Glen Affric : Le livre de Karine Giebel

Je n'ai pas lu beaucoup de Karine Giebel, c'est mon deuxième seulement. Je m'attendais donc à un thriller sombre, cru et dur. Mais je suis tombée sur Glen Affric. Huit cents pages plus tard, je suis encore un peu sonnée. Pas vraiment un thriller, plutôt une critique sociale puissante, qui prend aux tripes dès les premières lignes. Une histoire brute, parfois douloureuse, mais pleine d’humanité. Mots-clés : DIFFÉRENCE : Léonard, ado simple d’esprit, harcelé mais lumineux. FAMILLE : Pas vraiment parfaite, mais soudée par l’amour et la douleur. VIOLENCE : Celle qu’on subit en silence, à l’école comme en prison. RÉDEMPTION : À chercher dans les recoins les plus sombres. ESPOIR : Minuscule parfois, mais toujours là, comme un fil tendu. Ce livre m'a vraiment chamboulée, j'ai même versé ma petite larme. C’est dense, dur, et ça mets la boule au ventre plus d’une fois. Mais impossible de le lâcher. Léonard m’a bouleversée. Jorge aussi. Et Mona, cette mère courage, n’en parlons pas. J’ai terminé le roman triste, mais étrangement pleine de gratitude. Comme si, au fond de cette noirceur, l’auteur avait glissé quelques pépites d’humanité, juste assez pour qu’on s’y accroche. Un sans faute pour moi.

Glen Affric est bien plus qu’un simple roman noir : c’est une plongée vertigineuse dans les tréfonds de l’âme humaine, un cri d’espoir au milieu du chaos, une œuvre bouleversante qui marque durablement. C'est à travers le personnage de Léonard que le roman prend toute sa dimension émotionnelle. Léonard, c’est ce garçon qu’on ne peut qu’aimer, protéger, suivre dans ses silences, ses douleurs, ses éclats de rire rares mais précieux. On rit avec lui, on pleure souvent, mais surtout, on espère. Jusqu’au bout. Le roman est un bon mélange de violence – psychologique et physique – et de lumière. Giebel ne nous épargne rien : la cruauté du monde, la brutalité des hommes, l’injustice. Mais elle nous offre aussi des instants de grâce, des liens humains puissants, et cette petite flamme qui ne s’éteint jamais : l’espoir. Glen Affric est un roman qui dérange, qui émeut, qui fait réfléchir. Un livre incroyable, inoubliable, porté par un personnage qui restera longtemps dans les mémoires.

Karine Giebel nous embarque dans un décor sauvage et oppressant : la forêt de Glen Affric, en Écosse. Un huis clos haletant où la nature devient personnage, alliée et ennemie, et où la psyché humaine dévoile ses zones d’ombre les plus profondes. Le suspense est palpable, le rythme haletant, et Giebel manie le thriller psychologique avec un savoir-faire éprouvé. Au-delà de l’intrigue, c’est une réflexion sur la peur, la survie, et les blessures que l’on porte en soi. Un cocktail efficace pour les amateurs de frissons intenses, avec une touche d’émotion brute. « Dans la forêt, personne n’entend vos cris. » #x1f4cc À lire si vous aimez quand le silence devient une menace.

Un livre excellent et les 100 dernières pages nous apportent un peu de soulagement. La finale est très mauvaise, aucun bien-être. Je ne sais pas si je vais lire un autre des romans de cette auteure ni si je vais le recommander. trop de pessimisme. On lit pour avoir un peu de bonheur, au moins quelques instants mais l'auteure ne nous laisse aucun répit; comme si elle ne pouvait pas donner un peu de joie.