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Le dilemme du prisonnier
Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 02/10/2014
Éditeurs :
10/18

Le dilemme du prisonnier

Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 02/10/2014
Dans Le Dilemme du prisonnier, Richard Powers dresse le portrait à la foi lucide, cruel et drôle, d’une famille américaine de la classe moyenne confrontée à la maladie mentale de l'un des siens, Eddie.
 
Chez les Hobson, on ne parle pas des choses graves si ce n’est sous forme de devinettes. Aussi, lorsque le père de famille tombe malade, son jeune fils Eddie Jr.... Chez les Hobson, on ne parle pas des choses graves si ce n’est sous forme de devinettes. Aussi, lorsque le père de famille tombe malade, son jeune fils Eddie Jr. cherche à comprendre d’où vient ce mal étrange qui le ronge. Remontant l’histoire paternelle, il lève peu à peu le... Chez les Hobson, on ne parle pas des choses graves si ce n’est sous forme de devinettes. Aussi, lorsque le père de famille tombe malade, son jeune fils Eddie Jr. cherche à comprendre d’où vient ce mal étrange qui le ronge. Remontant l’histoire paternelle, il lève peu à peu le voile sur toute une Amérique en train de se faire, depuis l’exposition universelle de 1939 en passant par les premiers essais nucléaires. Une Amérique dont sa famille porte la secrète et douloureuse empreinte…
 
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Yves Pellegrin
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EAN : 9782264063403
Code sériel : 04839
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264063403
Code sériel : 04839
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Mondidi 12/03/2022
    voici la découverte après la lecture de ce livre, Richard Powers est le plus grand écrivain américain vivant à ce jour. Mais il faut le dire parce que avant je ne le connaissait pratiquement pas. Comme peut-on passer à côté d'un telle écrivain? Qu'elle merveille! Comme Delillo ou Roth auquel il me fait penser, il raconte l'Amérique à travers l'histoire d'une famille dysfonctionelle, la sienne peut-être? un court chapitre nous le suggère à la fin. Mais cette histoire il ne fait pas que la raconter il nous la balance à travers la figure parce qu'elle dérange elle n'est pas confortable comme ce père que ses enfants ne connaissent pas et découvrent à travers ses histoires, ses fantasmes, ses énigmes. J'ai hâte de découvrir le restant de l'oeuvre de Mr Powers
  • lehibook 26/05/2019
    Pas facile d’y entrer dans ce livre ! Cette famille autarcique ,son langage codé , les références ultra américaines le rendent , un peu rébarbatif au premier abord et l’on est tenté de ne s’intéresser qu’à la deuxième ligne narrative qui analyse les rapports entre l’univers du divertissement (Disney en l’occurrence) et la guerre . Puis se dévoile le « trou noir » autour duquel gravite le récit : la maladie, la disparition du père et l’interrogation sur la liberté et le conditionnement qui sous-tend toute éducation. Et l’on se rend compte qu’il s’agit ,une nouvelle fois , d’un grand livre…
  • CCoco 04/05/2019
    Lectrice fidèle de Richard Powers, je m'apprêtais à être emmenée dans un univers littéraire dont il a le secret. Mais je suis restée sur le bord de la page. L'écriture est complexe, on en a l'habitude avec lui, mais elle est restée obscure pour moi. Je pense ne pas avoir suffisamment de connaissances sur l'Histoire américaine pour comprendre. Trop de non-dits, de questions restées en suspens jusqu'à la fin, le lecteur est aussi perdu que les enfants dans la compréhension de leur père. C'était peut-être la volonté de l'auteur, mais trop perturbant pour la lectrice que je suis.
  • Myriam3 15/04/2018
    Chez Richard Powers, les familles fonctionnent en autonomie, noyau dur isolé du reste du monde. Pourquoi? Parce que c'est une famille dirigée par un père inadapté, visionnaire et fragile qui entraîne femme et enfants dans un cocon de culture, d'art et de questionnements sur ce monde trop douloureux. Le père - Eddie Senior, le Vieux - en sait trop. Et comme lui, son fils ainé, Artie, se demande comment on peut continuer à vivre, à avancer face à la tragédie vers laquelle on s'avance. Guerre, massacres, bombe atomique et des gouvernements cyniques et manipulateurs. Les Hobson sont clairement une famille à part - tout comme celle du Temps où nous chantions, roman magnifique - . Trop intelligents et du coup, complètement barrés, pour certains d'entre eux du moins. Le père est malade, subit des crises qui l'affaiblissent, mais ça fait des années que ça dure. Thanksgiving et le miracle, il accepte enfin de se rendre à l'hôpital. Pendant ce temps, sa progéniture s'interroge et se dispute autour des raisons de cette maladie particulière, et Artie, pour cette raison, fouille dans sa mémoire, tente de répondre aux énigmes de son père - messages codés qui le feront avancer dans son enquête- et veut en savoir plus sur Hobsville, création secrète à laquelle son père s'est attelé depuis le début des symptômes. C'est un roman à la fois familial et historique, l'histoire des Etats-Unis de 1939 à 1979 avec la deuxième guerre mondiale et le Japon comme axe principal. On y découvre un Walt Disney revisité par le père, figure fantasmatique et un brin inquiétante. Le récit est foisonnant, intriguant et souvent compliqué en particulier par ces non-dits frustrants. J'ai préféré Le Temps où nous chantions parce que je l'ai trouvé plus fluide, mais Le Dilemme du prisonnier reste une sacrée expérience. Chez Richard Powers, les familles fonctionnent en autonomie, noyau dur isolé du reste du monde. Pourquoi? Parce que c'est une famille dirigée par un père inadapté, visionnaire et fragile qui entraîne femme et enfants dans un cocon de culture, d'art et de questionnements sur ce monde trop douloureux. Le père - Eddie Senior, le Vieux - en sait trop. Et comme lui, son fils ainé, Artie, se demande comment on peut continuer à vivre, à avancer face à la tragédie vers laquelle on s'avance. Guerre, massacres, bombe atomique et des gouvernements cyniques et manipulateurs. Les Hobson sont clairement une famille à part - tout comme celle du Temps où nous chantions, roman magnifique - . Trop intelligents et du coup, complètement barrés, pour certains d'entre eux du moins. Le père est malade, subit des crises qui l'affaiblissent, mais ça fait des années que ça dure. Thanksgiving et le miracle, il accepte enfin de se rendre à l'hôpital. Pendant ce temps, sa progéniture s'interroge et se dispute autour des raisons de cette maladie particulière, et Artie, pour cette raison, fouille dans sa mémoire, tente de répondre aux énigmes de son père - messages codés qui le feront avancer dans son enquête- et...
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  • Pleven 21/08/2015
    Je viens à l'instant de terminer ce livre et je me dis : quoi, on peut pas mettre une sixième étoile sur Babelio ? Chronique familiale, fable merveilleuse, édifiante leçon d'histoire... "Le dilemme du prisonnier" est tout cela à la fois et réussit à tout méler avec un rare brio. C'est la première fois que je lis Richard Powers et je suis impressionné tant par l'intelligence du propos que par la facilité de lecture. Le genre de livre qui a la fois rend plus intelligent (enfin... qui vous ouvre l'esprit) tout en vous faisant passer un très bon moment. La famille Hobson est soudée par la fantaisie, le parti pris du jeu et de l'esprit pour faire face à l'adversité, autour de la clé de voute qu'est le père, et sa mystérieuse maladie. Et cette fantaisie permet d'aborder des sujets d'une absolue gravité (le totalitarisme, l'individualisme forcené...) avec légèreté. Une très grande réussite.
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