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Moi, ma vie et les autres
Marianne Thirioux (traduit par)
Date de parution : 19/05/2016
Éditeurs :
Sonatine

Moi, ma vie et les autres

Marianne Thirioux (traduit par)
Date de parution : 19/05/2016
Il ne faut jamais réfléchir sur sa vie sans paracétamol à portée de main.

 
À soixante ans, Matthew Oxenhay contemple son existence avec un regard désabusé et une ironie mordante. Depuis quelque temps, il traverse une phase difficile où l’alcool et son goût pour... À soixante ans, Matthew Oxenhay contemple son existence avec un regard désabusé et une ironie mordante. Depuis quelque temps, il traverse une phase difficile où l’alcool et son goût pour la provocation masquent difficilement son mal-être. Renvoyé de son poste de trader à la City il y a quelques mois,... À soixante ans, Matthew Oxenhay contemple son existence avec un regard désabusé et une ironie mordante. Depuis quelque temps, il traverse une phase difficile où l’alcool et son goût pour la provocation masquent difficilement son mal-être. Renvoyé de son poste de trader à la City il y a quelques mois, il n’a encore rien dit à Judy, son épouse modèle. Sa carrière, sa famille, ses amis… rien ne le satisfait plus aujourd’hui, et cette existence, dans le fond, ne l’a jamais vraiment fait vibrer. Car, à vingt ans, ce n’était pas de cette vie-là qu’il rêvait. Mais Matthew se dit qu’il est sans doute trop tard pour changer. Pourtant, lorsqu’il rencontre par hasard Anna, dont il était tombé éperdument amoureux quarante ans plus tôt, Matthew voit en elle l’occasion d’un nouveau départ, la possibilité du bonheur. Peut-il reprendre les choses là où il les avait laissées et devenir celui qu’il rêvait d’être ? Ou bien toutes ses illusions se sont-elles envolées avec le temps ?

Ce roman incisif et dense réserve autant de surprises que la vie elle-même. Comme Matthew, le protagoniste sarcastique et sensible de Moi, ma vie et les autres, le lecteur embarque pour les montagnes russes de l’existence et passe du rire aux larmes. Entre comique grinçant et mélancolie douce, Jim Powell excelle à évoquer ces moments libérateurs où le cours d’une vie entière peut changer.
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EAN : 9782355845055
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355845055
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BertrandGio 13/03/2018
    J'ai pris du plaisir à la lecture de ce livre, qui date déjà un peu. Je me décide à laisser un commentaire aujourd'hui compte tenu du fait qu'il y a peu de critiques. Je garde le souvenir d'un livre désabusé mais assez drôle, racontant l'histoire d'un type à la croisée des chemins, avec à la fin un retournement de situation assez spectaculaire. Bon, ce n'est pas le livre le plus joyeux du monde, mais cela fait du bien quelquefois de découvrir des livres un peu tristes. Je m'en serais voulu de ne pas en parler car je l'avais vraiment trouvé réussi. Et puis la couverture est excellente.
  • Lisonlit 23/03/2017
    Il est plutôt attachant, Matthew, ce sexagénaire en pleine crise qui continue à se rendre au travail alors qu'on l'a licencié et qui retrouve par hasard une fille qu'il a aimée en 1967. On sent bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui, et pourtant, le dénouement ne manque pas de surprendre. Le roman commence en comédie douce-amère, drôle et plutôt agréable, pour se terminer de manière particulièrement désespérée. Il est bien construit, accumule les bonnes idées : les retrouvailles avec une amourette de 1967, un homme qui prend la route sans trop savoir où il va, un mariage en bout de course, les choix de vie, les désillusions. Et le personnage principal sonne particulièrement juste. D'où vient donc cet ennui que l'on éprouve à plusieurs reprises à cette lecture ? A certains moments, on est emballé, à d'autres, le roman nous tombe des mains, comme si la lassitude du héros nous était communiquée (les dialogues sont particulièrement soporifiques). Pour finir sur une note positive, deux citations que j'ai bien aimées : "Rien ni personne ne sont ce qu'ils semblent être et la réalité est toujours pire". "Espèce d'idiot, pauvre salaud inutile ! Tu as été une feignasse toute ta vie. A faire passer ta paresse pour du talent et de l'intuition, parce que tu n'avais pas envie de te faire chier à étudier les dossiers. Viré de ton boulot parce que tu es complètement largué ; pas assez de couilles pour dire à ta femme que tu es au chômage. Plus ou moins alcoolique, à peu de choses près. mari de merde, et père de merde. A courir après une gonzesse dans le Somerset pour Dieu sait quelle raison. Elle ne voulait pas de toi à l'époque. Elle ne veut pas de toi à présent. Et de toute façon tu n'arrives même pas à la trouver parce que tu n'es qu'un pauvre crétin". Il est plutôt attachant, Matthew, ce sexagénaire en pleine crise qui continue à se rendre au travail alors qu'on l'a licencié et qui retrouve par hasard une fille qu'il a aimée en 1967. On sent bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui, et pourtant, le dénouement ne manque pas de surprendre. Le roman commence en comédie douce-amère, drôle et plutôt agréable, pour se terminer de manière particulièrement désespérée. Il est bien construit, accumule les bonnes idées : les retrouvailles avec une amourette de 1967, un homme qui prend la route sans trop savoir où il va, un mariage en bout de course, les choix de vie, les désillusions. Et le personnage principal sonne particulièrement juste. D'où vient donc cet ennui que l'on éprouve à plusieurs reprises à cette lecture ? A certains moments, on est emballé, à d'autres, le roman nous tombe des mains, comme si la lassitude du héros nous était communiquée (les dialogues sont particulièrement soporifiques). Pour finir sur une note positive, deux citations que j'ai bien aimées : "Rien ni personne ne sont ce qu'ils semblent être et la réalité est toujours pire". "Espèce d'idiot, pauvre salaud inutile ! Tu as été une feignasse...
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  • LeaTouchBook 30/07/2016
    Avant d'avoir eu le plaisir de rencontrer Jim Powell au FIRN, j'ai eu le plaisir de dévorer son roman. Un roman sur la vie et ses désillusions... Moi, ma vie et les autres est un roman entre émotion et humour : c'est l'histoire d'une homme de soixante ans qui regarde sa vie d'un œil neuf et désabusé. Tous ses espoirs sont derrière lui, toutes ses ambitions sont éteintes et il a à présent le choix entre stagner ou tout chambouler, tout remettre en question. Alors que l'alcool et son comportement provoquant semblent avoir pris le dessus, le voilà en train de retrouver un amour de jeunesse, un amour qui semble pouvoir signer un nouveau départ. Le moyen de repartir à zéro, de tout recommencer. Cela sans forcément penser à sa femme... C'est un roman qui à la force d'être pourtant très drôle malgré cette thématique existentielle : on se régale des pensées et des péripéties de cet antihéros qui fait la crise de la soixantaine. Du rire aux larmes, le lecteur verra dans ce livre une histoire sur l'existence, une histoire sur un homme qui souhaite se libérer de ses démons, de ses pensées négatives au profit d'un sarcasme et d'un humour grinçant. D'ailleurs c'est un livre qui sort du catalogue habituel des éditions Sonatine, un petit vent de nouveauté ? En définitive, j'ai aimé cette histoire qui a réussi à me faire sourire et m'émouvoir en même temps ! Avant d'avoir eu le plaisir de rencontrer Jim Powell au FIRN, j'ai eu le plaisir de dévorer son roman. Un roman sur la vie et ses désillusions... Moi, ma vie et les autres est un roman entre émotion et humour : c'est l'histoire d'une homme de soixante ans qui regarde sa vie d'un œil neuf et désabusé. Tous ses espoirs sont derrière lui, toutes ses ambitions sont éteintes et il a à présent le choix entre stagner ou tout chambouler, tout remettre en question. Alors que l'alcool et son comportement provoquant semblent avoir pris le dessus, le voilà en train de retrouver un amour de jeunesse, un amour qui semble pouvoir signer un nouveau départ. Le moyen de repartir à zéro, de tout recommencer. Cela sans forcément penser à sa femme... C'est un roman qui à la force d'être pourtant très drôle malgré cette thématique existentielle : on se régale des pensées et des péripéties de cet antihéros qui fait la crise de la soixantaine. Du rire aux larmes, le lecteur verra dans ce livre une histoire sur l'existence, une histoire sur un homme qui souhaite se libérer de ses démons, de ses pensées négatives au profit d'un sarcasme et d'un humour...
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  • mimipinson 09/05/2016
    C’est l’histoire d’un type, la soixantaine blasée, trader à la city…enfin, ex-trader puisque depuis peu il s’est fait virer de son travail. Marié à une femme avec laquelle il n’a plus grand-chose en commun, il passe sous silence sa mise au rencard professionnel, et tente par tous les moyens de masquer ses addictions. C’est l’histoire d’un type qui n’a jamais réalisé ses rêves professionnels. C’est l’histoire d’un type désabusé dont l’existence part à la dérive. Jim Powell nous fait entrer dans l’univers de cet homme par l’humour, la dérision, et un mélange de drôlerie et de fatalisme pathétique. On ne s’ennuie pas avec Matthew qui nous livre de multiples personnalités. On a beaucoup d’empathie pour son épouse dont on imagine assez bien le désarroi, et on admire sa finesse face à un homme fantasque en pleine crise existentielle. L’écriture et le rythme reflète assez bien la tonalité de ce roman. Ce dernier s’inscrit dans un registre assez nouveau dans ce que je lis habituellement de chez Sonatine. Si le comique un peu grinçant n’est pas mon genre de prédilection, j’ai néanmoins eu du plaisir à lire ce roman.
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