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Tuer le fils
Date de parution : 11/02/2021
Éditeurs :
Pocket

Tuer le fils

Date de parution : 11/02/2021
Un fils tue pour prouver à son père qu'il est un homme. Des années plus tard, lorsque le fils sort de prison, le père est assassiné. Hasard ou coïncidence ?
Pour prouver à son père violent, qui le méprise depuis toujours, qu’il est un homme, un vrai, Matthieu commet un meurtre. Il prend quinze ans de prison. Au lendemain de... Pour prouver à son père violent, qui le méprise depuis toujours, qu’il est un homme, un vrai, Matthieu commet un meurtre. Il prend quinze ans de prison. Au lendemain de sa libération, son père est assassiné et le coupable semble tout désigné. Mais aux yeux des enquêteurs, cela ne colle... Pour prouver à son père violent, qui le méprise depuis toujours, qu’il est un homme, un vrai, Matthieu commet un meurtre. Il prend quinze ans de prison. Au lendemain de sa libération, son père est assassiné et le coupable semble tout désigné. Mais aux yeux des enquêteurs, cela ne colle pas : pourquoi Matthieu sacrifierait-il encore sa liberté ? Entre virilité toxique, Œdipe délétère, résilience, fiction et réalité, l’inspecteur Cérisol et son équipe vont devoir plonger dans les arcanes de cette terrible relation père-fils.

« Chez Séverac, la chaleur humaine alterne avec la noirceur, et l’humour contraste avec la tragédie poignante de l’amour filial. » Le Monde des Livres
« Un polar psychologique remarquable, addictif et terriblement humain. » Le Parisien
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EAN : 9782266313841
Code sériel : 18105
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266313841
Code sériel : 18105
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Le meilleur polar depuis un an. », François Busnel
François Busnel / LeFigaro.fr

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • collectifpolar 18/02/2024
    Chroniques de Flingueuses : Les lectures de Miss Aline pour Collectif Polar Dans la famille Fabas je demande : – le fils Matthieu. Libre après avoir purgé sa peine… 13 ans pour meurtre homophobe. – le père. Mort. Assassiné au lendemain de la libération de son fils. Une victime, un coupable. Pas d’aveux. Un atelier d’écriture. Une délivrance par écrit ou plutôt une relation père-fils décortiquée, analysée. La lecture se partage entre extrait du carnet d’écriture de Matthieu et l’enquête en cours. L’auteur nous offre un coupable trop évident, un mobile tout aussi évident. Chapitres courts, rebondissements, une garde à vue comme ci on y était.. Il tient parfaitement son intrigue et donc mon attention. Tuer le fils est un roman humain. Les protagonistes ont tous une vie. Ils sont à dimensions humaines. Ils ont aussi leurs problèmes qu’ils gèrent avec plus ou moins de brio. Un coupable peut en cacher un autre… ne vous laissez avoir. Fouillez, cogitez. Même si elle n’est pas loin, la vérité n’est pas toujours celle à laquelle on pense. Bonne lecture.
  • celinepapote 30/01/2024
    C'est l'histoire d'un homme qui pour prouver qu'il est un homme, un homme tue un homme afin de montrer sa virilité. C'est un livre bien écrit avec des chapitres courts. Il y a un lien entre l'atelier d'écriture et l'histoire. L'auteur nous montre le lien entre un père et son fils et l'importance sur l'avenir. L'écriture est un exutoire pour ce fils malmené. Les personnages sont à la fois forts et faibles, la vie leur permet de prendre une revanche. Les thèmes principaux abordés sont la maltraitance, la manipulation, l'écriture et la mort. L'auteur nous montre l'importance des mots et l'impact qu'ils peuvent avoir sur les autres. La violence peut apparaître à n'importe quel moment avec des personnes d'apparence très calmes. On passe tout de même un bon moment de lecture où les liens père-fils peuvent tuer une vie. Je conseillerai ce livre à un public adulte aimant les polars psychologiques.
  • Gridou66 22/08/2023
    Mathieu Fabas a tué parce qu’il voulait prouver qu’il était un homme. Un meurtre inutile, juste pour que son père arrête de le traiter comme un moins que rien. Verdict, 15 ans de prison. Le lendemain de sa libération, c’est le père de Mathieu qui est assassiné et le coupable semble tout désigné. Mais pourquoi Mathieu sacrifierai-t-il encore sa vie ? Pour l’inspecteur chargé de l’enquête et pour ses hommes, cela ne colle pas. Reste à plonger dans l’histoire de ces deux hommes père et fils, pour comprendre leur terrible relation. J’ai adoré, l’auteur écrit très très bien, on se demande si parfois ce n’est pas autobiographique ! J’ai adoré les personnages du commandant et de Mathieu, malgré son crime gratuit, il m’a fait de la de la peine… Histoire très touchante !
  • Pietro38 06/02/2023
    Tuer le fils est à ce jour le roman le plus attachant de Benoît Séverac. Un polar pétri d'humanité sur le thème de la relation père-fils. Mais pas seulement. Benoît Séverac raconte aussi et surtout le quotidien d'un groupe du service Police criminelle du SRPJ de Versailles. Vous vous attacherez très vite à Grospierres, Nicodemo, et Cérisol, le chef du groupe. Un homme expérimenté qui adore la confiture et sa femme Sylvia, devenue aveugle à cause d'une maladie orpheline. Une femme de caractère qui n'a jamais baissé les bras, malgré son handicap, et qui permet à Cérisol de garder le cap. Tant bien que mal. Car le commandant le reconnaît bien volontiers, sans la remarquable lucidité de sa femme, il y a bien longtemps qu'il serait devenu facho. En parlant de facho, Patrick Fabas, un veuf solitaire vient d'être retrouvé mort. En apparence un suicide par pendaison, mais immédiatement Cérisol et ses hommes adhèrent à la thèse du meurtre maquillé en suicide. Et très rapidement, un premier suspect est identifié, qui n'est autre que le fils de Patrick Fabas, Matthieu. Il s'avère que celui-ci vient tout juste de sortir de prison après avoir purgé une longue peine pour meurtre. Un meurtre homophobe. Sorte d'offrande faite à son père violent, qui le méprise et le rabaisse depuis toujours. Matthieu a voulu prouver à son père raciste et homophobe qu'il était bien un homme, un vrai. Mais cela n'a pas suffi, bien au contraire. Et la haine du fils envers son père, qui ne lui a pratiquement jamais rendu visite en prison, n'a cessé de grandir. Et donc fort logiquement, Matthieu se retrouve sur le banc des accusés. Mais le policier Grospierres, l'un des collaborateurs de Cérisol, émet de sérieux doutes sur sa culpabilité. Et nous lecteurs aussi, tant Benoît Séverac parvient à maintenir ce doute tout au long de son récit remarquablement construit. Entre comédie légère et polar noir, l'auteur trouve un équilibre parfait. L'humour souvent présent contraste avec cette tragédie familiale qui met en scène un père violent, cynique, méchant et un fils qui a perdu sa mère très tôt et a fini par commettre l'irréparable. Un fils tyrannisé par son père ne pouvait pas développer une estime positive de lui-même, et a fini par trouver une forme de rédemption dans l'écriture. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse le soin de lire ce très bon polar, bien mené, et bien écrit, dans un style agréable, posé, et limpide. Avec en toile de fond une analyse pertinente du métier de flic sous l'angle psychologique. Et sans parti pris. Bref, tout sonne juste dans ce roman réaliste qui met en scène des personnages plus vrais que nature. Tuer le fils est à ce jour le roman le plus attachant de Benoît Séverac. Un polar pétri d'humanité sur le thème de la relation père-fils. Mais pas seulement. Benoît Séverac raconte aussi et surtout le quotidien d'un groupe du service Police criminelle du SRPJ de Versailles. Vous vous attacherez très vite à Grospierres, Nicodemo, et Cérisol, le chef du groupe. Un homme expérimenté qui adore la confiture et sa femme Sylvia, devenue aveugle à cause d'une maladie orpheline. Une femme de caractère qui n'a jamais baissé les bras, malgré son handicap, et qui permet à Cérisol de garder le cap. Tant bien que mal. Car le commandant le reconnaît bien volontiers, sans la remarquable lucidité de sa femme, il y a bien longtemps qu'il serait devenu facho. En parlant de facho, Patrick Fabas, un veuf solitaire vient d'être retrouvé mort. En apparence un suicide par pendaison, mais immédiatement Cérisol et ses hommes adhèrent à la thèse du meurtre maquillé en suicide. Et très rapidement, un premier suspect est identifié, qui n'est autre que le fils de Patrick Fabas, Matthieu. Il s'avère que celui-ci vient tout juste de sortir de prison après avoir purgé une longue peine pour meurtre. Un...
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  • asnico 17/07/2022
    Mathieu Fabas a tué pour prouver à son père qu’il était un « vrai » homme, contrairement à ce que celui-ci lui rabachait quand il était petit. Treize ans plus tard, Mathieu s’apprête à sortir. Le problème : son père, Patrick, se fait assassiner chez lui, le lendemain de la libération de son fils. Il s’agirait d’un meurtre déguisé en suicide. L’affaire paraît simple sur le papier. Mais à mesure que l’enquête avance, Cérisol et ses 2 collègues, Nicodemo et Grospierres du SRPJ de Versailles, vont découvrir plusieurs vices chez Patrick : des opinions politiques pas très louables, des dettes, une maladie. Et puis surtout, Cérisol va lire les carnets de Mathieu lorsqu’il était en prison, notamment le déroulement des ateliers d’écriture et cela va éclairer les enquêteurs sur la relation entre le père et le fils. J’ai bien aimé ce roman, plutôt original par la forme et j’ai trouvé les personnages, surtout Mathieu et Grospierres, sympathiques. En revanche, j’avais deviné le meurtrier bien avant la fin, ce qui est assez rare chez moi.
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