Glen Affric : Le livre de Karine Giebel

Glen Affric ! J’en ai i entendu parler à plus d’une reprises. Plus je lisais les romans de Karine Giebel plus j’en entendais parler. J’en ai entendu que des éloges. Alors je ne vais pas faire comme sur chacune de mes critiques en vous contant de manière basique le résumé pour vous donnez envie de vous longez, que dis-je, de vous noyer, vous perdre dans les tourments, les joies et les montagnes russes de ce sublime roman. Non. Je vais juste poser une question à laquelle je n’aurai sans doutes pas de réponses : Comment fait-elle pour nous lâcher de pareille bombes littéraires. Chacun de ses romans et meilleurs que le précédent que je lis. Je ne savais pas qu’une pareille auteure pouvait encore exister. Chefs d’œuvres sur chefs d’œuvres. J’espère que cette critique vous donnera envie de découvrir Glen Affric.

Glenn Affric J’ai décidé d’écrire la revue de ce livre à chaud, je viens à peine de le terminer et il faut que j’en parle… C’est mon premier livre de cette autrice et je ne pense pas que ce sera le dernier. J’ai beaucoup aimé Léonard, un jeune homme très attachant qui m’a fait mal au coeur à de nombreuses reprises, mais qui est tellement fort tout de même ! Plusieurs fois dans ma lecture j’ai dû faire des pauses, car je ne voulais pas accepter ce qui se passait sous mes yeux. Je ne dirais pas que ce livre est un coup de coeur, mais en tout cas j’ai beaucoup aimé et malgré quelques longueurs les 750 pages sont passées assez vite.

Glen Affric est le quatrième livre de Karine Giebel que je lis. Il se distingue de ses précédents romans, notamment dans la manière de traiter et de présenter la violence. Ici, elle est moins frontale, moins spectaculaire, mais tout aussi marquante, car elle s’exprime à travers la psychologie, la fragilité et les blessures intérieures des personnages. Le roman aborde des thèmes forts comme l’enfance, la dureté sociale, la résilience et l’espoir. J’ai apprécié la profondeur émotionnelle et la justesse du regard porté sur l’humain, entre noirceur et petites lueurs d’humanité. Toutefois, certains passages m’ont semblé un peu répétitifs : des descriptions ou pensées reviennent parfois, ce qui peut ralentir la lecture, même si cela sert la construction des personnages. Malgré ces réserves, Glen Affric reste un livre fort et captivant, qui montre une facette différente mais toujours puissante de l’écriture de Karine Giebel.

Léonard, adopté par une gentille femme, est un peu à part, le bouc émissaire de camarades de classe, victime de harcèlement scolaire. Quand, il décide de se rebeller, sa stature haute et forte, le conduit à ses dépends dans une prison pour adolescents. Léonard à un grand frère Jorge. Sa maman lui fait croire qu'il habite en Écosse à Glen Afric, elle préfère lui cacher qu'il est en prison. À sa sortie de prison, il aspire à une vie paisible. Mais tout ne va pas se dérouler comme prévue. Léonard et Jorge seront victimes d'injustice tout le long du roman. Les personnages sont attachants mais j'ai préféré m'ordonner à prendre beaucoup de recul. La teneur des mots, des phrases sont très durs et impitoyables. La force du roman est d'une violence psychologique. La plume de Karine Giebel est toujours aussi affutée et percutante.