon ses critères, c’est-à-dire celle qui lui montrera le plus son amour. Goneril et Regane se lancent dans un discours exagéré et mensonger là où la benjamine et préférée de Lear, Cordelia, refuse de jouer le jeu de la flatterie et choisit la sincérité. Lear la bannit et lègue son royaume à parts égales aux deux ainées…qui ne tardent pas à le mettre à la porte. Lear errera jusqu’à retrouver Cordelia mais ne pourra la sauver de la pendaison et mourra près d’elle. Parallèlement le comte de Gloster est confronté aux aspirations de ses deux fils, l’un légitime, l’autre bâtard. L’un sera fidèle au père, l’autre le trahira. Les trois mourront. Et puis il y a Kent, le fidèle serviteur rejeté par Lear, qui restera son ombre protectrice. Avec Le Roi Lear le barde aborde...
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