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L'ombre du sabre
Karine Reignier-Guerre (traduit par)
Date de parution : 03/11/2016
Éditeurs :
Les Escales

L'ombre du sabre

Karine Reignier-Guerre (traduit par)
Date de parution : 03/11/2016
Aussi puissant et violent qu’une tragédie grecque, un roman coup de poing sur les ravages intimes de la guerre.
 
Tchétchénie, années 1990. Alexei, jeune reporter, couvre l’occupation d’un village des montages tchétchènes par l’armée russe. Au camp, il partage le quotidien des soldats fait de moments de grande violence... Tchétchénie, années 1990. Alexei, jeune reporter, couvre l’occupation d’un village des montages tchétchènes par l’armée russe. Au camp, il partage le quotidien des soldats fait de moments de grande violence comme de terrible ennui.  Lors de son séjour, Alexei rencontre Zeliha, l’instutrice du village, une femme forte, la seule à... Tchétchénie, années 1990. Alexei, jeune reporter, couvre l’occupation d’un village des montages tchétchènes par l’armée russe. Au camp, il partage le quotidien des soldats fait de moments de grande violence comme de terrible ennui.  Lors de son séjour, Alexei rencontre Zeliha, l’instutrice du village, une femme forte, la seule à tenir tête aux soldats et dont il tombe immédiatement amoureux. Il vit avec elle quelques instants volés dans le plus grand secret. Quand les rebelles tchétchènes bombardent le camp, les soldats mènent une expédition punitive et commettent l’irréparable sous les yeux impuissants d’Alexei.
Des années plus tard, Alexei vit à Istanbul. Un jour, il rencontre Zeliha accompagnée de sa fille Dilara, adolescente troublée attirée par le djihad.  Dilara sent vite que ce vieil ami peut lui apprendre la vérité sur ce père dont elle ignore tout et dont sa mère se refuse à parler.  Quand elle comprend le secret de sa mère, Dilara disparaît, prête à tout pour venger sa mère.
Alexei, qui porte la culpabilité de sa lâcheté, accepte d’aller chercher Dilara, partie rejoindre la guérilla tchétchène. Commence alors une course contre la montre pour arrêter la jeune fille avant qu’il ne soit trop tard.
 
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EAN : 9782365692977
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782365692977
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sandrine57 07/03/2017
    Au début des années 90, Alexeï, jeune journaliste moscovite, est envoyé en Tchétchénie pour couvrir le conflit qui oppose le petit état du Caucase à la Russie. Installé avec les soldats russes d'occupation dans une caserne aux pieds des montagnes, il découvre la vie de garnison, la camaraderie, mais aussi la peur des attaques ennemies et les missions dans les villages rebelles. A Chatoï, non loin du camp russe, le journaliste rencontre Zéliha, la belle institutrice. C'est le coup de foudre, la passion, des moments volés à la guerre et aux traditions. Mais quand les rebelles tchétchènes attaquent, l'armée russe riposte et ne fait pas de quartier. Zéliha est arrêtée, Alexeï est exfiltré et renvoyé à Moscou, laissant derrière lui cet amour éphémère. Des années plus tard, alors qu'il est installé à Istanbul avec femme et enfants, il tombe par hasard sur Zéliha, elle aussi mère, d'une adolescente rebelle qui ne sait rien de ses origines et fréquente une mosquée radicale. Quand, imprudent, Alexeï raconte un peu du passé de sa mère à la jeune fille, celle-ci s'enfuit et s'enrôle dans le djihad, décidée à se venger. Eperdue d'angoisse, Zéliha supplie le journaliste de lui ramener sa fille. En souvenir de son amour pour elle et pour compenser sa lâcheté d'antan, Alexeï s'envole pour l'Ukraine où ses anciens amis soldats ont repris du service. Un roman intense, violent où si l'amour et l'amitié font de brèves apparitions, ils sont vite balayés par les horreurs de la guerre. La Tchétchénie vue par les yeux d'un jeune journaliste russe est un pays en ruines où subsiste l'étincelle de la rébellion. Lui a peur, peur des tchétchènes, peur des russes, peur de mourir. Sa relation avec Zéliha est une parenthèse enchantée dans les combats, un amour impossible sur lequel il tourne la page en retournant à Moscou. Il la laisse aux mains de l'ennemi sans avoir eu le courage de la protéger, de la sauver. Reste un immense sentiment de culpabilité. Pour se racheter, il veut sauver sa fille et pour cela il doit quitter sa famille et retourner à une vie plus aventureuse, encore une fois au cœur des combats, en Ukraine cette fois. Un autre lieu, une autre guerre mais la même violence, les mêmes soldats, la même opposition à la présence russe. Dans un tel contexte, les personnages d'Owen Matthews tentent de survivre aux traumatismes. Ni bons, ni mauvais, ils partagent le même sentiment de culpabilité. De retour chez eux, les soldats ne peuvent oublier leurs exactions. Leur seul choix est de se rejeter dans l'enfer de la guerre. Le journaliste est pris entre deux feux : témoigner de ce qu'il a vu, raconter une vérité qui ne plaira pas au pouvoir ou encore une fois se taire et trahir. Tous sont juste des hommes et des femmes incapables de se comprendre, pris dans le cours d'une vie qu'ils ne maîtrisent pas. Le roman se termine là où il a commencé, dans la haine et le sang, le pardon impossible, la mort. Puissant et sans concessions.Au début des années 90, Alexeï, jeune journaliste moscovite, est envoyé en Tchétchénie pour couvrir le conflit qui oppose le petit état du Caucase à la Russie. Installé avec les soldats russes d'occupation dans une caserne aux pieds des montagnes, il découvre la vie de garnison, la camaraderie, mais aussi la peur des attaques ennemies et les missions dans les villages rebelles. A Chatoï, non loin du camp russe, le journaliste rencontre Zéliha, la belle institutrice. C'est le coup de foudre, la passion, des moments volés à la guerre et aux traditions. Mais quand les rebelles tchétchènes attaquent, l'armée russe riposte et ne fait pas de quartier. Zéliha est arrêtée, Alexeï est exfiltré et renvoyé à Moscou, laissant derrière lui cet amour éphémère. Des années plus tard, alors qu'il est installé à Istanbul avec femme et enfants, il tombe par hasard sur Zéliha, elle aussi mère, d'une adolescente rebelle qui ne sait rien de ses origines et fréquente une mosquée radicale. Quand, imprudent, Alexeï raconte un peu du passé de sa mère à la jeune fille, celle-ci s'enfuit et s'enrôle dans le djihad, décidée à se venger. Eperdue d'angoisse, Zéliha supplie le journaliste de lui ramener sa fille. En souvenir de...
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  • jg69 07/02/2017
    Ce roman commence par deux chapitres surprenants qui prennent tout leur sens à la lumière du récit. J’ai éprouvé le besoin de les relire après avoir fini le livre et je confirme que cette relecture est vraiment indispensable pour saisir la globalité de l'histoire. Alexei est un journaliste russe qui vit à Moscou. En mars 2000 il accepte de couvrir l'évolution du conflit en Tchétchénie où il est nommé comme correspondant dans ce pays, il y fait équipe avec Youri un photographe aguerri. Il découvre un pays devenu un tas de ruines et arrive dans un camp militaire russe dans les montagnes près d'un village tchétchène. Il y rencontre Zeliha une jeune femme tchétchène au port altier. C'est une institutrice grave et sérieuse, fille du chef du conseil du village elle est musulmane non pratiquante. Ils vivent une brève histoire d'amour. Le jour où des rebelles tchétchènes prennent des soldats russes dans une embuscade, il s'ensuit de terribles représailles de la part des soldats russes lors d'une nuit de pluie et de violence, Zeliha est capturée et Alexie reste impuissant pour la défendre lorsqu'elle implore son aide. Il en éprouvera de la culpabilité et de la honte. Il ne pourra pas se résoudre à accuser des officiers qui lui ont sauvé la vie lors de l'attaque ni révéler à sa rédaction ce qui s’est passé pour ne pas nuir à Zeliha. Nous retrouvons Alexei en 2014 à Istanbul, marié et père de famille. Un jour il rencontre Zeliha accompagnée de sa fille Dilara, adolescente de 14 ans. Dilara fragilisée par sa quête identitaire, en butte au refus de sa mère de lui révèler l'identité de son père devient la proie des frères musulmans. Quand elle comprend le secret de sa mère elle rejoint aussitôt le djihad pour la venger. " Rendre justice, c'est punir les méchants et récompenser les justes. Pour vous les chrétiens, la justice n’est pas pour ce monde, mais pour celui d'après. Pour nous, les musulmans, c'est très différent. Il est écrit que "les portes du paradis sont situées à l’ombre des sabres"" Alexei, toujours tenaillé par la culpabilité de sa lâcheté, se sent redevable envers Zeliha, il lui promet de récupérer sa fille grâce aux nombreux contacts qu'il a gardés en Tchéchénie. Commence alors une traque pour retrouver Dilara et l'empêcher de commettre l'irréparable. Alexei va alors replonger dans sa vie d’aventures, se sentir tiraillé entre la nostalgie de l'aventure et l'envie de fuir pour retrouver le confort de sa vie de famille. Ce roman parle de culpabilité, de difficulté pour les journalistes de comprendre les peuples dans leur intimité, des cas de conscience qui se posent aux journalistes, de la difficulté pour les soldats à vivre avec le souvenir des atrocités commises, des insomnies et cauchemars qui hantent les témoins pendant des années "Il en sait trop sur le monde des hommes. Ce savoir pesant le cloue au sol." J'ai trouvé l'écriture très fluide et les descriptions suffisamment précises pour nous plonger dans une atmosphère de guerre, dans le quotidien d'un reporter de guerre qui essuie son baptême du feu. Le récit nous entraine de Moscou à la Tchétchénie puis à Istanbul et en Ukraine à la rencontre d'un monde d'hommes rudes qui trouvent souvent refuge dans l'alcool et la violence dans une atmosphère tendue et hostile. J'ai aimé l'intrigue très bien construite et les rebondissements qui font de ce roman un vrai page turner. Ce roman commence par deux chapitres surprenants qui prennent tout leur sens à la lumière du récit. J’ai éprouvé le besoin de les relire après avoir fini le livre et je confirme que cette relecture est vraiment indispensable pour saisir la globalité de l'histoire. Alexei est un journaliste russe qui vit à Moscou. En mars 2000 il accepte de couvrir l'évolution du conflit en Tchétchénie où il est nommé comme correspondant dans ce pays, il y fait équipe avec Youri un photographe aguerri. Il découvre un pays devenu un tas de ruines et arrive dans un camp militaire russe dans les montagnes près d'un village tchétchène. Il y rencontre Zeliha une jeune femme tchétchène au port altier. C'est une institutrice grave et sérieuse, fille du chef du conseil du village elle est musulmane non pratiquante. Ils vivent une brève histoire d'amour. Le jour où des rebelles tchétchènes prennent des soldats russes dans une embuscade, il s'ensuit de terribles représailles de la part des soldats russes lors d'une nuit de pluie et de violence, Zeliha est capturée et Alexie reste impuissant pour la défendre lorsqu'elle implore son aide. Il en éprouvera de la culpabilité et de la honte. Il ne pourra pas se résoudre...
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  • Delphine-Olympe 20/11/2016
    Owen Matthews est un écrivain né à Londres, dont le père est anglais et la mère, russe. Ce qui explique que la Russie puisse le hanter et l’habiter au point d’occuper une place prépondérante dans son œuvre. Dans Les enfants de Staline (que je n’ai pas lu), il dépeignait à travers l’histoire de sa propre famille la période soviétique de ce pays ; dans Moscou-Babylone, il brossait avec brio le tableau de l’ère Eltsine, au moment où, après la Glasnost, une nouvelle caste s’emparait fiévreusement du pouvoir dans un écoeurant étalage de richesse. Avec ce nouveau roman, Owen Matthews nous plonge dans la Russie du XXIe siècle, alors que le conflit avec la Tchétchénie fait rage et que d’anciennes républiques cherchent à arracher armes à la main l’indépendance que leur refuse l’implacable Poutine. Le roman s’ouvre sur une scène très brève, qui voit son héros Alexei, reporter de guerre, assister dans un paysage apocalyptique à la mort brutale d’un couple, avant d’être lui-même violenté par des soldats. Nous sommes en Ukraine en septembre 2014. Qui sont l’homme et la femme qui viennent de perdre la vie ? Quel est le rôle d’Alexei ? Existe-t-il un lien entre ces personnages ? Pour le savoir, il nous faut revenir quatorze ans en arrière, en mars 2000. Alexei est alors un tout jeune homme qui s’apprête à embrasser la carrière de journaliste. Il est envoyé en Tchétchénie, où Youri, photographe expérimenté, lui apprend les ficelles du métier. Alexei est alors encore bien tendre. Il va connaître la peur, le sentiment d’impuissance... et l’amour. Mais tomber amoureux d’une femme issue des rangs des rebelles lorsqu’on se trouve du côté de l’armée russe, c’est s’aventurer sur un terrain plus que dangereux... Aussi, lorsque Zeliha est capturée par les soldats russes, Alexei ne peut lui porter secours sans risquer d’y perdre la vie. De la terreur qui le paralyse alors naît un sentiment de culpabilité dont il ne parviendra jamais à se déprendre, tandis que les halètements qu’il perçoit venant de l’homme qui viole la jeune femme ne cesseront de le poursuivre... Retour au printemps 2014. Lorsque Zeliha et Alexei se croisent par hasard à Istanbul, ils se reconnaissent immédiatement. Zeliha est parvenue à survivre, mais elle en a payé le prix fort. Aujourd’hui elle a besoin d’aide et Alexei ne peut la lui refuser. Il doit alors retrouver les protagonistes du front tchétchène et revenir sur les traces du douloureux passé... Si les fils de l’intrigue que noue Mathews apparaissent tout d’abord assez flous, il faut néanmoins accepter de le suivre et se laisser immerger dans le chaos de la guerre. Chaque élément finit en effet par trouver sa place et, lorsqu’on referme le livre, on est tenté de relire les premières pages qui apparaissent alors dans toute leur netteté. Entretemps, Owen Matthews nous aura à nouveau offert une peinture de cet incroyable pays qu’est la Russie, un portrait sans concession qui, malgré sa violence, laisse transparaître aussi ce qui fait la grandeur de ce peuple et de sa culture. Owen Matthews est un écrivain né à Londres, dont le père est anglais et la mère, russe. Ce qui explique que la Russie puisse le hanter et l’habiter au point d’occuper une place prépondérante dans son œuvre. Dans Les enfants de Staline (que je n’ai pas lu), il dépeignait à travers l’histoire de sa propre famille la période soviétique de ce pays ; dans Moscou-Babylone, il brossait avec brio le tableau de l’ère Eltsine, au moment où, après la Glasnost, une nouvelle caste s’emparait fiévreusement du pouvoir dans un écoeurant étalage de richesse. Avec ce nouveau roman, Owen Matthews nous plonge dans la Russie du XXIe siècle, alors que le conflit avec la Tchétchénie fait rage et que d’anciennes républiques cherchent à arracher armes à la main l’indépendance que leur refuse l’implacable Poutine. Le roman s’ouvre sur une scène très brève, qui voit son héros Alexei, reporter de guerre, assister dans un paysage apocalyptique à la mort brutale d’un couple, avant d’être lui-même violenté par des soldats. Nous sommes en Ukraine en septembre 2014. Qui sont l’homme et la femme qui viennent de perdre la vie ? Quel est le rôle d’Alexei ? Existe-t-il un lien entre ces personnages ? Pour...
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