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Les portes de la perception
Jules Castier (traduit par)
Date de parution : 06/11/2001
Éditeurs :
10/18

Les portes de la perception

Jules Castier (traduit par)
Date de parution : 06/11/2001

En 1954, sous contrôle médical et animé d’une volonté scientifique, Aldous Huxley absorbe de la mescaline, alcaloïde actif du peyotl, ce cactus indien qui procure des visions colorées accompagnées de...

En 1954, sous contrôle médical et animé d’une volonté scientifique, Aldous Huxley absorbe de la mescaline, alcaloïde actif du peyotl, ce cactus indien qui procure des visions colorées accompagnées de divers phénomènes psychologiques. Son but : ouvrir les "portes de la perception ", selon l'expression consacrée par William Blake. Une...

En 1954, sous contrôle médical et animé d’une volonté scientifique, Aldous Huxley absorbe de la mescaline, alcaloïde actif du peyotl, ce cactus indien qui procure des visions colorées accompagnées de divers phénomènes psychologiques. Son but : ouvrir les "portes de la perception ", selon l'expression consacrée par William Blake. Une véritable introduction à la vie mystique.

« L’homme connaît tant d’autres choses ; il ne se connaît pas lui-même. »
Aldous Huxley

Préfacé et traduit de l'anglais
par Jules Castier

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EAN : 9782264034076
Code sériel : 1122
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264034076
Code sériel : 1122
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Chocolatiine 23/04/2020
    En 1954, Aldous Huxley décide de tenter l'expérience de la mescaline. Il en ingère une dose, sous contrôle médical. Tout ce qui se passera dans les heures suivantes est soigneusement noté et enregistré. De là naît ce surprenant petit livre : Les portes de la perception. Nous entrons alors avec l'auteur dans un monde mystérieux et inconnu, que tant d'autres ont parcouru avant lui. Nous découvrons avec émerveillement un nouvel univers ; la partie décrivant les modifications des perceptions visuelles m'a particulièrement frappée. Mais ce n'est pas tout. L'auteur profite de cet essai pour nous livrer ses impressions et théories sur de nombreux sujets, tels que l'éducation, l'art ou encore la religion. Challenge XXème siècle 2020 Challenge ABC 2019/2020
  • CharlesEdouard 09/07/2019
    L'auteur Huxley auteur du "meilleur des mondes" nous offre un voyage pour un rêve halluciné. Pour cela il a expérimenté (tout comme Freud avec la cocaïne) la mescaline, étant accompagné d'un psychiatre anglais. L'auteur souhaite vivre les paroles de William Blake : « si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme tel qu'elle est, infinie » Huxley ne verra pas d'apparitions, mais plutôt une autre vision colorée de la vie, des paysages, objets, par ailleurs son expérience demeure pour sa part positive. Je pense qu'effectivement l'expérimentation pour la science, pour la connaissance, de ce genre de substances, bien entendu avec le soutien de professionnelles, peut-être être très intéressant, et peut amener à bien des découvertes. Un extrait peut mettre en lumière une expérience : "je continuai à regarder les fleurs, et dans leur lumière vivante, il me sembla déceler l’équivalent qualitatif d’une respiration – mais d’une respiration sans retours à un point de départ, sans reflux récurrents, mais seulement une coulée répétée d’une beauté à une beauté rehaussée, d’une profondeur de signification à une autre, toujours de plus en plus intense." Un classique à découvrir avec ou sans influence...
  • Valenthan 16/11/2018
    J'aimerais m'attarder à trouver tout les mots possibles qui définirait ce livre mais ce serait tous des synonymes d'un seul : Brillant !
  • colimasson 02/04/2016
    Ouvrir les portes de la perception, certes, mais pour faire quoi ? Parce que c'est bien beau de se les voir ouvertes, les portes, mais si on est seul à les franchir ça peut risquer de virer malédiction très vite. Admettons que vous reveniez ensuite à notre réalité deux pixels, qu'est-ce que vous allez en faire de vos visions toutes écoutilles épanouies ? Comment allez-vous pouvoir supporter le reste de votre vie ? N'allez-vous pas vous mettre progressivement à douter de votre expérience ? Et vous dire que vous avez tout loupé : ce monde et l'autre ? Bien sûr, si vous êtes sages, vous ferez comme Aldous Huxley : vous bâtirez fièrement votre vie, vous vous instruirez des sagesses antiques, vous écrirez des livres et transmettrez votre savoir. Mais enfin, ceci n'est pas donné à la première larve venue. J'en connais un d'ancien qui me racontait que la consommation de drogue ça peut être quelque chose qui prend la forme d'une initiation constructive si on fait ça bien, dans les règles de l'art. La transmission, vous connaissez ça, vous ? Vous savez ce que ça veut dire, vous ? Quelqu'un vous a-t-il jamais transmis quelque chose ? C'est rare, hein, on est d'accord. le gars qui te transmet quelque chose, dans la vie, tu n'as plus envie de le lâcher après, c'est une manne tombée du ciel, un don de la providence, c'est exceptionnel. Alors, quant à trouver quelqu'un qui te transmettra le savoir relatif à la consommation raisonnée et spirituelle des drogues, il va falloir lutter. Ton père, il t'a peut-être bien transmis l'idée qu'on pouvait devenir vieil ivrogne quand les choses vont pas comme il faut, mais le salaud aurait mieux fait de t'apprendre comment s'enivrer dans les règles de l'art –la préparation mentale, l'accueil physique, la gestion des doses. Bref. Aldous Huxley n'est pas là pour nous faire la transmission. Voire, je pense qu'il souffrait du même manque que nous tous et qu'il a essayé, par les petits moyens de la prospection intellectuelle, de faire son picotin tout seul dans son coin. La mescaline est un alcaloïde actif du peyotl. Ingéré à dose convenable, elle modifie profondément la qualité du conscient. Slotkin, c'est un vieux de la vieille qui l'a bien étudiée –sans doute qu'il voulait s'en mettre un petit coup dans la cravate, comme on dit pour d'autres situations- et il a remarqué qu'elle ne semblait pas créer de dépendance accrue et qu'elle était moins toxique que toute autre substance pharmaceutique. Bref, le gros trip. Attention, le père Huxley qui prend de la mescaline, c'est pas pour aller faire la fête avec toto et nono. Il demande à des vieux cerbères de la science de lui poser des questions tout au long de son trip genre : comment tu ressens le temps ? l'espace ? qu'est-ce que tu vois ? c'est joli ? tu veux aller faire un petit tour ? Là, c'est vraiment génial parce qu'Aldous exprime ses sensations comme un petit enfant qui découvre le monde : la texture des pétales de fleurs, les couleurs irisées, la présence du fauteuil, la lumière qui tombe dessus, le caractère incongru d'une grosse automobile garée dans la rue, la profusion du temps. L'expérience de l'immortalité plus la volupté d'être quand même un être matériel. L'expérience du non-agir des philosophies orientales. Un genre de version de la joie spinoziste. Aldous par exemple, lorsqu'il regarde les plis de son pantalon sous mesca, ça lui inspire des pensées franchement jouasses : « Voilà le genre de choses qu'il faudrait regarder. Des choses sans prétention, satisfaites d'être simplement elles-mêmes, suffisantes en leur réalité, ne jouant pas un rôle, n'essayant pas, d'une façon insensée, d' « y aller » seules, isolées du Corps-Dharma, en un défi luciférien à la grâce de Dieu. » Aldous a fait son initiation en aval, s'instruisant des sagesses antiques, pour interpréter le plus précisément possible son expérience de consommation de mescaline. Si quelqu'un l'a guidé dans son trajet, ce sont des mecs qui connaissaient déjà tout ça, comme touchés par la science infuse, depuis des millénaires. Des morts dont il a intégrés tous les secrets mi-dits. Les autres essais s'inscrivent dans le prolongement de cette recherche spirituelle. Pas à renier : Aldous ne fait pas partie de ces pauvres petits gars qui causent de spiritualité et de sagesses antiques pour nous aider à surmonter nos petits maux quotidiens, genre je m'entends pas avec mon conjoint, je voudrais devenir plus rigolo, j'aimerais avoir des amis plus sympas. Si on s'ouvre les portes de la perception, c'est pas pour aller s'asseoir dans un coin, ouvrir les pages blanches et essayer de recontacter les potes restés de l'autre côté pour savoir si leur raclette est bien bonne, parce qu'en ce mystique pays on se morfond que le fromage fondu ne soit pas à l'honneur. Au contraire, sors de ce corps ! « Tout épanouissement du moi personnel et séparé produit une diminution correspondante de la conscience de la réalité divine. » Finalement, s'ouvrir les portes de la perception peut être possible à n'importe qui. Les substances, c'est pour catalyser la réaction d'intellection des plus lents d'entre nous. En vrai, l'expérience fondamentale qui permet de voir s'élargir les portes, c'est celle de la Solitude. Et ça, y a que les plus heureusement mal placés d'entre nous qui peuvent deviner de quoi ça cause. Plus un murmure, plus une ombre : le saut dans le vide. Ouvrir les portes de la perception, certes, mais pour faire quoi ? Parce que c'est bien beau de se les voir ouvertes, les portes, mais si on est seul à les franchir ça peut risquer de virer malédiction très vite. Admettons que vous reveniez ensuite à notre réalité deux pixels, qu'est-ce que vous allez en faire de vos visions toutes écoutilles épanouies ? Comment allez-vous pouvoir supporter le reste de votre vie ? N'allez-vous pas vous mettre progressivement à douter de votre expérience ? Et vous dire que vous avez tout loupé : ce monde et l'autre ? Bien sûr, si vous êtes sages, vous ferez comme Aldous Huxley : vous bâtirez fièrement votre vie, vous vous instruirez des sagesses antiques, vous écrirez des livres et transmettrez votre savoir. Mais enfin, ceci n'est pas donné à la première larve venue. J'en connais un d'ancien qui me racontait que la consommation de drogue ça peut être quelque chose qui prend la forme d'une initiation constructive si on fait ça bien, dans les règles de l'art. La transmission, vous connaissez ça, vous ? Vous savez ce que ça veut dire, vous ? Quelqu'un vous a-t-il jamais transmis quelque chose ? C'est rare,...
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  • lDavidl 20/05/2015
    Bien qu'un peu complexe à première vue, cet ensemble de pensées témoigne très clairement du génie d'Huxley, et le montre sous un autre jour qu'un simple auteur se résumant à Le Meilleurs des Mondes. Le texte principal s'accorde à retransmettre une expérience qu'Huxley à réaliser, prenant de la mescaline (puissant psychotrope) pour en faire partager les effets produits. Outre l'idée que j'ai trouvé vraiment innovante et intéressante, la réalisation est aussi au rendez-vous car la description de l'expérience est aussi bien réalisée que les pensées qu'elle engendre sont poussées, intelligentes et pleines de lucidité (en débit de son état). Plus largement, il s'interroge aussi sur le réel et sa réalité singulière et personnelle, essayant de nous la faire partager du mieux qu'il peut. Un livre philosophique plein d'ambitions et de bonnes idées, à lire sans trop hésiter.
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