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Au nom des pères
Date de parution : 15/06/2017
Éditeurs :
Presses de la cité

Au nom des pères

Date de parution : 15/06/2017
C’est au moment où ils veulent affirmer leur paternité que le constat s’impose : les pères sont une espèce en voie de disparition. Comment la société réagit-elle à cette évolution, en particulier sur les plans politique et juridique, car la vraie question est peut-être : quelle autorité l’Etat conservera-t-il lorsque le père qui la symbolisait aura disparu ?
« Mon père est mort je n'avais pas trois ans et je n'ai pas vu grandir mes trois enfants. Cela m’autorise-t-il à parler du père ? Cela me permet sûrement... « Mon père est mort je n'avais pas trois ans et je n'ai pas vu grandir mes trois enfants. Cela m’autorise-t-il à parler du père ? Cela me permet sûrement de parler de l'absence de père. Les orphelins de père ne manquent pas, ceux qui réfléchissent aux conséquences du manque... « Mon père est mort je n'avais pas trois ans et je n'ai pas vu grandir mes trois enfants. Cela m’autorise-t-il à parler du père ? Cela me permet sûrement de parler de l'absence de père. Les orphelins de père ne manquent pas, ceux qui réfléchissent aux conséquences du manque créé par l'absence non plus. Le sujet nourrit un nombre d’œuvres considérable. Mon propos est d'ailleurs de m'appuyer sur ce travail de témoignages et de réflexions autour d'une question de plus en plus d'actualité : et si le père disparaissait ? » Marc Mangin

Décimés par les guerres de la première moitié du xxe siècle, désacralisés par le mouvement féministe des années 60 et 70, les pères seraient devenus interchangeables, réduits à une « figure », une « fonction », quand bien même, depuis des décennies, les professionnels mettent en garde contre leur exclusion, leur disparition.
Les mutations économiques et sociales des cinquante dernières années dessinent un monde où l’homme ne sera bientôt plus qu’une marchandise comme une autre. La disparition des pères préfigure celle des mères. Nous n’avons jamais été aussi près du Meilleur des mondes que décrivait Aldous Huxley.
 
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EAN : 9782258142572
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258142572
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 225 mm

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La Voix du Nord

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fklevesque 09/05/2020
    Dans cet essai, car je le classe comme tel, Marc MANGIN établit des constats plus qu'il ne pose de questions sur sur l'importance et sur ce que représente la notion de père dans le sens biologique au sein de sociétés qui tendent à en gommer l'importance, voire qui la nient, depuis plus d'un siècle. Son discours est intéressant et bien argumenté. Toutefois, il importe d'insister sur le fait qu'il ne s'agit pas là d'une analyse objective, raison pour laquelle j'ai utilisé la mot de "constats" du fait de la douleur qu'il exprime dans la mesure où il a été victime du mépris général envers un "père biologique". J'ai apprécié son ouvrage et ses positions face aux dérives progressistes et scientistes du monde moderne. Je remarque toutefois que sa souffrance restreint certains de ses "développements" et le conduit parfois, comme cela est le cas face à la problématique de l'adoption, à restreindre son approche des choses. Me conduisant à ne pas forcément partager sa position bien qu'ayant vécu des drames identiques. Cette lecture demeure néanmoins enrichissante tant pour celles et ceux qui s'interrogent sur cet état de fait: l'homme est volontairement écarté de sa paternité et la position des enfants négligée au bénéfice des seules mères parfois manipulatrices, que pour ceux qui ont vécu ce drame et cherchent à savoir si la souffrance qui les habite repose ou non sur une perception subjective des "procédures". Dans cet essai, car je le classe comme tel, Marc MANGIN établit des constats plus qu'il ne pose de questions sur sur l'importance et sur ce que représente la notion de père dans le sens biologique au sein de sociétés qui tendent à en gommer l'importance, voire qui la nient, depuis plus d'un siècle. Son discours est intéressant et bien argumenté. Toutefois, il importe d'insister sur le fait qu'il ne s'agit pas là d'une analyse objective, raison pour laquelle j'ai utilisé la mot de "constats" du fait de la douleur qu'il exprime dans la mesure où il a été victime du mépris général envers un "père biologique". J'ai apprécié son ouvrage et ses positions face aux dérives progressistes et scientistes du monde moderne. Je remarque toutefois que sa souffrance restreint certains de ses "développements" et le conduit parfois, comme cela est le cas face à la problématique de l'adoption, à restreindre son approche des choses. Me conduisant à ne pas forcément partager sa position bien qu'ayant vécu des drames identiques. Cette lecture demeure néanmoins enrichissante tant pour celles et ceux qui s'interrogent sur cet état de fait: l'homme est volontairement écarté de sa paternité et la position des enfants négligée au...
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  • tiftif 24/01/2019
    Un livre très intéressant avec lequel on apprend beaucoup de choses, qui pousse à la réflexion et remet en causes nos certitudes.. Tout ce qui me plait dans un livre !
  • Funrider 19/07/2018
    L’auteur lui-même victime du système qui favorise les mères au détriment des pères dans les règlements de divorces pour les couples avec jeunes enfants se pare d’un panel assez conséquent d’exemples, tirés de faits divers et de résultats d’études scientifiques et psycho-sociales pour alimenter ses convictions. Sur bon nombre de points on ne peut qu’accréditer ses hypothèses ; et en tant que père moi-même je prends d’autant plus la mesure de l’impact terrible que l’éloignement de ses enfants peut provoquer. Surtout quand cet éloignement est totalement subi, injustifié, injuste. Une bonne partie du livre est consacrée à la définition de la place du père. Là encore appuyée par les réflexions de personnalités connues, notamment des politiques, écrivains et autres artistes célèbres, l’auteur souhaite partager sa conviction que chaque enfant a besoin de la présence du père, autant que de la mère pour se développer. Le manque d’un des deux durant son enfance et son adolescence impactera forcément sa vie entière. => Est-ce qu’on peut quand même se construire une personnalité stable dans une famille monoparentale ou avec une belle-mère / beau-père ? Bien évidemment que la réponse n’est pas « NON » mais le manque, du père en l’occurrence ici, impactera l’enfant, d’autant plus négativement si ce manque est subi, forcé, accompagné par la dégradation par la mère de l’image du père. L’auteur aborde aussi un aspect sociétal : il évoque les affres d’une société qui a délégué à l’Etat la lourde tâche d’administrer les conflits de parents qui se séparent. Comment peut-on imaginer que l’administration, au sens technocratique tu terme, puisse résoudre ces conflits dont les premières victimes sont les enfants, qui subiront la séparation de leurs parents mais aussi les impacts des décisions de « justice » qui, dans 70% des cas favorisent la mère, 20% le père et 10% favorisent la garde partagée (uniquement 10%). Et de préciser que, malheureusement, quand un père essaie de se battre pour avoir la garde de son enfant, il est vu comme agressif, mauvais, manipulateur, et quand il préfère ne pas entrer dans le conflit pour sauvegarder la paix entre les parents séparés (pour l’enfant qui est au milieu) c’est vu comme un abandon de l’enfant, un désintérêt, un lâche… L’auteur fait aussi le procès de l’adoption, présentée comme un acte égoïste, de possession, presque de consommation, et moins comme un acte d’altruisme et d’amour sans concession qui n’aurait pour seul but que de recueillir et d’aimer des enfants abandonnés à leur sort. Je ne partage pas tout à fait les convictions de l’auteur sur ce sujet et mon opinion est que l’adoption recèle tellement de cas particuliers qu’il parait très (trop) réducteur de le réduire à un acte de marchandage entre des parents riches et des familles pauvres prêtes à vendre leurs enfants, même si cela existe ne nous le cachons pas. La dernière partie du livre est consacrée aux innovations scientifiques et biologiques en matière de procréation. Plus que la GPA ou la PMA il est question de clonage, d’utérus artificiel, de manipulation cellulaire, des thèmes qu’on pourrait croire tout droit sortis de livres de science-fiction (du genre d’Aldous Huxley) mais il n’en est rien. Marc Mangin souhaite éclairer le lecteur sur ce qui nous attend, en étant conscient que nous sommes encore loin (heureusement) d’une mise en pratique sur l’être humain. Mais c’est un avertissement, pour les pères et les mères d’ailleurs, que nous sommes, que cette espère est peut-être en voie d’extinction.L’auteur lui-même victime du système qui favorise les mères au détriment des pères dans les règlements de divorces pour les couples avec jeunes enfants se pare d’un panel assez conséquent d’exemples, tirés de faits divers et de résultats d’études scientifiques et psycho-sociales pour alimenter ses convictions. Sur bon nombre de points on ne peut qu’accréditer ses hypothèses ; et en tant que père moi-même je prends d’autant plus la mesure de l’impact terrible que l’éloignement de ses enfants peut provoquer. Surtout quand cet éloignement est totalement subi, injustifié, injuste. Une bonne partie du livre est consacrée à la définition de la place du père. Là encore appuyée par les réflexions de personnalités connues, notamment des politiques, écrivains et autres artistes célèbres, l’auteur souhaite partager sa conviction que chaque enfant a besoin de la présence du père, autant que de la mère pour se développer. Le manque d’un des deux durant son enfance et son adolescence impactera forcément sa vie entière. => Est-ce qu’on peut quand même se construire une personnalité stable dans une famille monoparentale ou avec une belle-mère / beau-père ? Bien évidemment que la réponse n’est pas « NON » mais le manque, du père en l’occurrence ici, impactera l’enfant, d’autant...
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  • perfchris 07/07/2018
    Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse critique. A la lecture de la quatrième de couverture, j'avais une petite crainte autour du contenu de l'ouvrage. Crainte qu'il ne soit trop orienté autour de la cause masculine, l'opposant à la cause féminine. Mais il n'en n'est rien. L'auteur, défend bien sûr la présence du père auprès de l'enfant, quelle que soit la situation familiale (couple, séparation, divorce...). Mais pour autant il ne le préconise pas au détriment de la présence de la mère. L'auteur défend le nécessaire équilibre. Le livre est très bien écrit et documenté, dans un langage simple et étayé de différentes recherches ou lectures. Les différents aspects de la parentalité, de la maternité, de la paternité, de l'adoption, sont évoqués. Le contenu de cet ouvrage ne laisse pas insensible quiconque lira ces lignes. Une approche intéressante sur la notion d'égalité femme/homme : ne serait-il pas plus pertinent de réfléchir à la notion d'harmonie entre les hommes et les femmes plutôt qu'à une égalité ? Le concept est intéressant mais la mise en œuvre sera certainement difficile...
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