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La chambre aux échos
Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 01/10/2009
Éditeurs :
10/18

La chambre aux échos

Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 01/10/2009

Sur une route du Nebraska, Mark Schulter est victime d’un grave accident de voiture. A son réveil, après un profond coma, il reconnaît tous ses proches, sauf Karine, sa sœur...

Sur une route du Nebraska, Mark Schulter est victime d’un grave accident de voiture. A son réveil, après un profond coma, il reconnaît tous ses proches, sauf Karine, sa sœur aînée. Déboussolée, meurtrie, celle-ci fait alors appel à Gerald Weber, un célèbre neurologue. Le diagnostic est sans appel, Mark est...

Sur une route du Nebraska, Mark Schulter est victime d’un grave accident de voiture. A son réveil, après un profond coma, il reconnaît tous ses proches, sauf Karine, sa sœur aînée. Déboussolée, meurtrie, celle-ci fait alors appel à Gerald Weber, un célèbre neurologue. Le diagnostic est sans appel, Mark est atteint du rarissime syndrome de Capgras : il considère Karin comme une pâle imitation de sa sœur, une usurpatrice. Tandis que Weber étudie son cas, Mark tente de reconstituer ce qui s’est vraiment passé la fameuse nuit de l’accident, et de démasquer ce témoin anonyme qui lui a sauvé la vie avant de disparaître en laissant un étrange message. Ce qu’il découvrira va bouleverser à jamais sa vie et celle des siens …

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Yves Pellegrin

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EAN : 9782264047489
Code sériel : 4269
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 704
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264047489
Code sériel : 4269
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 704
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • katicha 03/06/2023
    Karin Schluter a une vie rangée. Une carrière exemplaire. Un avenir tout tracé. Et ces traces la mènent loin, le plus loin possible du bled paumé où elle a passé son enfance, dans le Nebraska. Un coin dont le seul attrait réside dans sa rivière, la Platte, où les grues font étape durant leur migration annuelle , attirant des foules de curieux. Puis plus rien, jusqu'à l'année nouvelle. Le long de la Platte, Karen a juste laissé de mauvais souvenirs, un océan d'ennui, et son frère cadet. Lequel est victime d'un accident épouvantable au volant de son camion, ce qui contraint Karen à tout abandonner, et à retourner dans ce patelin qu'elle pensait ne plus jamais revoir. Mark, fort heureusement, a survécu au choc, et il se remet tant bien que mal. Des semaines, puis des mois de rééducation lui permettent de retrouver visage humain, de recouvrer sa mobilité. Mais pas son esprit. Pas totalement, du moins. Car dans l'accident, le cerveau de Mark a souffert, et s'il peut désormais s'exprimer, communiquer avec les soignants, il a perdu la capacité de reconnaître Karin. Certes, il lui parle, il comprend qu'elle vient pour lui. Mais à ses yeux, c'est une imposture: cette femme n'est pas sa sœur, juste une actrice très douée qui a pris la place de "sa" Karin, celle qui lui manque tant et qu'il voudrait à ses côtés. Cette bizarrerie de l'âme, c'est le syndrome de Capgras, une affection bien réelle dont le docteur Weber est spécialiste. En tant que neurologue (à l'instar d'Oliver Sacks dont il est le double littéraire), il a examiné quantité de cas curieux, il en a tiré des récits poignants qui l'ont fait connaître au grand public, mais il n'a jamais constaté de tels symptômes associés à un traumatisme crânien. Aussi, lorsque Karin l'appelle, il n'hésite pas longtemps et rejoint l'hôpital de Mark. Une rencontre qui va changer sa vie... J'ai beaucoup aimé ce livre de Richard Powers, et je crois ne pas être la seule. Il faudrait des pages pour en parler, mais je pense que le mieux est sans doute de le lire, tout simplement. Les personnages sont présentés sans complaisance, humains, trop humains. La nature est célébrée de façon simple et belle. Et la vie, surtout, la vie qui s'écoule est présente à chaque instant. Puis ce je-ne-sais-quoi qui différencie un esprit d'un autre. Ce qui fait qu'une personnalité se tient à la lisière de la vie sociale, sans pouvoir rejoindre le groupe . Une œuvre très sensible sans être mélo, très attentive aux êtres sans donner dans la facilité. Un grand écrivain, tout simplement. Karin Schluter a une vie rangée. Une carrière exemplaire. Un avenir tout tracé. Et ces traces la mènent loin, le plus loin possible du bled paumé où elle a passé son enfance, dans le Nebraska. Un coin dont le seul attrait réside dans sa rivière, la Platte, où les grues font étape durant leur migration annuelle , attirant des foules de curieux. Puis plus rien, jusqu'à l'année nouvelle. Le long de la Platte, Karen a juste laissé de mauvais souvenirs, un océan d'ennui, et son frère cadet. Lequel est victime d'un accident épouvantable au volant de son camion, ce qui contraint Karen à tout abandonner, et à retourner dans ce patelin qu'elle pensait ne plus jamais revoir. Mark, fort heureusement, a survécu au choc, et il se remet tant bien que mal. Des semaines, puis des mois de rééducation lui permettent de retrouver visage humain, de recouvrer sa mobilité. Mais pas son esprit. Pas totalement, du moins. Car dans l'accident, le cerveau de Mark a souffert, et s'il peut désormais s'exprimer, communiquer avec les soignants, il a perdu la capacité de reconnaître Karin. Certes, il lui parle, il comprend qu'elle vient pour lui. Mais à ses yeux, c'est une...
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  • bilodoh 20/05/2022
    Coup de cœur pour ce roman très fort qui parle à la fois de science neuro, d’identité, de relations humaines et d’écologie. Dans le décor d’une petite ville du Nebraska, sur la rivière Platte, où se donnent rendez-vous les grues et les observateurs d’oiseaux, une niche écologique et un milieu humain particulier. Lorsqu’il se réveille après un grave accident et des jours de coma, Mark semble aller mieux, il se rappelle qui il est, ce qu’il fait dans la vie, ses amis, sa mémoire revient… sauf pour une chose, il ne reconnaît pas sa propre sœur qui est à son chevet. Pour lui, c’est une impostrice qui ferait partie d’un vaste complot. Il souffrirait d’un syndrome rare qui fait en sorte que seules les personnes proches sont ignorées. Si la situation de Mark est pénible, ce n’est pas non plus facile pour sa sœur. On touche ici le déchirement des proches de personnes atteintes de troubles neurologiques. Avec la venue d’un célèbre neurologue devenu écrivain populaire, on explore l’aspect scientifique, les bizarreries de l’esprit, ce qui n’est pas sans rappeler « L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau » d’Oliver Sacks. Mais avec ces projets d’écriture pour le grand public, le chercheur n’en vient-il pas à dénaturer son travail?… Et quand est-il de son propre équilibre mental? Un pavé, un grand roman qui touche plusieurs sujets actuels et associe la réflexion au plaisir de lire. Coup de cœur pour ce roman très fort qui parle à la fois de science neuro, d’identité, de relations humaines et d’écologie. Dans le décor d’une petite ville du Nebraska, sur la rivière Platte, où se donnent rendez-vous les grues et les observateurs d’oiseaux, une niche écologique et un milieu humain particulier. Lorsqu’il se réveille après un grave accident et des jours de coma, Mark semble aller mieux, il se rappelle qui il est, ce qu’il fait dans la vie, ses amis, sa mémoire revient… sauf pour une chose, il ne reconnaît pas sa propre sœur qui est à son chevet. Pour lui, c’est une impostrice qui ferait partie d’un vaste complot. Il souffrirait d’un syndrome rare qui fait en sorte que seules les personnes proches sont ignorées. Si la situation de Mark est pénible, ce n’est pas non plus facile pour sa sœur. On touche ici le déchirement des proches de personnes atteintes de troubles neurologiques. Avec la venue d’un célèbre neurologue devenu écrivain populaire, on explore l’aspect scientifique, les bizarreries de l’esprit, ce qui n’est pas sans rappeler « L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau » d’Oliver Sacks. Mais avec ces projets d’écriture pour le grand public,...
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  • isanne 14/01/2021
    Voilà, ça y est : j'ai lu mon premier livre de Richard Powers ! Cet écrivain fait partie, pour moi, d'une liste de "plumes" que je rêve(ais) de découvrir et, en même temps, que je "crains" de découvrir tant la peur de ne pas posséder les clefs pour pénétrer leur écriture me fait reculer la rencontre. Nebraska. Rivière La Platte Période de migration des grues du Canada. Mark, en pleine nuit, quitte la route au volant de son camion. Que s'est-il passé ? Comment a-t-il pu perdre le contrôle de son véhicule, sur une route peu fréquentée à une heure tardive ? Que signifie un petit mot griffonné, apparemment en lien avec l'accident, qui sera retrouvé près de lui, les premiers jours de son hospitalisation ? Mark a été victime d'un traumatisme crânien, il a des pertes de mémoires, notamment concernant les circonstances de l'accident et surtout ne reconnaît pas sa soeur en tant que telle : il voit une jeune femme qui ressemble énormément à sa soeur, mais ce ne peut être elle puisqu'il n'éprouve aucun sentiment d'affection à son égard, ce ne peut être que son sosie. A cause de cela, de ce syndrôme de Capgras dont il est victime, il n'est plus le même, ne reprenant pas pied dans la vie qui était la sienne. Voilà pour le début du fil conducteur du récit qui va s'écouler sur un an de la vie de Mark, à la suite de son accident. Mais finalement, ce n'est qu'un fil, Richard Powers nous emmène dans un roman époustouflant tant par son écriture que la profusion des sujets qu'il y fait apparaître. C'est un roman sur la personnalité, sur les rapports humains, sociaux, sur l’héritage de l’enfance. C'est un livre qui explore le domaine des neurosciences. Un roman qui observe l'après-évènements du 11 Septembre dans une société déjà ébranlée d'une Amérique rurale. Un récit qui dit le mensonge, l'absence, le silence et la solitude. Et c'est aussi un roman sur la question écologique de cette région, sur la main humaine qui prend de plus en plus aux oiseaux en migration, causant leur raréfaction. Un roman sur l'attitude de chacun , dans ses choix de vie par rapport à la nature : alimentation, consommation, regard sur le monde animal… On ne se lasse pas de suivre les grues dans leur voyage migratoire. C'est foisonnant, ça part dans toutes les directions, on découvre tout un ensemble de sujets à creuser, on se pose mille questions. Richard Powers manie dans une très belle langue, imagée, rythmée, au fil des émotions qu'il veut faire naître chez le lecteur. Il y a beaucoup de plaisir à lire cette façon d’écrire si originale, tant dans le choix des ponctuations que dans le rythme des phrases qui accompagne presque "musicalement " les faits racontés. C'est un roman "qui perturbe" parce qu'il oblige à se demander si nos choix sont légitimes au quotidien, en regard de ce qui arrive au personnage principal. Un magnifique moment de lecture qui ne s'arrête pas la dernière page tournée.Voilà, ça y est : j'ai lu mon premier livre de Richard Powers ! Cet écrivain fait partie, pour moi, d'une liste de "plumes" que je rêve(ais) de découvrir et, en même temps, que je "crains" de découvrir tant la peur de ne pas posséder les clefs pour pénétrer leur écriture me fait reculer la rencontre. Nebraska. Rivière La Platte Période de migration des grues du Canada. Mark, en pleine nuit, quitte la route au volant de son camion. Que s'est-il passé ? Comment a-t-il pu perdre le contrôle de son véhicule, sur une route peu fréquentée à une heure tardive ? Que signifie un petit mot griffonné, apparemment en lien avec l'accident, qui sera retrouvé près de lui, les premiers jours de son hospitalisation ? Mark a été victime d'un traumatisme crânien, il a des pertes de mémoires, notamment concernant les circonstances de l'accident et surtout ne reconnaît pas sa soeur en tant que telle : il voit une jeune femme qui ressemble énormément à sa soeur, mais ce ne peut être elle puisqu'il n'éprouve aucun sentiment d'affection à son égard, ce ne peut être que son sosie. A cause de cela, de ce syndrôme de Capgras dont il est victime, il n'est...
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  • VALENTYNE 12/07/2020
    Dans le premier chapitre, nous sommes témoins de l’accident de camion de Mark, 28 ans. Puis nous retrouvons à l’hôpital sa sœur, de quatre ans son aînée, qui vient le veiller. Ils étaient très proches l’un de l’autre puisqu’elle lâche son boulot pour venir à son chevet pendant des semaines et des semaines. Un jour, il finit par sortir du coma. Ses amis, après une absence de trois semaines, viennent le voir à l’hôpital et réussissent à obtenir une réaction de sa part. Karine nous raconte leur enfance ; le père qui essaie d’assassiner la mère lorsqu’ils ont respectivement 8 et 12 ans, ses tentatives de partir loin du Nebraska. Mark, le frère, se rétablit physiquement mais devient paranoïaque : il ne reconnait pas sa soeur et prend celle ci pour un sosie envoyé par de mystérieux individus, voire le FBI. Une lente descente aux enfers pour ces deux jeunes gens. Que son frère bien aimé la prenne pour une imposteur mine Karine... En parallèle, l’histoire est également vu du point de vue de Weber, un médecin spécialiste de cette maladie, forme rarissime de schizophrénie ... Un livre exigeant où le vocabulaire médical est parfois très présent. J’ai eu une préférence pour le personnage de Karine, de son ami Daniel, qui souhaite sauvegarder cette partie encore sauvage du Nebraska et ses oiseaux migrateurs, et aussi celui de la mystérieuse aide-soignante, Barbara ...Dans le premier chapitre, nous sommes témoins de l’accident de camion de Mark, 28 ans. Puis nous retrouvons à l’hôpital sa sœur, de quatre ans son aînée, qui vient le veiller. Ils étaient très proches l’un de l’autre puisqu’elle lâche son boulot pour venir à son chevet pendant des semaines et des semaines. Un jour, il finit par sortir du coma. Ses amis, après une absence de trois semaines, viennent le voir à l’hôpital et réussissent à obtenir une réaction de sa part. Karine nous raconte leur enfance ; le père qui essaie d’assassiner la mère lorsqu’ils ont respectivement 8 et 12 ans, ses tentatives de partir loin du Nebraska. Mark, le frère, se rétablit physiquement mais devient paranoïaque : il ne reconnait pas sa soeur et prend celle ci pour un sosie envoyé par de mystérieux individus, voire le FBI. Une lente descente aux enfers pour ces deux jeunes gens. Que son frère bien aimé la prenne pour une imposteur mine Karine... En parallèle, l’histoire est également vu du point de vue de Weber, un médecin spécialiste de cette maladie, forme rarissime de schizophrénie ... Un livre exigeant où le vocabulaire médical est parfois très présent. J’ai eu une préférence pour le personnage de Karine,...
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  • Allantvers 25/04/2020
    Voilà un livre à déflagration lente, méandreux et multimodal, hasardeux et difficilement préhensible, à l'image d'un cerveau humain. Du pur Richard Powers : long, lent, complexe et habité. Tout commence et tout finit par un envol de grues cendrées au dessus de la rivière la Platte au Nebraska, dont je suis allée régulièrement au cours de ma lecture me régaler les yeux et les sens chaque fois que je me suis perdue dans ce livre. Il y a de quoi se perdre en effet quand un vol de grues est l'alpha et l'omega d'une intrigue où commencent et finissent un accidenté de la route qui ne reconnait plus sa soeur, cette soeur et ses secrets, un neurochirurgien renommé et une lumineuse aide-soignante. Mais, malgré quelques longueurs et une intrigue quand même assez capillotractée, il faut faire confiance à Powers qui sait où il veut emmener son lecteur. En ce qui me concerne, je referme ce livre avec la sensation d'avoir, par la littérature, saisi quelques bribes de compréhension du fonctionnement du cerveau là où un langage scientifique m'aurait laissé sur le bord de la route. Quelques bribes seulement, fort heureusement, tant sont vertigineux les concepts entrevus de réalité, d'identité et de libre arbitre. Si je parlais en introduction de déflagration lente, c'est que je perçois (sensation trompeuse...) que ce roman n'a pas fini de faire son effet.Voilà un livre à déflagration lente, méandreux et multimodal, hasardeux et difficilement préhensible, à l'image d'un cerveau humain. Du pur Richard Powers : long, lent, complexe et habité. Tout commence et tout finit par un envol de grues cendrées au dessus de la rivière la Platte au Nebraska, dont je suis allée régulièrement au cours de ma lecture me régaler les yeux et les sens chaque fois que je me suis perdue dans ce livre. Il y a de quoi se perdre en effet quand un vol de grues est l'alpha et l'omega d'une intrigue où commencent et finissent un accidenté de la route qui ne reconnait plus sa soeur, cette soeur et ses secrets, un neurochirurgien renommé et une lumineuse aide-soignante. Mais, malgré quelques longueurs et une intrigue quand même assez capillotractée, il faut faire confiance à Powers qui sait où il veut emmener son lecteur. En ce qui me concerne, je referme ce livre avec la sensation d'avoir, par la littérature, saisi quelques bribes de compréhension du fonctionnement du cerveau là où un langage scientifique m'aurait laissé sur le bord de la route. Quelques bribes seulement, fort heureusement, tant sont vertigineux les concepts entrevus de réalité, d'identité et de...
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