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Baigneuse nue sur un rocher
Date de parution : 08/02/2001
Éditeurs :
Robert Laffont

Baigneuse nue sur un rocher

Date de parution : 08/02/2001

Un village tranquille, une belle femme, un tableau qui ne devait pas être vu… et des morts

Rocafrème est un village de l'Ardenne liégeoise semblable aux autres : un curé, un charcutier, des artisans, etc. Mais il abrite aussi un artiste peintre, José Cohen, venu s'y réfugier...

Rocafrème est un village de l'Ardenne liégeoise semblable aux autres : un curé, un charcutier, des artisans, etc. Mais il abrite aussi un artiste peintre, José Cohen, venu s'y réfugier sous l'Occupation. Et une très jolie personne, la fille du charcutier. Le peintre a décidé la belle Thérèse à poser...

Rocafrème est un village de l'Ardenne liégeoise semblable aux autres : un curé, un charcutier, des artisans, etc. Mais il abrite aussi un artiste peintre, José Cohen, venu s'y réfugier sous l'Occupation. Et une très jolie personne, la fille du charcutier. Le peintre a décidé la belle Thérèse à poser nue au bord de la rivière. Le tableau, confié à un marchand de Liège, devait demeurer ignoré des villageois. Mais un jour d'octobre 1957, le journal local, «La Gazette de l'Ourthe», publie un article sur cette «Baigneuse nue», photo à l'appui. Le village s'enflamme. Et José Cohen est retrouvé mort.Cette affaire plonge ses racines dans un passé trouble qui éclate soudain au grand jour. Pendant la Résistance, les personnages du roman ont tous été impliqués dans de sérieux conflits… La Baigneuse n'est pas la seule à se dénuder dans cette histoire. Il y a aussi les cœurs des hommes et des femmes du village.Écrivain singulier, Armel Job construit ici une intrigue subtile, au suspense tout britannique. On y retrouve tout l'humour et le langage coloré de son premier roman, «La Femme manquée».

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EAN : 9782221094334
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221094334
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PdGvins 31/01/2023
    1957, un petit village bucolique de Haute Ardenne, ses habitants, son église, son curé, son entreprise d'ébénisterie, sa charcuterie réputée, Léopold le tueur de cochon et sa fille, la belle Thérèse, heureuse dans l'insouciance et la naïveté de ses 16 ans. Et José Cohen, un peintre qui a sa petite réputation à Liège, qui ne peint plus que des paysages et qui ne se lasse pas de la rivière, la Velaine. Thérèse la belle charcutière va pourtant l'inspirer et lui donner envie de revenir aux portraits. Ce qui va enclencher une mécanique infernale qui trouve sa source lors des événements qui ont impliqué les résistants du coin à la fin de la guerre en 1944. Armel Job manie parfaitement la langue française, ici enrichie de termes locaux qui apportent encore plus de saveurs. Roman noir de terroir qui bénéficie évidemment des traits d'humour acérés caractéristiques de l'auteur.
  • saigneurdeguerre 02/08/2020
    Jeudi, 25 octobre 1956. Imaginez un petit village, ou plutôt deux, perdus dans les Ardennes belges, l'un au sommet d'une colline, l'autre dans la vallée. Et quelle vallée ! Une vallée où coule une rivière, la Velaine, une rivière somptueuse au milieu d'un paysage féérique même si le ciel en Ardenne ne connaît que rarement un bleu étincelant. Dans l'un des deux villages, il y a une charcuterie. Et dans cette charcuterie, il y a Thérèse, la très jolie fille du « tueur ». N'ayez pas peur ! le tueur ne tue que les cochons, et si vous n'en êtes pas un, vous n'avez rien à redouter. Ah, pendant la guerre, c'était autre chose… Mais la guerre, Léopold (le tueur de cochons), il ne veut plus en parler. Léopold était dans la Résistance. Il y est arrivé sur le tard, mais il faut le comprendre ! Il a fait comme soldat la Campagne des Dix-Huit Jours, et à la fin de la campagne belge de mai 1940, il s'est retrouvé prisonnier des Allemands. Ceux-ci ont décidé de le libérer en 1941, confondus par le fait qu'il avait un nom de famille flamand et qu'il parlait quelques mots du dialecte flamand du Limbourg. C'est après son retour que Thérèse est née, Thérèse sa fille adorée. Ainsi donc, Léopold faisait partie de la Résistance, tout comme José Cohen, peintre qui eut son heure de gloire avant la guerre du côté de Liège. Cohen, ça ne sonne pas très catholique ! Ce n'est pas un nom juif, ça ? Ah, ben oui ! C'est même la raison pour laquelle il est venu se perdre au creux des Ardennes, là où les Allemands ne faisaient que (rarement) passer. Et puis, il y avait Teddy aussi. Un garçon éduqué venu fuir le STO (Service du Travail Obligatoire) et qui, par la force des choses s'est retrouvé embrigadé dans la Résistance. Après guerre, il est resté dans le coin comme domestique de monsieur Lebège, la grosse fortune du coin. Et Duchevet ! Vous ne connaissez pas l'abbé Duchevet ? C'est le curé local, un homme grand et costaud. Hé, oui ! Lui aussi faisait partie du même groupe de résistants des escadrons blancs. Mais il manque quelqu'un ! le héros ! le seul des résistants du groupe assassiné par les Allemands ! le beau Clément, le séducteur patenté ! La seule victime de la commune tombée « au champ d'honneur » de la Seconde Guerre mondiale, dont vous pouvez voir le nom ajouté au monument aux morts de la commune. (Cela aurait coûté trop cher de dresser un monument pour lui seul.) José Cohen a repris ses pinceaux après la guerre. Sa spécialité ? Les portraits ! Et quels portraits ! Mais, voilà ! Depuis la guerre, c'est fini les portraits ! Il ne peint plus que de très jolis paysages. Surprise ! Il se présente à la charcuterie et propose de peindre le portrait de Thérèse… Critique : Pour qui ne connaît pas l'oeuvre d'Armel Job et qui commence à lire « Baigneuse nue sur un rocher », on pourrait croire qu'il nous fournit là un gentil roman régionaliste qui décortique les moeurs des habitants de deux villages perdus des Ardennes… Mais c'est mal connaître Armel Job qui noie le poisson dans l'eau en nous faisant croire qu'il est juste là pour décrire des caractères et les relations complexes entre habitants d'un petit microcosme où quelques « étrangers » se sont invités. Inutile d'aller chercher des Sénégalais, des Péruviens ou des Chinois ! Si vous n'êtes pas né dans le coin, dans un des deux villages, vous êtes forcément un étranger ! Dans ce roman, l'auteur va faire resurgir des événements qui se sont déroulés durant la Seconde Guerre mondiale, pas toujours jolis jolis. Qui pourrait croire qu'un tableau fraîchement peint puisse à ce point bouleverser la vie routinière d'une petite communauté allant jusqu'à entraîner une mort ? Qui pourrait croire que ce tableau va remuer les fanges du passé ? Qui ? Faites confiance à Armel Job pour vous endormir avec un roman de moeurs pour le transformer en polar à la fin… Jeudi, 25 octobre 1956. Imaginez un petit village, ou plutôt deux, perdus dans les Ardennes belges, l'un au sommet d'une colline, l'autre dans la vallée. Et quelle vallée ! Une vallée où coule une rivière, la Velaine, une rivière somptueuse au milieu d'un paysage féérique même si le ciel en Ardenne ne connaît que rarement un bleu étincelant. Dans l'un des deux villages, il y a une charcuterie. Et dans cette charcuterie, il y a Thérèse, la très jolie fille du « tueur ». N'ayez pas peur ! le tueur ne tue que les cochons, et si vous n'en êtes pas un, vous n'avez rien à redouter. Ah, pendant la guerre, c'était autre chose… Mais la guerre, Léopold (le tueur de cochons), il ne veut plus en parler. Léopold était dans la Résistance. Il y est arrivé sur le tard, mais il faut le comprendre ! Il a fait comme soldat la Campagne des Dix-Huit Jours, et à la fin de la campagne belge de mai 1940, il s'est retrouvé prisonnier des Allemands. Ceux-ci ont décidé de le libérer en 1941, confondus par le fait qu'il avait un nom de famille flamand et qu'il parlait quelques mots du dialecte flamand du Limbourg....
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  • Kodi12 10/03/2020
    Un roman subtil : l'histoire se passe dans un petit village des Ardennes, Rocafrène, dans les années 1956/57. Avec toute l'atmosphère d'un village, ses non-dits, ses rancoeurs. L'auteur met en place les différents protagonistes et, petit à petit, par des incursions dans la vie de ce village durant les années de guerre, il nous dévoile des pans de son histoire qui nous permettront de mieux comprendre la suite du roman. C'est un puzzle qu'on reconstitue peu à peu. Les faits se précisent, le lecteur cerne de mieux en mieux les différents protagonistes. Personne n'est épargné et la Résistance en prend un coup au passage : un véritable imbroglio. Mention spéciale pour le personnage central de ce roman, la belle Thérèse, fille du charcutier (et baigneuse à ses moments perdus) et son amoureux, le jeune Libert, deux personnages centraux emportés dans la tourmente qui va secouer ce village
  • jeunejane 11/08/2019
    Thérèse a 16 ans, elle est très belle. Chaque jour, elle vend les produits de la charcuterie de son père Léopold dans sa boutique. Léopold est aussi tueur de cochons dans les fermes des environs. Le roman commence en 1957 dans un petit village ardennais, en Belgique. José Cohen, artiste peintre, s'était réfugié dans le petit village voisin en 1940. Il avait fui Liège et abandonné sa peinture. Il vivait là sous une fausse identité : Goebels, petit clin d'œil de l'auteur. Avec plusieurs personnalités du village, ils faisaient partie de la résistance; José remarque la beauté de Thérèse, la belle charcutière et lui demande de poser pour un portrait. Ensuite, il va plus loin et la peint nue sur un rocher au bord de la rivière du coin. José a l'intention d'exposer cette peinture sans révéler le nom de son modèle dans une galerie à Liège mais un article paraît dans la presse locale et c'est le scandale. Thérèse est une jeune fille épanouie qui au contact de la pose pour un peintre s'est éveillée à la conscience de son corps. Elle amoureuse de Libert Lemaire et c'est réciproque. On retrouve José étendu raide mort chez lui. Armel Job nous dresse le portrait de tous les personnages qui ont gravité autour de José avec leurs secrets de naguère ou d'aujourd'hui qui pèsent bien lourd. Comme d'habitude, l'auteur dresse très plausiblement tous les portraits des uns et des autres. Au début du récit, j'ai été un peu rebutée par la description qu'il fait du charcutier, Léopold. Il nous le décrit comme une brute sanguinaire. Le portrait de sa femme Emma est vraiment écœurant. Je ne reconnaissais pas le style d' Armel Job. Après, j'ai retrouvé l'auteur et son goût pour les intrigues villageoises situées dans la campagne belge. Un très bon roman où chaque détail a son importance pour le dénouement de l'histoire. J'ai connu l'existence du roman grâce à Latina qui m'avait aussi renseigné "La femme manquée". J'avais plutôt lu ses derniers romans que j'ai beaucoup appréciés également. Thérèse a 16 ans, elle est très belle. Chaque jour, elle vend les produits de la charcuterie de son père Léopold dans sa boutique. Léopold est aussi tueur de cochons dans les fermes des environs. Le roman commence en 1957 dans un petit village ardennais, en Belgique. José Cohen, artiste peintre, s'était réfugié dans le petit village voisin en 1940. Il avait fui Liège et abandonné sa peinture. Il vivait là sous une fausse identité : Goebels, petit clin d'œil de l'auteur. Avec plusieurs personnalités du village, ils faisaient partie de la résistance; José remarque la beauté de Thérèse, la belle charcutière et lui demande de poser pour un portrait. Ensuite, il va plus loin et la peint nue sur un rocher au bord de la rivière du coin. José a l'intention d'exposer cette peinture sans révéler le nom de son modèle dans une galerie à Liège mais un article paraît dans la presse locale et c'est le scandale. Thérèse est une jeune fille épanouie qui au contact de la pose pour un peintre s'est éveillée à la conscience de son corps. Elle amoureuse de Libert Lemaire et c'est réciproque. On retrouve José étendu raide mort chez lui. Armel Job nous dresse le portrait de tous les personnages qui...
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  • Annette55 26/12/2018
    Grand merci à Cécile de m'avoir fait acheter cet ouvrage : C'est l'histoire truculente d'un tableau qui met le feu aux poudres au sein d'un petit village , niché au coeur des Ardennes liégeoises, en Belgique: une contrée à l'apparence tranquille , avec son charcutier, ses artisans, ses riches, ses veuves, ses amours , son curé , que l'auteur égratigne à sa façon, fine et ironique,il s'en moque allégrement ainsi que des rites catholiques ...le curé Duchevet : " Quelques rides à peine, comme les rayons d'un ostensoir autour de ses yeux rieurs ...." . Une trés jolie personne, Thérése, la fìlle du charcutier est approchée par le peintre José Cohen, éléve de Modigliani, il l'a convaincue de poser nue sur un rocher , au bord de la rivière .... Le tableau est demeuré secret jusqu'à ce qu'un journal local en dévoile l'existence..... Scandale, effervescence : l'auteur excelle à peindre l'ambiance glauque , méfiante , trouble et pesante de l'après guerre , nous sommes en 1957.... Les secrets liés à la résistance remontent à la surface, où l'on cultivait le secret bien sûr , mais pas que. Certains en profitent pour régler des comptes avec leurs concitoyens , ceux qui étaient déportés cherchent à savoir ce que faisaient leurs épouses et leurs amis durant cette longue période . Ces histoires du passé qu'il serait peut -être bon de ne pas révéler mais que le présent ne taira pas .... José Cohen , artiste portraitiste juif a fui Liège durant la guerre ... Que deviendra ce tableau intitulé Baigneuse nue sur un rocher"? Et les protagonistes de cette histoire ? Les paysans conventionnels , un peu arriérés, frustres, ne comprennent pas le portrait de José .... Je n'en dirai pas plus .... L'auteur observe ses personnages au plus près , d'une maniére exquise , à l'aide d'une écriture élégante , semblable à une toile pointilliste et colorée, impeccablement travaillée .... Il portraitise au petit point par petites touches, fines et poétiques telles, que le lecteur découvre et visualise chaque personnage comme s'il l'avait en face de lui . Il nous précipite dans le récit qui révèle le passé pour en assumer le présent ...dialogues savoureux , secrets révélés , amour et violence , jalousie, trahison, omission et manipulation, duplicité et compromission, vengeance, lâcheté et tromperies, malheurs de la guerre, infamie, incivisme , trafics , révélations insidieuses, terrasser le passé ? Boîtes à secrets , remous..... Réveil des vieilles querelles , au lieu de plonger son lecteur seulement au coeur de la société de l'après guerre , l'auteur , à sa maniére truculente et savoureuse , étoffe et dénoue les activites troubles , voire les crimes liés à cette période . La fin est surprenante , accrocheuse , dramatique et .... Amusante .... Du grand art! Extraits : " Tu n'as jamais eu les genoux , les bras, le ventre qui rient ? Monsieur José m'a expliqué qu'on a son âme sur toute la surface du corps. Et tu vois, dans ce moment - là, personne ne m'a dit quelque chose de si juste , de si vrai, sur ce qui m'arrivait. C'est pour cela que j'ai recommencé à poser....." "Quant à Emma, son Emma , son amour, il la bourra de cochonnailles sur un ton paisible, mais sans réplique .Sa beauté s'éteignit , confite dans la graisse, engloutie dans les camisoles et les culottes monstrueuses que Léopold pendait au fil à linge en pleurant ."... Grand merci à Cécile de m'avoir fait acheter cet ouvrage : C'est l'histoire truculente d'un tableau qui met le feu aux poudres au sein d'un petit village , niché au coeur des Ardennes liégeoises, en Belgique: une contrée à l'apparence tranquille , avec son charcutier, ses artisans, ses riches, ses veuves, ses amours , son curé , que l'auteur égratigne à sa façon, fine et ironique,il s'en moque allégrement ainsi que des rites catholiques ...le curé Duchevet : " Quelques rides à peine, comme les rayons d'un ostensoir autour de ses yeux rieurs ...." . Une trés jolie personne, Thérése, la fìlle du charcutier est approchée par le peintre José Cohen, éléve de Modigliani, il l'a convaincue de poser nue sur un rocher , au bord de la rivière .... Le tableau est demeuré secret jusqu'à ce qu'un journal local en dévoile l'existence..... Scandale, effervescence : l'auteur excelle à peindre l'ambiance glauque , méfiante , trouble et pesante de l'après guerre , nous sommes en 1957.... Les secrets liés à la résistance remontent à la surface, où l'on cultivait le secret bien sûr , mais pas que. Certains en profitent pour régler des comptes avec leurs concitoyens , ceux qui étaient déportés cherchent à...
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