Toutes blessent la dernière tue : Le livre de Karine Giebel, Lila Tamazit

730 pages qui passent comme un souffle, mais le cœur reste lourd tout au long du livre. Tama subit des épreuves qui nous retournent littéralement : la violence, la manipulation, la peur… on vit chaque moment avec elle, et on souffre pour elle. Gabriel, de son côté, essaie de naviguer dans ce chaos, mais c’est impossible de rester insensible à ce qu’il traverse. Et puis il y a Izri… ce personnage si complexe, dont les choix, les secrets et les trahisons dans le clan bouleversent tout et font réfléchir sur la loyauté, la vengeance, et jusqu’où on peut aller pour protéger ce qu’on aime. Karine Giebel ne ménage jamais ses personnages : les blessures, la noirceur, les trahisons… tout est là. Et pourtant, on ne peut pas lâcher ce roman. On sent la tension, la douleur et la force de l’écriture à chaque page. Ce livre est une gifle émotionnelle, un chef-d'œuvre noir qui ne laisse pas indemne. Si vous aimez les histoires intenses, qui bousculent, qui révoltent autant qu’elles bouleversent… ce livre est fait pour vous.

Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce livre. Karine Giebel s'est une nouvelle fois surpassée. Nous sommes dans l'horreur absolue avec de l'esclavage moderne sur une jeune fille. A chaque fois que Tama change de situation, on lui souhaite de trouver enfin le bonheur mais malheureusement on se rend compte que les tréfonds sont bien bas. Il faut essayer de ne pas trop s'attacher au personnage de Tama même si c'est difficile, il faut avoir un certain recul et détachement pour arriver jusqu'à la fin du livre indemne. Cette lecture est perturbante et déroutante. La cruauté humaine est abominable. Le nombre de pages peut rebuter mais le roman est fluide, très bien écrit. Le titre a une signification décrit dans les pages à partir d'une locution latine.

J’ai découvert Toutes blessent, la dernière tue de Karine Giebel grâce aux réseaux sociaux, et quelle claque ! C’est ma toute première rencontre avec cette autrice, mais sûrement pas la dernière. Je sens déjà que ses autres romans vont très vite rejoindre ma bibliothèque… Ces presque 800 pages m’ont bouleversée. J’ai traversé un véritable tourbillon d’émotions : des bribes de bonheur, des larmes, parfois des envies de vomir, de me révolter, de crier, de me battre… Un peu comme la vie de Tama, finalement. Pourtant, malgré la dureté du récit, j’ai eu l’envie constante de continuer à lire, sans jamais m’arrêter. Karine Giebel nous offre ici un chef-d’œuvre, un roman dur, âpre, mais d’une intensité bouleversante. L’histoire de Tama, et de toutes les personnes qu’elle a aimées ou croisées, restera longtemps gravée en moi. Je ne peux que recommander ce livre, même si je préfère prévenir : âmes sensibles, abstenez-vous. Mais pour les autres, attendez-vous à une lecture dont vous ne sortirez pas indemne.

Encore une fois, Karine Giebel m’a bouleversée. Ce roman met en lumière une réalité glaçante : l’esclavage moderne, qui existe encore aujourd’hui en France. On y suit la toute jeune Tama, déracinée, maltraitée, torturée, réduite à l’état d’esclave par une « bonne famille ». Impossible de lâcher ce livre tant la tension et l’envie de connaître le destin de Tama étaient fortes. Et, comme souvent avec Giebel, la fin ne laisse aucune échappatoire : elle est dure, terrible, mais terriblement juste. Au fil des pages, j’ai ressenti tour à tour la révolte, la tristesse, l’impuissance. La note finale de l’autrice vient renforcer l’impact du récit en rappelant que, oui, l’esclavage existe encore, et que, oui, il est possible d’agir. Un immense bravo à Karine Giebel pour ce texte percutant, et à toutes celles et ceux qui, chaque jour, se battent pour libérer les « petites Tama » d’aujourd’hui.