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Générosité
Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 16/08/2012
Éditeurs :
10/18

Générosité

Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 16/08/2012

Le bonheur est-il génétique ? Jeune Algérienne réfugiée aux États-Unis, Thassa poursuit ses études à Chicago. Pleine de vie, lumineuse, le scientifique Thomas Kurton en est certain : la jeune...

Le bonheur est-il génétique ? Jeune Algérienne réfugiée aux États-Unis, Thassa poursuit ses études à Chicago. Pleine de vie, lumineuse, le scientifique Thomas Kurton en est certain : la jeune fille détient génétiquement le secret du bonheur. Une conviction qui les jette dans une course à la science effrénée et...

Le bonheur est-il génétique ? Jeune Algérienne réfugiée aux États-Unis, Thassa poursuit ses études à Chicago. Pleine de vie, lumineuse, le scientifique Thomas Kurton en est certain : la jeune fille détient génétiquement le secret du bonheur. Une conviction qui les jette dans une course à la science effrénée et met en gage le sourire de l’humanité…

« Générosité parle de science et de conscience, de technologie et d'humanité. Une nouvelle fois, Richard Powers unit sans limites érudition et poésie. »
Télérama, Christine Ferniot

Traduit de l’anglais (États-Unis)
par Yves Pellegrin

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EAN : 9782264050960
Code sériel : 4577
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264050960
Code sériel : 4577
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • isanne 26/02/2023
    Ouvrir un livre de Richard Powers, c'est un peu ouvrir une boite de Pandore ou peut-être, dit d'une autre façon, c'est accepter de saisir le miroir qu'il nous tend. Miroir qui donne à contempler le reflet de nos sociétés, le détail de nos certitudes, la valeur de nos choix. Miroir qui nous parait souvent déformant parce qu'il nous renvoie une bien laide image de ce que nous sommes et de ce que nous faisons de ce qui nous environne, de l'indifférence avec laquelle nous traitons notre prochain. C'est en tout cas ainsi que j'aborde chacun de ses livres. Ils me perdent parfois, me font revenir en arrière, chercher dans d'autres documents certains détails pour approfondir... Bref, Richard Powers sait rendre curieux son lecteur. générosité ne déroge pas à la règle : l'histoire de cette jeune femme kabyle qui serait toujours "en joie" n'est qu'un voile qui se soulève, n'est qu'un chant berbère qui murmure pour mieux questionner sur comment l'homme vit au monde, comment il se comporte au sein de la nature, sur la manière dont il écrit le mot "progrès" pour l'humanité. C'est un livre qui interroge sur la nature des pouvoirs de la science. Si elle permet des avancées pour l'humain, elle peut aussi devenir l'objet d'un enjeu économique et financier sans foi ni loi uniquement assujetti à la génération de capitaux toujours plus élevés. L'éthique peut être balayée, la conscience étouffée, certains scientifiques étant beaucoup moins scrupuleux que d'autres. La science peut rendre libre, peut être source d'avancées propices au genre humain, elle peut aussi devenir contrôle omniprésent, quand elle veut à tout pris tout gouverner, tout diriger, tout programmer et alors de liberté, il n'y a plus que le souvenir et la vie devient un prison désignée. La science qui permet de tout choisir, de tout décider provoque un désir toujours plus intense de posséder davantage, d'écrire sa propre définition du mot "humain" en fonction des finances dont on dispose... C'est aussi une mise en regard du pouvoir là encore néfaste ou bénéfique qu'offre désormais l'utilisation et les ramifications d'internet. Amour et haine s'y déchaînent, aussi vivement intenses que violents. Internet dit ce qu'il faut répéter, ce qu'il faut penser. Internet choisit, l'humain entérine... Et puis, le regard des médias, leur pouvoir toujours, leur côté manipulateur. Là encore, un milieu dans lequel on ne s'embarrasse guère, parfois, de scrupules. Un serpent qui se contorsionne pour mieux posséder les idées et les régenter, une façon de juger qui se voudrait universelle et infaillible... En filigrane comme autant de pauses dans le récit, un écrit dans l'écrit quand il est question d'écriture littéraire, justement, de ses fils, de ses bifurcations, de ses choix par celui qui rédige pour emmener le lecteur à tel ou tel endroit de telle ou telle façon. Reste, et c'est aussi une constante sous la plume de cet écrivain, la présence d'êtres lumineux, rencontrés au fil des pages, d'êtres qui font encore espérer que l'innocence, le bon-sens et l'honnêteté n'ont pas encore complètement quitté les replis de l'âme humaine. Et qu'il ne faut pas se résigner aux faux pas de ces civilisations dites avancées, et garder l'espoir d'une société meilleure et plus juste dans laquelle l'étranger aura une place non de "montré du doigt" mais de "privilégié à nos yeux". Thassa, le personnage central de ce récit, est Kabyle, dans une Amérique qui ne parvient déjà pas à accepter tous ceux qui sont nés sur son sol, elle dérange par sa façon personnelle d'appréhender le monde malgré ses chagrins passés, elle renvoie chacun à ses désirs, à ses exigences d'une vie facile qui ne serait finalement qu'une marche vers d'autres exigences pour frôler la perfection. Mais la perfection, quelle en est la définition, en fait ? Et peut-on tout lui sacrifier ? Et puis, faillir n'est-ce pas l'écriture de l'existence de tout homme ? Certains seront moins fragiles que d'autres... Un livre qui bouscule, qui déroute par sa construction qui est tout sauf linéaire, mais qui oblige à réfléchir !Ouvrir un livre de Richard Powers, c'est un peu ouvrir une boite de Pandore ou peut-être, dit d'une autre façon, c'est accepter de saisir le miroir qu'il nous tend. Miroir qui donne à contempler le reflet de nos sociétés, le détail de nos certitudes, la valeur de nos choix. Miroir qui nous parait souvent déformant parce qu'il nous renvoie une bien laide image de ce que nous sommes et de ce que nous faisons de ce qui nous environne, de l'indifférence avec laquelle nous traitons notre prochain. C'est en tout cas ainsi que j'aborde chacun de ses livres. Ils me perdent parfois, me font revenir en arrière, chercher dans d'autres documents certains détails pour approfondir... Bref, Richard Powers sait rendre curieux son lecteur. générosité ne déroge pas à la règle : l'histoire de cette jeune femme kabyle qui serait toujours "en joie" n'est qu'un voile qui se soulève, n'est qu'un chant berbère qui murmure pour mieux questionner sur comment l'homme vit au monde, comment il se comporte au sein de la nature, sur la manière dont il écrit le mot "progrès" pour l'humanité. C'est un livre qui interroge sur la nature des pouvoirs de la science. Si elle permet des avancées pour...
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  • Dany2021 30/10/2022
    Générosité, Toujours "fan" des ouvrages de Richard Powers, j'ai lu ce livre avec un grand intérêt et un bon enthousiasme généré par le personnage central, la jeune Algérienne Thassa, qui au fil des pages fait l'objet d'une attention de plus en plus pesante, sa joie de vivre, son bonheur permanent intrigant professeurs et scientifiques. Le bonheur est peut-être dû à un gène spécifique mais pour la majorité d'entre nous, le sentiment du bonheur est un état d'esprit à cultiver sans relâche. J'ai adoré ce livre.
  • jmb33320 21/10/2021
    « Alors même qu'il répugne à employer la première personne du singulier, le monde cède à la frénésie du « je » en continu. Blogs, causeries, télé-réalité, chroniques judiciaires, café du commerce, forums, chats, talk-shows, campagnes électorales, campagnes de pub, campagnes d'investissement, catalogues – rien, pas même le reportage de guerre, n'échappe au mode confessionnel. Les émotions sont les nouveaux faits. le mémoire, la nouvelle histoire. le grand déboutonnage, les nouvelles nouvelles. » Russell Stone est un journaliste spécialisé dans la réécriture d'articles, notamment pour le compte d'un magazine de développement personnel. Il a autrefois connu quelques mois de célébrité pour des chroniques acerbes publiées dans de prestigieuses revues. Mais il n'a pas supporté d'être moralement responsable des conséquences qu'elles ont eu sur ses victimes... D'où son retour à l'anonymat. La roue tourne : il est engagé pour un semestre comme professeur auxiliaire. C'est là qu'il fera la connaissance de Thassa Amzwar, une jeune femme algérienne à qui tout sourit, où qui est, plus exactement, extrêmement douée pour le bonheur malgré les nombreuses épreuves qu'elle a traversé avant d'arriver à Chicago via le Canada. Certains rares êtres humains sont-ils prédisposés génétiquement à éprouver une joie exubérante et constante ? C'est la question que se pose Richard Powers dans ce roman paru en 2009. Il ne me semble pourtant pas avoir vieilli tant ces problématiques ont pris depuis le devant des informations scientifiques à sensation. le sous-titre du roman, « un perfectionnement », est explicite. Certains ne rêvent que « d'améliorer » l'humain, de dépasser les limites inhérentes à notre condition tandis que d'autres jugent totalement illusoires ces prétentions. Je fais plutôt partie de ces derniers, mais j'ai été séduit par ce roman puissant et argumenté. Thassa deviendra malgré elle une célébrité. Et il n'est pas certain que les personnes qui s'intéressent à elle, à son génome et même à ses ovules, soient toutes animées de bonnes intentions ! Russell Stone, et tous les autres personnages qui gravitent autour d'elles, sont trop timorés ou enfermées dans leurs propres questionnements pour l'aider vraiment. J'ai honte de le dire mais ce roman traînait depuis 9 ans dans ma P.A.L. papier... Je suis heureux d'avoir enfin trouvé le temps (et la volonté) de le lire !« Alors même qu'il répugne à employer la première personne du singulier, le monde cède à la frénésie du « je » en continu. Blogs, causeries, télé-réalité, chroniques judiciaires, café du commerce, forums, chats, talk-shows, campagnes électorales, campagnes de pub, campagnes d'investissement, catalogues – rien, pas même le reportage de guerre, n'échappe au mode confessionnel. Les émotions sont les nouveaux faits. le mémoire, la nouvelle histoire. le grand déboutonnage, les nouvelles nouvelles. » Russell Stone est un journaliste spécialisé dans la réécriture d'articles, notamment pour le compte d'un magazine de développement personnel. Il a autrefois connu quelques mois de célébrité pour des chroniques acerbes publiées dans de prestigieuses revues. Mais il n'a pas supporté d'être moralement responsable des conséquences qu'elles ont eu sur ses victimes... D'où son retour à l'anonymat. La roue tourne : il est engagé pour un semestre comme professeur auxiliaire. C'est là qu'il fera la connaissance de Thassa Amzwar, une jeune femme algérienne à qui tout sourit, où qui est, plus exactement, extrêmement douée pour le bonheur malgré les nombreuses épreuves qu'elle a traversé avant d'arriver à Chicago via le Canada. Certains rares êtres humains sont-ils prédisposés génétiquement à éprouver une joie exubérante et constante ? C'est la question que se pose Richard...
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  • lehibook 27/05/2019
    Quel scandale d’avoir découvert cet auteur si tard ! Quel bonheur d’avoir encore plusieurs de ses œuvres à découvrir ! C’est justement de bonheur qu’il s’agit dans celui-ci : une jeune algérienne en possède semble-t-il le secret … mais il n’intéresse plus seulement les philosophes ! Les démiurges de la génétique, les requins de la finance, et la pieuvre des médias rodent autour d’elle… Quand on referme le livre, les dernières lignes résonnent encore longtemps comme ne s’estompe que lentement la cadence argentée d’un carillon ….Et si le bonheur c’était (aussi) un bon livre ?
  • tristanledoux 20/05/2019
    Une formidable intelligence du monde contemporain, en particulier en ce qui concerne les incidences anthropologiques de la biotechnologie, ainsi que notre rapport aux médias et aux réseaux sociaux. Richard Powers parvient à capter son lecteur dans une intrigue passionnante tout en lui donnant cours et en le plongeant à une grande profondeur éthique.
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