Chasse à l'homme

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Fanfan-Do 20/01/2024

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  On entre directement dans le vif du sujet avec un zombie répugnant dont on apprend que c'est à cause de sa testostérone qu'il en est là. Car oui, un immonde virus, le t. rex, transforme tous ceux dont le taux de testostérone est élevé. Donc les hommes sont touchés ainsi que les trans nés garçons qui n'ont pas eu le temps d'achever leur transition en se faisant faire une orchidectomie (oh le joli mot pour designer quelque chose de visuellement pas très beau MDR). Dès lors, ils ne pensent plus qu'à dévorer, tuer, violer. Des trans femmes doivent consommer des testicule de zombies riches en oestrogènes pour contrer le virus qui risque de s'attaquer à eux. Iels (ah que ce pronom est pratique !) sont aussi la cible de TERF, féministes radicales, qui veulent les éradiquer car elles haïssent tout ce qui porte un chromosome Y, qu'iel soit devenu(e) femme ou pas. Donc pour Fran et Beth, deux trans femmes, il y a la traque des zombies pour leur becqueter les roubignoles tout en faisant attention de ne pas devenir leur objet sexuel et leur repas car ces derniers sont retournés à un état primaire, et la fuite devant une bande de TERF hyper agressives et dangereuses. La survie en permanence, le danger absolument partout et de toute nature. L'enfer sur terre. Alors vu comme ça, ça peut paraître complètement déjanté ! Et vraiment c'est le sentiment que j'ai eu tout de suite. Mais ça traite d'un sujet de société terrible pour celleux qui le subissent : la transphobie. Et en amont, le sentiment d'injustice d'être né dans le mauvais corps et de pas parvenir à l'aimer tel qu'il est, l'incompréhension et le rejet de la plupart des gens y compris la famille, et le mépris, et la haine. Et puis dans ce monde là, les femmes trans sont terrifiée par le danger que leur biologie interne leur fait courir, à savoir se transformer en zombie. Comment fabriquer un avenir à l'humanité quand celle-ci est amputée d'une moitié indispensable à sa pérennité ? Ce roman nous dit que l'être humain sait s'adapter, n'est jamais à bout de ressource, mais parfois en pure perte. Agressions, viols, trafics d'êtres humains, un monde chasse l'autre et tout perdure, mais cette fois c'est dans une société matriarcale. Une multitude de viragos qui veulent créer un monde à leur image, qui ne vaut pas mieux que celui d'avant, celui des hommes. J'ai beaucoup aimé ce roman qui pourtant est d'une violence inouïe, où il est énormément question de sexe et de fureur guerrière dont l'unique but est de réduire à néant les porteurs du chromosome Y. On y trouve cependant infiniment d'amour, de loyauté, de solidarité et d'humour. Cette histoire est une déclaration d'amour et de sororité aux femmes transgenres et une dénonciation de l'intolérance.On entre directement dans le vif du sujet avec un zombie répugnant dont on apprend que c'est à cause de sa testostérone qu'il en est là. Car oui, un immonde virus, le t. rex, transforme tous ceux dont le taux de testostérone est élevé. Donc les hommes sont touchés ainsi que les trans nés garçons qui n'ont pas eu le temps d'achever leur transition en se faisant faire une orchidectomie (oh le joli mot pour designer quelque chose de visuellement pas très beau MDR). Dès lors, ils ne pensent plus qu'à dévorer, tuer, violer. Des trans femmes doivent consommer des testicule de zombies riches en oestrogènes pour contrer le virus qui risque de s'attaquer à eux. Iels (ah que ce pronom est pratique !) sont aussi la cible de TERF, féministes radicales, qui veulent les éradiquer car elles haïssent tout ce qui porte un chromosome Y, qu'iel soit devenu(e) femme ou pas. Donc pour Fran et Beth, deux trans femmes, il y a la traque des zombies pour leur becqueter les roubignoles tout en faisant attention de ne pas devenir leur objet sexuel et leur repas car ces derniers sont retournés à un état primaire, et la fuite devant une bande...

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• LesdeliredeLou 29/11/2023

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  L’auteure vous propose un thriller post apocalyptique qui dépote, à ne pas mettre entre toutes les mains. ***** Autant le dire tout de suite, ce livre sort du lot et ça passe ou ça casse ! L’action se déroule dans un monde post-apocalyptique dans lequel les hommes sont devenus des monstres au sens propre du terme. Les deux personnages principaux : Beth et Fran, deux femmes transgenres, les traquent. En effet, leur seule cartouche pour survivre est de se nourrir des œstrogènes contenus dans leurs testicules. Je vous l’ai dit, âmes sensibles s’abstenir, d’autant plus que l’auteure est généreuse s’agissant de détails que je qualifierais de nauséeux ! En effet, Gretchen Felker-Martin ne fait pas dans la dentelle et sa plume brute et directe risque fortement de heurter au passage plus d’un lecteur. Des mots « vulgaires » (ou familiers tout est subjectif) sont disséminés de façon fréquente dans le récit. De la violence en veux-tu en voilà mais le monde décrit ici n’est que cruauté et lutte pour survivre. Beaucoup de scènes de sexe également et l’acte se veut plus primaire au vu du contexte. Tout cela pour vous dire que l’histoire laisse peu de place aux sentiments, en tout cas, je n’en ai pas ressenti. Pas d’attachement particulier donc aux personnages mais en même temps, le récit ne s’y prête guère ou j’ai raté quelque chose. Je ne saurais vous dire si j’ai aimé ou pas mais une chose est sure, cette lecture, je m’en souviendrai ! Au final, une histoire choc dans laquelle l’auteure n’a aucun scrupule à malmener son lecteur tout comme ses personnages. L’auteure vous propose un thriller post apocalyptique qui dépote, à ne pas mettre entre toutes les mains. ***** Autant le dire tout de suite, ce livre sort du lot et ça passe ou ça casse ! L’action se déroule dans un monde post-apocalyptique dans lequel les hommes sont devenus des monstres au sens propre du terme. Les deux personnages principaux : Beth et Fran, deux femmes transgenres, les traquent. En effet, leur seule cartouche pour survivre est de se nourrir des œstrogènes contenus dans leurs testicules. Je vous l’ai dit, âmes sensibles s’abstenir, d’autant plus que l’auteure est généreuse s’agissant de détails que je qualifierais de nauséeux ! En effet, Gretchen Felker-Martin ne fait pas dans la dentelle et sa plume brute et directe risque fortement de heurter au passage plus d’un lecteur. Des mots « vulgaires » (ou familiers tout est subjectif) sont disséminés de façon fréquente dans le récit. De la violence en veux-tu en voilà mais le monde décrit ici n’est que cruauté et lutte pour survivre. Beaucoup de scènes de sexe également et l’acte se veut plus primaire au vu du contexte. Tout cela pour vous dire que l’histoire laisse peu de place aux sentiments,...

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• LudivineBon 21/11/2023

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  Attention OLNI ! Ce livre est inclassable. D’abord on lit la quatrième. Puis une deuxième fois ! L’étonnement reste. On pose sur la table de chevet et on laisse reposer. Et puis un soir on se lance, sans a priori. Les premières pages posent le décor. A une époque proche, les êtres avec un taux de testostérone élevé se sont transformés en êtres sanguinaires et violents. Tous les hommes en font partie. Pas tout à fait tous les hommes. Les hommes trans ne sont pas affectés et les femmes trans tentent de limiter les dégâts en absorbant les œstrogènes contenus dans les testicules des hommes qu’elles ont tués. Le problème est bien là, il faut tenter de survivre. Fran et Beth sont de celles-ci. Elles chassent les hommes pour leurs attributs et pour ne pas être elles-mêmes agressées, sinon pire. Bientôt elles rencontrent Robbie, un homme trans qui va les sauver et les accompagner dans leur quête. Mais finalement que cherchent-iels ? Un peu de répit. Et c’est déjà beaucoup ! Au cours de leur progression elles ne seront pas épargnées. Entre les hommes prêts à tout pour les attaquer et les membres des TERF, des femmes cis, qui veulent aussi leur peau, être une femme trans dans ce monde peut s’avérer vraiment dur à vivre. Car, s’ils n’y avaient que les hommes ! Non, les femmes entre elles peuvent se montrer intraitables et de véritables bourreaux. La différence n’est plus admise. La loyauté n’existe que dans le groupe auquel on fait partie. Fran et Beth vont en faire le triste constat. Heureusement leur noyau dur restera soudé, Fran, Beth, Robbie mais aussi leur amie médecin Indi prête à tout pour les aider, même de prendre les très mauvaises décisions. Que vont-iels devenir ? Que risquent-iels ? Rencontrez-les en ouvrant ce roman vraiment pas comme les autres. Disons les choses franchement, le livre dévoile tout. C’est cru, rude parfois, tendu mais malgré tout on se laisse prendre au jeu afin de savoir jusqu’où cela va nous mener. On passe par toutes les émotions, entre les relations consenties ou non, les testicules sautés à la poêle ou les exécution sommaires juste parce qu’un être est différent. Inévitablement on pense à The Walking Dead mais en pire parfois car ce qui devrait faire la force du groupe en devient sa faiblesse, cette aveuglement à ne pas comprendre l’autre. On ressort de cette lecture claqué par une description de la vie qui doit être celle des personnes trans, incompris et retranchés par un manque d’ouverture des autres. C’est dur, cru mais terriblement nécessaire.Attention OLNI ! Ce livre est inclassable. D’abord on lit la quatrième. Puis une deuxième fois ! L’étonnement reste. On pose sur la table de chevet et on laisse reposer. Et puis un soir on se lance, sans a priori. Les premières pages posent le décor. A une époque proche, les êtres avec un taux de testostérone élevé se sont transformés en êtres sanguinaires et violents. Tous les hommes en font partie. Pas tout à fait tous les hommes. Les hommes trans ne sont pas affectés et les femmes trans tentent de limiter les dégâts en absorbant les œstrogènes contenus dans les testicules des hommes qu’elles ont tués. Le problème est bien là, il faut tenter de survivre. Fran et Beth sont de celles-ci. Elles chassent les hommes pour leurs attributs et pour ne pas être elles-mêmes agressées, sinon pire. Bientôt elles rencontrent Robbie, un homme trans qui va les sauver et les accompagner dans leur quête. Mais finalement que cherchent-iels ? Un peu de répit. Et c’est déjà beaucoup ! Au cours de leur progression elles ne seront pas épargnées. Entre les hommes prêts à tout pour les attaquer et les membres des TERF, des femmes cis, qui veulent...

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• EsniSelivre 07/11/2023

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  Un virus ne touchant que les hommes, les transformant en animaux aux purs instincts primaires. Des femmes devenues les maîtres de ce monde post-apo. Et entre deux, des personnes transgenres qui essaient de survivre, prises en chasse des deux côtés. Bienvenue dans l'univers dystopique de Gretchen Felker-Martin ! Trash, gore, atypique mais qui nous jette en pleine face l'intolérance et la haine que subissent les personnes transgenres dans notre société actuelle sous couvert d'un récit post-apocalyptique. Le début de ce roman commence fort, avec nos deux héroïnes trans Fran et Beth devenues chasseuses "d'oestrogènes" (je n'ai plus regardé la couverture de la même manière 😂), afin de faire survivre leur communauté. Malheureusement pour elles, dans ce monde dévasté par le virus T-Rex, un groupuscule de féministes radicales et transphobes, les TERF, prennent le pouvoir villes après villes. S'ensuit donc pour un petit groupe, une lutte pour la survie face à l'oppression et la politique d'extermination des TERF, mais également face aux hommes avides de viande fraîche. Les personnages sont assez bien traités surtout Ramona dont j'ai aimé l'ambivalence du fait de sa position au sein des TERF. Le rythme du récit est nerveux, je ne me suis pas ennuyée mais ce livre plaît ou pas, je pense sincèrement que c'est tout ou rien. Personnellement, on est loin du coup de coeur de part son aspect extrêmement trash et gore (que ce soit la violence sous toutes ses formes ou le sexe, l'autrice n'y va pas par le dos de la cuillère) mais j'ai aimé le message qu'elle a voulu faire passer. J'ai aimé les sujets de réflexion et sociétaux qui sont le fond de ce roman. J'en retiens un livre OLNI comme les éditions Sonatine arrivent souvent à trouver avec des sujets profonds, une mise en lumière d'une partie des LGBTQIA+ avec la transidentité qui est moins abordée dans les romans. Mais ils vous faudra prendre en compte l'aspect très trash avant de vous lancer dans sa lecture. Je remercie les éditions Sonatine ainsi que NetGalley pour la lecture de "Chasse à l'homme".Un virus ne touchant que les hommes, les transformant en animaux aux purs instincts primaires. Des femmes devenues les maîtres de ce monde post-apo. Et entre deux, des personnes transgenres qui essaient de survivre, prises en chasse des deux côtés. Bienvenue dans l'univers dystopique de Gretchen Felker-Martin ! Trash, gore, atypique mais qui nous jette en pleine face l'intolérance et la haine que subissent les personnes transgenres dans notre société actuelle sous couvert d'un récit post-apocalyptique. Le début de ce roman commence fort, avec nos deux héroïnes trans Fran et Beth devenues chasseuses "d'oestrogènes" (je n'ai plus regardé la couverture de la même manière 😂), afin de faire survivre leur communauté. Malheureusement pour elles, dans ce monde dévasté par le virus T-Rex, un groupuscule de féministes radicales et transphobes, les TERF, prennent le pouvoir villes après villes. S'ensuit donc pour un petit groupe, une lutte pour la survie face à l'oppression et la politique d'extermination des TERF, mais également face aux hommes avides de viande fraîche. Les personnages sont assez bien traités surtout Ramona dont j'ai aimé l'ambivalence du fait de sa position au sein des TERF. Le rythme du récit est nerveux, je ne me suis pas ennuyée mais ce livre plaît ou pas,...

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• Jecritiqueettufaistapal 27/10/2023

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  62//2023 Un Objet Littéraire Non Identifié comme seule Sonatine est capable de nous dénicher :) Si le roman post-apocalyptique est une niche, si le roman de zombies est une niche, si le roman qui traite du sort et de la condition des personnes transgenres est une niche, nous avons donc ici un roman qui réunit ces 3 thèmes pour un effet final vraiment très bon :) Sur l'histoire en elle-même, la forme est très bien travaillée, tant sur l'aspect zombie, sur l'aspect survie des humains dans une civilisation effondrée que dans l'identification aux personnages. Et le point positif c'est que les fameux camps opposés que l'on retrouve dans ce type de roman ne sont pas si clairs finalement, entre bons d'un côté et méchants de l'autre. Sur le scénario le roman est épais, et cela permet de bien s'immerger dans les 3 parties distinctes de ce récit, avec l'introduction et une forme de refuge trouvée, puis la partie "camp de concentration" qui n'en est pas un au premier abord, puis l'assaut final qui est une vraie réussite visuelle :) Enfin toujours sur la forme, que ce soit les scènes de cannibalisme ou de pornographie, ceux qui ont sciemment choisi ce livre en auront pour leur argent tant ces scènes sont hyper bien décrites ;) Sur le fond, l'approche choisie est forcément clivante, car la même histoire avec des personnages ordinaires aurait été bien moins intense. Mais ce parti pris, à savoir mettre en lumière des personnes trans, cis ou iels peut complètement dérouter le lecteur. Pour ma part c'est un vrai coup de coeur d'avoir mis en lumière ces personnes entre deux sexes, l'approche psychologique d'avant la catastrophe étant hyper bien décrite pour connaître l'histoire de chacun(e), et cela renforce notre empathie envers chaque personnage dans son histoire, ses sentiments ou ce qui lui arrive... Roman choc, gore, inclassable, rempli de thèmes sociétaux abordés sous une approche inédite, ce roman ne laissera personne indifférent, quitte à fortement déplaire ;) pour ma part c'est un gros coup de coeur #x276462//2023 Un Objet Littéraire Non Identifié comme seule Sonatine est capable de nous dénicher :) Si le roman post-apocalyptique est une niche, si le roman de zombies est une niche, si le roman qui traite du sort et de la condition des personnes transgenres est une niche, nous avons donc ici un roman qui réunit ces 3 thèmes pour un effet final vraiment très bon :) Sur l'histoire en elle-même, la forme est très bien travaillée, tant sur l'aspect zombie, sur l'aspect survie des humains dans une civilisation effondrée que dans l'identification aux personnages. Et le point positif c'est que les fameux camps opposés que l'on retrouve dans ce type de roman ne sont pas si clairs finalement, entre bons d'un côté et méchants de l'autre. Sur le scénario le roman est épais, et cela permet de bien s'immerger dans les 3 parties distinctes de ce récit, avec l'introduction et une forme de refuge trouvée, puis la partie "camp de concentration" qui n'en est pas un au premier abord, puis l'assaut final qui est une vraie réussite visuelle :) Enfin toujours sur la forme, que ce soit les scènes de cannibalisme ou de pornographie, ceux qui ont sciemment choisi ce livre en auront pour leur...

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