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Trois fermiers s'en vont au bal
Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 02/03/2006
Éditeurs :
10/18

Trois fermiers s'en vont au bal

Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 02/03/2006

Tout commence par une photo désormais célèbre : celle de trois fermiers sur une route de campagne, prise par August Sander à la veille de la Première Guerre mondiale. Pourquoi...

Tout commence par une photo désormais célèbre : celle de trois fermiers sur une route de campagne, prise par August Sander à la veille de la Première Guerre mondiale. Pourquoi cette photo obsède-t-elle tant le narrateur, depuis qu'il l'a vue par hasard dans un musée de Detroit ? Peter Mays,...

Tout commence par une photo désormais célèbre : celle de trois fermiers sur une route de campagne, prise par August Sander à la veille de la Première Guerre mondiale. Pourquoi cette photo obsède-t-elle tant le narrateur, depuis qu'il l'a vue par hasard dans un musée de Detroit ? Peter Mays, un jeune journaliste, saura-t-il quant à lui percer l'énigme de son étrange ressemblance avec l'un des personnages ? Qu'est-il advenu enfin de ces trois jeunes hommes ? De l'Europe dévastée par la guerre, où nous suivons les pérégrinations tragi-comiques des fermiers, jusqu'à l'Amérique contemporaine, Richard Powers se livre au jeu des destins croisés et contrariés, convoquant au passage quelques grandes figures telles que Henry Ford ou Sarah Bernhardt.

« Un livre hybride, brillant, parfois drôle, mené au rythme du polar, mais qui retentit comme une méditation. »
Patrick Grainville, Le Figaro

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EAN : 9782264041456
Code sériel : 3887
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264041456
Code sériel : 3887
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Il y a dix ans, dans une note de lecture destinée à d'éventuels éditeurs, j'écrivais : "Ce livre est passionnant, souvent très drôle et admirablement construit. Le ton, l'intelligence et la précision de sa langue sont un régal. La conclusion, amenée comme si de rien n'était, donne tout son sens à la construction ; elle "noue" in extremis et de manière imprévue mais parfaite les trois lignes narratives, avec une rigueur extrême, une gravité inattendue et une ironie stupéfiante." Je n'ai pas envie d'écrire autre chose aujourd'hui. »
Martin Winckler

« La richesse d’imagination de Richard Powers et son savoir encyclopédique évoquent le dernier Thomas Mann ou le premier Thomas Pynchon… Sensationnel. »
John Updike

« Trois fermiers s'en vont au bal est une magistrale leçon de littérature, un ouvrage inclassable (à la fois saga familiale, roman picaresque, essai et thriller), burlesque et érudit, qui tisse sa trame entre l'Europe de la Première Guerre mondiale et l'Amérique des années 1980. »
Vanessa Postec, Lire

« Très habilement, l'auteur coupe court en façonnant des chapitres brefs et en variant les rythmes du récit. Lequel passe avec brio de la narration proprement dite à l'analyse historique, du drame à l'humour, du lyrisme à la description technique. »
Raphaëlle Rérolle, Le Monde

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nolivier 04/05/2022
    Le livre commence sur la photo faite par Sander de trois fermiers allant au bal en 1914. Cette photo découverte par le narrateur dans un musée de Detroit l'obsède et ainsi que sa ressemblance avec l'un des figurants... Une écriture très belle et érudite de Richard POWERS (c'est son premier roman) même si ce livre ne vaut pas "Le temps où nous chantions" ou "L'arbre monde". J'adore toujours autant les éditions 10/18.
  • Claire45 17/05/2021
    De Détroit à Westerwald, le romancier, par le biais d'une photo de " trois fermiers" reconstitue l'histoire de l'Europe et de l'Amérique de 1914 à 1985. Siècle de guerres mais aussi d'essor technique et artistique. La narration est complexe, le lecteur suit 3 histoires : -celle du narrateur qui voit cette photo dans un musée de Détroit près de la grande fresque de Diego Rivera en hommage aux usines de Ford. Il en cherche l'origine. -celle de Peter Mays, un journaliste obnubilé par les femmes rousses. Il se met à la recherche d'une clarinettiste rousse aperçue lors d'un défilé. -celle des 3 fermiers. On suit le parcours de chacun d'eux en passant par L'Allemagne, les Pays-Bas, la France. Changement de frontières et d'identité parfois... Bien sûr ces 3 fils narratifs vont se rejoindre... En fait l'essentiel tient surtout aux réflexions de l'auteur et aux différentes anecdotes. Il rend hommage à August Sander qui avait l'ambition de faire le portrait de l'humanité du XXème siècle et s'interroge sur le rôle de la photo, son pouvoir de relier le passé au présent. Il fait revivre Sarah Bernhard et Henri Ford avec son fameux navire de la Paix.. C'est un premier roman avec en germe tout ce qui fera le grand succès des autres à venir : le style, la composition, l'ampleur du sujet...De Détroit à Westerwald, le romancier, par le biais d'une photo de " trois fermiers" reconstitue l'histoire de l'Europe et de l'Amérique de 1914 à 1985. Siècle de guerres mais aussi d'essor technique et artistique. La narration est complexe, le lecteur suit 3 histoires : -celle du narrateur qui voit cette photo dans un musée de Détroit près de la grande fresque de Diego Rivera en hommage aux usines de Ford. Il en cherche l'origine. -celle de Peter Mays, un journaliste obnubilé par les femmes rousses. Il se met à la recherche d'une clarinettiste rousse aperçue lors d'un défilé. -celle des 3 fermiers. On suit le parcours de chacun d'eux en passant par L'Allemagne, les Pays-Bas, la France. Changement de frontières et d'identité parfois... Bien sûr ces 3 fils narratifs vont se rejoindre... En fait l'essentiel tient surtout aux réflexions de l'auteur et aux différentes anecdotes. Il rend hommage à August Sander qui avait l'ambition de faire le portrait de l'humanité du XXème siècle et s'interroge sur le rôle de la photo, son pouvoir de relier le passé au présent. Il fait revivre Sarah Bernhard et Henri Ford avec son fameux navire de la Paix.. C'est un premier roman avec en germe tout...
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  • Chestakova 23/03/2021
    En 1985, le siècle va doucement vers son terme, Richard Powers nous entraine avec ce premier roman magistral, dans une réflexion étourdissante de ce qu’il aura été, non pas dans le menu détail de ses évènements historiques mais dans ce qu’il représente, de fuite en avant vers l’auto destruction de l’humanité toute entière. La virtuosité du récit réside tout d’abord dans le moyen qu’il utilise pour parvenir à ses fins, puisque le point de départ de ce panoramique vertigineux est tout entier ramassé dans un cliché noir et blanc que le photographe August Sander a réalisé au bord d’un chemin boueux du Westerwald le 1 er mai 1914. En appuyant sur le déclencheur, il ajoute à son encyclopédie photographique des temps nouveaux ; « Hommes du vingtième siècle » les trois visages de ces hommes, en marche vers la fanfare au loin, promesse du bal et de ses surprises. Génial prétexte littéraire à une réflexion tourbillonnante à travers le temps : le temps qui s’arrête avant la catastrophe du premier conflit mondial, et l’auteur utilise tous les moyens d’une narration éclatée, pour en suggérer l’horreur sans jamais ou presque céder à la figuration de ce qu’elle a pu être. Les trois personnages prennent ainsi vie doucement, dans une distance qui creuse le sentiment de l’absurde, car Powers les révèle à partir d’un autre regard, d’un autre lieu, de l’autre côté de l’Atlantique, dans les années 80. Le vingtième siècle prend tout son relief dans l’espace autant que dans le temps, les États Unis et l’Europe, indiciblement liés dans leur histoire, l’hommage est fort à ce que l’immigration a constitué à l’échelle de l’humanité toute entière, dans une chaîne mémorielle ininterrompue. Oui, Richard Powers nous raconte une improbable histoire mais plus encore, il prend le lecteur à témoin de ce qu’il peut être, lui lecteur, dans le regard qu’il porte sur le monde. La photographie de Sander devient donc aussi un prétexte à réflexion philosophique et cet aspect du livre n’est pas le moindre. L’écriture enfin apporte tout sa force au propos. C’est une écriture sinueuse, synaptique, dont la logique est toute entière liée aux réflexions, aux visions, aux opinions de son auteur. Ce n’est pas la narration qui mène les personnages, c’est bien la réflexion qui fonde la narration. Powers mène le jeu avec maîtrise, on le devine au détour de ses pages : scientifique, musicien, humaniste. Alors qu’il vient de nous livrer avec « L’arbre monde » une réflexion saisissante sur l’avenir menacé de notre vieille terre, il est intéressant de se pencher sur une mise en perspective de la course à l’abime à partir d’un petit cliché en noir et blanc qui se promène entre la campagne allemande à l’aube de la guerre en 1914 et la ville de Détroit, ravagée par la crise à la fin du vingtième siècle. Un chef d’œuvre. En 1985, le siècle va doucement vers son terme, Richard Powers nous entraine avec ce premier roman magistral, dans une réflexion étourdissante de ce qu’il aura été, non pas dans le menu détail de ses évènements historiques mais dans ce qu’il représente, de fuite en avant vers l’auto destruction de l’humanité toute entière. La virtuosité du récit réside tout d’abord dans le moyen qu’il utilise pour parvenir à ses fins, puisque le point de départ de ce panoramique vertigineux est tout entier ramassé dans un cliché noir et blanc que le photographe August Sander a réalisé au bord d’un chemin boueux du Westerwald le 1 er mai 1914. En appuyant sur le déclencheur, il ajoute à son encyclopédie photographique des temps nouveaux ; « Hommes du vingtième siècle » les trois visages de ces hommes, en marche vers la fanfare au loin, promesse du bal et de ses surprises. Génial prétexte littéraire à une réflexion tourbillonnante à travers le temps : le temps qui s’arrête avant la catastrophe du premier conflit mondial, et l’auteur utilise tous les moyens d’une narration éclatée, pour en suggérer l’horreur sans jamais ou presque céder à la figuration de ce qu’elle a pu...
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  • lehibook 25/05/2019
    .Première œuvre de cet auteur .Etrange roman mais est-ce bien un roman ? A côté d’une intrigue à cheval sur deux époques (la Guerre de 14 l’après-guerre de 40 ) on y trouve un véritable essai sur le rapport de notre époque à l’image, à l’histoire, des traits d’humour à la limite du burlesque , et tout cela à partir de la photo qui orne la couverture du livre. C’est très riche , un peu touffu , du coup on a du mal à s’attacher aux personnages . Mais un livre intéressant c’est certain.
  • nkazinski 18/04/2015
    Je suis revenu au moins 3 fois à ce livre. Sans jamais le terminer avec joie. Pourquoi ? L’exigence de lecture est-elle si forte ? Est-ce la traduction ? Non. L’inconstance ? Plutôt. Certains passages sont en effet intellectuellement jouissifs. Vraiment. D’autres, parfois longs, harassants, sans grand intérêt. La construction du livre est élaborée, plusieurs histoires s’entremêlant. L’érudition, surtout sur l’histoire des techniques, est prégnante. A la lecture de certains commentaires d’autres lecteurs, je vais m’orienter vers Le temps où nous chantions, du même auteur.
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