Chambres noires : Le livre de Karine Giebel

Dure lecture qui dure et que j'endure de bout en bout, sans entrevoir l'espoir dans ces chambres noires. La première nouvelle m'a moins plu, je l'ai trouvée limite "capillotractée", peu crédible en fait. Mais elle donne le ton et après elle sans fausse note le malheur s'étale, prend ses aises et ça dure, pas moyen d'échapper. Faut s'accrocher jusqu'à "L'escalier" et craindre jusqu'au bout le pire à venir pour finalement presque sentir l'odeur ténue de l'espoir têtu. Compilation conjugaison de malheurs absolus, tous ces parcours sans humour sans amour font de nos propres errements des... promenades de santé ! Âmes sensibles s'abstenir.

Lecture sur papier Un recueil de nouvelles parfois touchantes, parfois cruelles mais qui représente bien le monde actuel. Le titre chambres noires reflète bien le groupement de nouvelles. Je ne suis pas trop habitué à ce type de lecture mais j'ai été conquise. C'est simple à lire !

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de nouvelles et que j'avais envie de découvrir cette autrice (je n'ai lu qu'une nouvelle dans un recueil 13 à Table), alors voilà j'ai fait une pierre deux coups ! Et je n'ai pas été déçue. on rentre rapidement dans l'histoire, comme dans un film (d'ailleurs les titres des nouvelles sont des titres de film) on y rencontre des personnages en marge car dans la précarité, la solitude, l'enfermement, la violences, les traumatismes... des personnages très réels, abimés par la vie. C'est noir, mais bien écrit, des nouvelles comme des témoignages, qui font parfois froids dans le dos et ne donne pas une très belle image de notre société.

J’aime lire les nouvelles car c’est une lecture rapide par ces petits chapitres. Mais la avec chambre noire, c’est vraiment glauque , un peu trop pour moi. On sait que tous ça est réel c’est juste qu’enchaîner autant de négativité en si peu de pages c’est compliqué d’en faire un résumé à la hauteur.