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Nos vies en flammes
Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 20/01/2022
Éditeurs :
Sonatine

Nos vies en flammes

Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 20/01/2022
Plus déchirant et noir que jamais, le nouveau roman de David Joy.
Veuf et retraité, Ray Mathis mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches. Dans cette région frappée par la drogue, la misère sociale et les incendies ravageurs, il contemple... Veuf et retraité, Ray Mathis mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches. Dans cette région frappée par la drogue, la misère sociale et les incendies ravageurs, il contemple les ruines d’une Amérique en train de sombrer. Le jour où un dealer menace la vie de son fils, Ray... Veuf et retraité, Ray Mathis mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches. Dans cette région frappée par la drogue, la misère sociale et les incendies ravageurs, il contemple les ruines d’une Amérique en train de sombrer. Le jour où un dealer menace la vie de son fils, Ray se dit qu’il est temps de se lever. C’est le début d’un combat contre tout ce qui le révolte. Avec peut-être, au bout du chemin, un nouvel espoir.

Au sommet de son art, David Joy nous offre avec Nos vies en flammes une oeuvre magistrale. Après Ce lien entre nous (2020), unanimement salué par la critique et les libraires, il nous prouve une fois de plus l’étendue de son talent.
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EAN : 9782355848568
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 352
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355848568
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 352
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« Un roman splendide et sans pitié qui dépeint une région bénie par la nature mais vouée à la désolation. »
The New York Times
« Un roman des Appalaches aussi noir que flamboyant. »
The Huffington Post
« Une oeuvre d'une tendresse déchirante sur les vies déchues et les epsoirs perdus »
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • pagesnoiresElo 28/02/2024
    Une chose est certaine, les ouvrages édités par Sonatine ne me laissent jamais indifférente. Soit je n'aime pas du tout ce que je suis en train de lire et, chose rare, j'abandonne ma lecture. Soit je suis totalement conquise. Nos vies en flammes ne fait pas exception car j'ai tout aimé dans cette lecture, le rythme, les personnages, l'intrigue... La plume de David Joy dépeint une société bouffée par la drogue, cette drogue source de toute motivation qui démontre que chaque homme n'est ni tout bon ni tout mauvais. Les ténèbres et la beauté sont présents chez chacun. Nostalgique et puissant, ce récit me marquera longtemps.
  • QUEntl 21/08/2023
    J'ai ressenti une profonde émotion en lisant ce livre, qui emprunte au réel sa dureté. On ne peut que ressentir une certaine rage face à ce fléau qu'est la drogue qui ravage ces contrées ravagées par la misère et le chômage. Le quotidien de ceux qui se droguent. L'amour d'un père qui attend le retour de son fils prodigue et qui se révolte et se décide à tenter une action et ; l'implication des équipes de police pour celles qui ne sont pas dévorées par la corruption. Une Amérique qui sombre. Un livre que je ne veux pas oublier.
  • SimonBenarhess 19/08/2023
    La forêt brûle. Dans les Appalaches. Avec l’incandescence d’un monde en perdition, où le chômage, avec sa cohorte, la misère, s’étend progressivement, et où la drogue gagne du terrain, petit à petit. Le héros, Ray Mathis, garde forestier à la retraite, veuf, espère le retour de son fils. Celui-ci revient sporadiquement pour le voler pour de l’argent, nécessaire à l’achat de drogues. Mais un jour, il doit en fait régler les dettes de son fils, une somme colossale, en échange de sa vie. Il le fera, sans hésitation et en sacrifiant ses économies .Un jour, son fils finit par mourir d’une overdose. Il va alors se révolter, et c’est le début d’un combat, d’une vengeance. Il n’y a pas de concession, pas de jugement de la part de l’auteur dans cette histoire qui met en scène différents personnages, junkies, policiers,…. Des êtres humains, avec leur libre arbitre, leurs bonnes ou mauvaises décisions, dans leur environnement, la force séductrice de la corruption, et celle de l’emprise de la drogue, avec leurs forces et leurs faiblesses ; des êtres qui se débattent avec ce que ce monde devient. Des êtres qui nous laissent une marque profonde à l’issue de la lecture.
  • tienstiensolivier 21/07/2023
    Certains livres méritent parfois autre chose qu'une critique. C'est ce que j'ai ressenti au terme de ma lecture "Nos vies en flammes" de David Joy. Et mon avis importe peu. Cette lecture m'a donné en tous les cas la curiosité d'aller faire une petite recherche sur Internet et je suis tombé sur cet article édifiant du National Geographic que j'avais envie de partager. L'OxyContin, l'anti-douleur qui a rendu l'Amérique accro. Comment un simple analgésique, autorisé par l'autorité de santé américaine et prescrit en France aujourd'hui encore, a-t-il pu être à l'origine de l'un des plus grands scandales sanitaires de ces dernières années ? De Arnaud Sacleux Publication 2 déc. 2021, 17:24 CET L'OxyContin est un puissant analgésique similaire à la morphine, développé et commercialisé par le laboratoire privé Purdue Pharma, basé dans le Connecticut aux États-Unis. Bien qu'autorisé par la Food and Drug Administration (FDA), le gendarme de la santé américaine, il serait à l'origine de plus de 300 000 morts par overdose depuis les débuts de sa commercialisation sur le marché américain en 1996. Cet opiacé censé soulager les douleurs intenses en agissant directement sur le cerveau humain est également accusé d'être le principal contributeur de la « crise des opioïdes » qui a ravagé les États-Unis, faisant plus de 450 000 morts depuis 1999. Comment, malgré une batterie de tests effectués en amont de l'autorisation de commercialisation délivrée par la FDA, cet opiacé a pu réussir à rendre tout un pays mortellement dépendant ? UN CRIME SANITAIRE ? L'histoire commence en 1990. le laboratoire Purdue Pharma cherche un successeur à son analgésique MS Contin, en perte de vitesse commerciale, soumis à la rude concurrence de médicaments génériques. le laboratoire développe alors un médicament à partir de l'oxycodone, un opiacé semi-synthétique aux effets similaires à son MS Contin. Autorisé par la FDA en 1995 et mis sur le marché américain en 1996, l'OxyContin connaît un succès retentissant ; il génère bientôt plus de 35 milliards de dollars de revenus. Mais ce succès commercial de l'OxyContin devrait en réalité son succès à des techniques de vente douteuses et un marketing trompeur et à une campagne de recrutement controversée auprès des médecins généralistes. Dès le début, Purdue Pharma assume un discours très nuancé des effets de son médicament. le laboratoire affirme publiquement que les effets de l'OxyContin dureraient 12 heures, accompagnant implacablement l'argument d'un risque de dépendance et d'addiction atténué, voire quasi-inexistant, lors de la prise du médicament. Ce discours, contraire aux résultats des tests prouvant que ces effets avaient en réalité une longévité moindre, a permis au laboratoire de rallier à sa cause de nombreux médecins généralistes, à l'époque très peu formés sur les effets de dépendance aux médicaments. En découlent de nombreux cas de surdosage à l'origine de la dépendance de nombreuses personnes aux opiacés. L'autorisation de commercialisation délivrée par la FDA en 1995 aura également mauvaise presse quelques années plus tard puisque le Dr. Curtis Wright, à l'origine de cette autorisation, a intégré la direction de Purdue Pharma en 1998. Ces facteurs combinés mènent à la naissance d'un véritable marché noir devenu incontrôlable, ignorés par le laboratoire. Pilules volées en pharmacie, ordonnances vendues par des médecins généralistes, médicament écrasé pour amplifier ses effets euphorisants, la crise des opioïdes est lancée et s'installe durablement au sein de la société américaine. Pour le laboratoire, ce n'est pas le produit ni la dose qui feraient le poison, mais bien le consommateur. J. David Haddox, directeur adjoint de la politique sanitaire du laboratoire à l'époque, déclare même : « Si je vous donne une branche de céleri et que vous la mangez, c'est bon pour votre santé. Mais si vous décidez de la passer au blender et de vous l'injecter dans les veines, ça ne sera pas le cas… » Visé par plus de 2 000 plaintes, le laboratoire dépose le bilan en 2007. Il propose également un dédommagement aux plaignants équivalent à 12 milliards de dollars, en échange de l'abandon de toutes les poursuites contre lui. Mais près de 25 États, dont New York, ont refusé la proposition, jugeant l'offre largement insuffisante. UNE FAMILLE ISSUE DU MONDE DE L'ART À l'origine de l'OxyContin, et indirectement de la crise des opioïdes, il y a un nom : les Sackler. Si ni le laboratoire, ni les boîtes de médicaments n'en font mention, il a une résonnance toute particulière dans l'univers culturel et artistique. Riches philanthropes, généreux donateurs et célèbres mécènes, les Sackler ont frappé de leur sceau le monde de l'art et des musées car, à défaut de le mettre en lumière sur les boîtes d'OxyContin, leur nom figure dans nombre de lieux culturels prestigieux. Ainsi, une aile du Metropolitan Museum et du Guggenheim de New York, ainsi que du Tate Modern de Londres, portent le nom des Sackler. Un escalier au Musée Juif de Berlin a également été baptisé ainsi. En France, le musée du Louvre a vu, entre 1997 et 2019, son aile consacrée aux antiquités orientales porter également ce nom. Les Sackler comptent parmi les familles les plus riches des États-Unis, avec une fortune estimée à près de 11 milliards de dollars. En 2013, en France, l'un des trois frères fondateurs de Purdue Pharma, Raymond Sackler, a été promu officier de la Légion d'honneur. UN MÉDICAMENT AUTORISÉ EN FRANCE En France, l'OxyContin peut être prescrite par certains médecins, mais sa consommation est strictement régulée et encadrée par le corps médical prescripteur. Le médicament reste interdit pour les mineurs et les personnes intolérantes à certains sucres, fortement déconseillé pour les femmes enceintes et n'est prescrit qu'en dernier recours pour les personnes ayant déjà présenté des troubles d'usage de substance, y compris d'alcool. Son usage n'est prescrit que lorsque que les douleurs intenses et cancéreuses ne peuvent être préalablement traitées par d'autres analgésiques forts. « Ce médicament peut entraîner une dépendance physique et psychique ». « L'OxyContin est un opioïde stupéfiant qui peut donner lieu à un usage abusif et à un usage détourné chez des personnes à risque. » Les mises en garde sont nombreuses et insistent sur l'effet de dépendance et de surdose possible chez certaines personnes. Ainsi, la question du dosage et du suivi de l'apparition de syndrome de sevrage chez le patient reste une question prioritaire pour les médecins. Pour en savoir plus: https://youtu.be/Kp6Y5rMhuVQ Pour le reste, fiez-vous à la critique de berni_29 qui, comme souvent est magnifique. Certains livres méritent parfois autre chose qu'une critique. C'est ce que j'ai ressenti au terme de ma lecture "Nos vies en flammes" de David Joy. Et mon avis importe peu. Cette lecture m'a donné en tous les cas la curiosité d'aller faire une petite recherche sur Internet et je suis tombé sur cet article édifiant du National Geographic que j'avais envie de partager. L'OxyContin, l'anti-douleur qui a rendu l'Amérique accro. Comment un simple analgésique, autorisé par l'autorité de santé américaine et prescrit en France aujourd'hui encore, a-t-il pu être à l'origine de l'un des plus grands scandales sanitaires de ces dernières années ? De Arnaud Sacleux Publication 2 déc. 2021, 17:24 CET L'OxyContin est un puissant analgésique similaire à la morphine, développé et commercialisé par le laboratoire privé Purdue Pharma, basé dans le Connecticut aux États-Unis. Bien qu'autorisé par la Food and Drug Administration (FDA), le gendarme de la santé américaine, il serait à l'origine de plus de 300 000 morts par overdose depuis les débuts de sa commercialisation sur le marché américain en 1996. Cet opiacé censé soulager les douleurs intenses en agissant directement sur le cerveau humain est également accusé d'être le principal contributeur de la « crise des opioïdes » qui a ravagé les...
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  • LudivineBon 09/07/2023
    J’ai longtemps délaissé ce roman sur mon chevet. Pourquoi ? Peut-être à cause de ce premier chapitre où on découvre un Ray secret et marqué par la vie et qui n’a pas su m’accrocher. Aller savoir ! C’est un aller-retour en train pour Paris qui va me décider à reprendre cette lecture. Bonne pioche ! Et quelle erreur de ne pas avoir poursuivi la lecture plus tôt. David Joy nous offre un roman saisissant et troublant. Raymond (Ray) est un père fort mais marqué par le temps. Il n’a pas baissé les armes depuis la mort de sa femme, mais il est épuisé par les errances de son fils Ricky. Il sait que ça finira mal, mais il s’accroche à l’idée d’un hypothétique décrochage de son fils. C’est un junkie, accro aux opioïdes. La pire plaie des Etats-Unis. Lorsqu’il décroche son téléphone il sait que ça sera le même parcours. Mais cette fois, le dealer ne lui laisse pas le choix. Soit il paye, soit son fils lui sera rendu… mort ! Ray n’a plus le choix. Il doit tenter de mettre un terme à tout cela. Mais comment arrêter une machine aussi savamment orchestrée ? Les dealers d’un côté, les junkies de l’autre, les sous-traitants des dealers, la DEA, les flics infiltrés, les parents des junkies…. C’est beaucoup pour un seul homme ! Surtout dans un monde tribal sous médiatisé et mal-aimé où il est facile pour les trafiquants de suggérer une prise de drogue pour quelques instants de soulagement et de paix. Ray va mettre un grand coup dans la fourmilière ! Il faudra en assumer les conséquences ! Un livre qui interroge autant qu’il prend aux tripes. On peine à croire que ça puisse se passer comme ça. L’auteur est pourtant bien placé pour le savoir, sa note de fin de livre en atteste. Un roman coup de poing et coup de cœur, magistralement écrit. Une grand claque ! Tout brûle ! Les forêts autour de l’univers de Ray, les esprits, les âmes, les cœurs et les vies ! A lire absolument.J’ai longtemps délaissé ce roman sur mon chevet. Pourquoi ? Peut-être à cause de ce premier chapitre où on découvre un Ray secret et marqué par la vie et qui n’a pas su m’accrocher. Aller savoir ! C’est un aller-retour en train pour Paris qui va me décider à reprendre cette lecture. Bonne pioche ! Et quelle erreur de ne pas avoir poursuivi la lecture plus tôt. David Joy nous offre un roman saisissant et troublant. Raymond (Ray) est un père fort mais marqué par le temps. Il n’a pas baissé les armes depuis la mort de sa femme, mais il est épuisé par les errances de son fils Ricky. Il sait que ça finira mal, mais il s’accroche à l’idée d’un hypothétique décrochage de son fils. C’est un junkie, accro aux opioïdes. La pire plaie des Etats-Unis. Lorsqu’il décroche son téléphone il sait que ça sera le même parcours. Mais cette fois, le dealer ne lui laisse pas le choix. Soit il paye, soit son fils lui sera rendu… mort ! Ray n’a plus le choix. Il doit tenter de mettre un terme à tout cela. Mais comment arrêter une machine aussi savamment orchestrée ? Les dealers d’un côté,...
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  • Interview
    Sonatine

    David Joy présente : S. A. Cosby !

    Avec ses pneus fumants et ses moteurs vrombissant dans la lueur des gyrophares, Les Routes oubliées nous entraîne à tombeau ouvert dans une intrigue qui tient autant du thriller effréné que du polar rural. Son auteur, S. A. Cosby, est un pur produit du Sud. Il y a peu, j’ai eu l’occasion de discuter avec lui de son roman et de ce que cela signifie d’être un écrivain noir qui tente de saisir l’expérience rurale du Sud d’aujourd’hui.

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