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Glamorama
Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 16/03/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

Glamorama

Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 16/03/2023
Hilarante et cruelle, la peinture désabusée de la société branchée new-yorkaise, par l'enfant terrible des lettres américaines.

Quel rapport y a-t-il entre un défilé de mode et un attentat à la bombe ? Un coup de cymbales peut-il déclencher l'explosion d'un 747 ? Par quel miracle retrouve-t-on...

Quel rapport y a-t-il entre un défilé de mode et un attentat à la bombe ? Un coup de cymbales peut-il déclencher l'explosion d'un 747 ? Par quel miracle retrouve-t-on un livre de Guy Debord au fond d'un sac Hermès ? En combien de minutes une super-model peut-elle répandre tout...

Quel rapport y a-t-il entre un défilé de mode et un attentat à la bombe ? Un coup de cymbales peut-il déclencher l'explosion d'un 747 ? Par quel miracle retrouve-t-on un livre de Guy Debord au fond d'un sac Hermès ? En combien de minutes une super-model peut-elle répandre tout son sang sur le carrelage de la salle de bains d'un palace ? Va-t-on encore prétendre exister quand on n'est pas soi-même une célébrité ? La vie de chaque individu n'est-elle pas désormais le résultat d'un complot généralisé ? Et si la réalité entière est devenue un film, par quelles portes sort-on de cet enfer ? C'est à Victor Ward - fils de famille banni, mannequin presque célèbre, patron de boîte de nuit raté, amant absent, terroriste potentiel et espion improbable - qu'il appartient de répondre à ces questions qui jalonnent le monde à la fois terrifiant et impalpable dans lequel nous croyons être en vie.
P. G.

«Un écrivain au sommet de son art, profondément sensible au déclin moral de notre société, et qui nous balade à travers les sept cercles de l'enfer, quelque part entre Salinger et Sade.» The Evening Standard.

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EAN : 9782221268940
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 544
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782221268940
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 544
Format : 153 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SidoLethee75 18/09/2023
    Une émission Quotidien en mars dernier avec l’auteur, Bret Easton Ellis, qui donne envie de découvrir son travail…, en attendant la décantation des flots de cette rentrée littéraire d’automne. Si les critiques de sa dernière œuvre ne sont pas vraiment au top avec des avertissements sur la qualité de la traduction, je me suis donc intéressée à des œuvres antérieures, ici en 1998 qui ont contribué à forger son solide succès et notoriété. Je ne m’attarderai pas sur l’histoire de Victor le héros new-yorkais, jeune mannequin de mode, qui mène une vie égocentrique, qui se perd dans les recoins des soirées branchées jusqu’à l’entraînement dans un réseau terroriste. La réalité et la fiction s’y entremêlent pour dénoncer violemment l’absurdité de la culture des médias, et de la célébrité ; les travers d’une pure société de consommation. Toujours d’actualité hélas. Je comprends rétrospectivement l’impact qu’a pu avoir, il y a 25 ans, ce roman à la structure éclatée, déroutante parfois, mais mordant, provocateur, au style incisif qui interpelle. Vanitas, vanitatis ; une peinture de la Vanité…avec des mots !
  • RohajHoS 20/06/2023
    Oui Bret Easton Ellis c’est alambiqué… bourré de descriptions pour tout et rien… mais chaque mot… chaque détail, même les plus infimes ont un sens pour le personnage principal. Patrick Bateman dans American Psycho, ne jure que par l’apparence, d’où la profusion des marques, fringues, hi-fi, produits de beauté… Victor Ward notre « héros » quant à lui se donne de l’importance par les gens qu’il fréquente… d’où les énumérations quasi pathologiques de noms de stars qu’il croise dans une soirée, un restaurant ou simplement dans la rue. Victor veut percer… laisser une trace. Victor se trouve irrésistible, sublime mais aucunement ne se trouve ridicule et pourtant il l’est aux yeux de beaucoup voir de tous. J’ai d’ailleurs trouvé moi même que ce personnage était vraiment détestable mais dans le bon sens du terme… passionnément détestable… Qui est Victor ? Un mannequin pourri par le show-business ? Arrogeant, prétentieux et puant ? Un petit con ? Un fou ? Ou est-il simplement le reflet de cette société écœurante qui se profile à l’aube du 21e siècle ? Ce 4ème livre de Bret Easton Ellis est déroutant, bien plus que l’avait été pour moi American Psycho. Tout aussi cru et violent (si ce n’est d’avantage) il est l’expression de l’horreur quasi visionnaire de ce que notre monde va devenir. Drogues, adultères, sexe à outrance, cultes de l’image, terrorisme, manipulations politiques, voilà ce que pointe du doigt ce roman, comme un état des lieux plus que lamentable et sordide de l’humanité avant l’apocalypse finale filmée en grand angle et diffusée sur toutes les chaînes en Prime Time. Du très grand Bret Easton Ellis, passionnant et flippant car ça a déjà commencé…Oui Bret Easton Ellis c’est alambiqué… bourré de descriptions pour tout et rien… mais chaque mot… chaque détail, même les plus infimes ont un sens pour le personnage principal. Patrick Bateman dans American Psycho, ne jure que par l’apparence, d’où la profusion des marques, fringues, hi-fi, produits de beauté… Victor Ward notre « héros » quant à lui se donne de l’importance par les gens qu’il fréquente… d’où les énumérations quasi pathologiques de noms de stars qu’il croise dans une soirée, un restaurant ou simplement dans la rue. Victor veut percer… laisser une trace. Victor se trouve irrésistible, sublime mais aucunement ne se trouve ridicule et pourtant il l’est aux yeux de beaucoup voir de tous. J’ai d’ailleurs trouvé moi même que ce personnage était vraiment détestable mais dans le bon sens du terme… passionnément détestable… Qui est Victor ? Un mannequin pourri par le show-business ? Arrogeant, prétentieux et puant ? Un petit con ? Un fou ? Ou est-il simplement le reflet de cette société écœurante qui se profile à l’aube du 21e siècle ? Ce 4ème livre de Bret Easton Ellis est déroutant, bien plus que l’avait été pour moi American Psycho. Tout aussi cru et violent (si ce n’est d’avantage)...
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  • Laveze 18/06/2023
    GLAMORAMA de BRET EASTON ELLIS New York. Victor, beau gosse, mannequin, est à la veille de l’inauguration d’une boîte hyper branchée, il en fait le tour avec son associé, Damien. Leur DJ est introuvable, les paparazzi les pourchassent, le téléphone sonne sans discontinuer. Tout le monde s’appelle baby, tout sonne faux comme ces taches dont on ne sait plus si elles font partie du design ou si c’est simplement sale. Victor s’éclipse un moment avec Alison, la copine de Damien qui bien sûr ne sait rien, bien que la rumeur soit devenu insistante. La copine de Victor c’est Chloé, top model, mais elle semble excédée par sa consommation de cocaïne, d’herbe et de Xanax. La relation est devenue distante. La rumeur colporte également que Victor doit ouvrir, pour son propre compte une autre boîte. Damien furieux frappe Victor qui a un autre problème à gérer, une photo de lui compromettante avec une (très) jeune fille. Une étrange proposition émanant d’un inconnu avec 300000$ à la clef va lui permettre de quitter New York devenu malsain pour lui. On lui demande de retrouver à Londres une jeune femme, qu’il a connu à Camden où il a étudié, et de la ramener à New York. L’aventure va prendre une tournure étrange… Si le début du livre est du Ellis pur jus, naming en masse, alcool, drogue, adultères et autres, il introduit quelques éléments troublants qui vont aller en s’accentuant. Victor a toujours froid, il reçoit des fax menaçants auxquels il parait ne rien comprendre, il y a du givre sur les vitres de son appartement ou dans ses chambres d’hôtels, il semble filmé en permanence, interagir avec le réalisateur ou croiser des gens qui disent l’avoir vu quelque part alors qu’il prétend n’y avoir jamais été. C’est en tout cas un très bon livre, dans la lignée de ce qu’il fait le mieux avec en plus cette incertitude permanente, réalité, fiction, rêve, film, ou autre. Un ovni littéraire, un des plus complexes à appréhender qui ravira les fans et, bien sûr, ne convaincra pas plus ses opposants. Victor est un de ses plus beaux personnages avec son Bateman qu’il rencontre d’ailleurs sur un bateau, petit clin d’œil.GLAMORAMA de BRET EASTON ELLIS New York. Victor, beau gosse, mannequin, est à la veille de l’inauguration d’une boîte hyper branchée, il en fait le tour avec son associé, Damien. Leur DJ est introuvable, les paparazzi les pourchassent, le téléphone sonne sans discontinuer. Tout le monde s’appelle baby, tout sonne faux comme ces taches dont on ne sait plus si elles font partie du design ou si c’est simplement sale. Victor s’éclipse un moment avec Alison, la copine de Damien qui bien sûr ne sait rien, bien que la rumeur soit devenu insistante. La copine de Victor c’est Chloé, top model, mais elle semble excédée par sa consommation de cocaïne, d’herbe et de Xanax. La relation est devenue distante. La rumeur colporte également que Victor doit ouvrir, pour son propre compte une autre boîte. Damien furieux frappe Victor qui a un autre problème à gérer, une photo de lui compromettante avec une (très) jeune fille. Une étrange proposition émanant d’un inconnu avec 300000$ à la clef va lui permettre de quitter New York devenu malsain pour lui. On lui demande de retrouver à Londres une jeune femme, qu’il a connu à Camden où il a étudié, et de la...
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  • Ingannmic 13/08/2022
    Etrange roman que celui de Bret Easton Ellis -mais on n'en attend pas moins de l'auteur d'un titre comme "American Psycho"-, qui fait se percuter horreur et superficialité, et nous immerge dans un univers dont on ne parvient jamais à saisir la texture. Victor Ward, détestable narrateur, est un archétype. Nous le suivons dans sa vie d'outrance et de faux-semblants, son quotidien de fêtes et de défilés tendu vers un seul but : être vu, et renvoyer l'image d'une perfection ultra codifiée. Poseur, affectant une fausse mais permanente autodérision, il est comme l'ultime symbole d'un monde clinquant d'apparences et d'excès où il évolue comme dans un catalogue, du moins c'est l'impression que donnent les récurrentes énumérations de marques de vêtements et d’objets design hors de prix, ou de noms des célébrités croisées ici et là. Tout le monde y est beau, riche, apprêté, poursuivi en permanence par les paparazzis, notamment Victor, qui a le vent en poupe. En couple avec l'un des top-modèles les plus en vue du moment -lui-même a fait carrière comme mannequin-, il est sur le point d'ouvrir une boîte hyper branchée avec un associé tout aussi célèbre que lui. Mais comme ce monde dans lequel il évolue, Victor est aussi un adepte de la tromperie, et deux de ses pires trahisons sont en passe de lui éclater en pleine figure : une photo le montrant dans une posture très suspecte avec la petite amie de son associé -ils entretiennent en effet une liaison- circule dans les coulisses de la presse people, et son projet, initié dans le plus grand secret, de monter son propre établissement -instaurant ainsi une concurrence déloyale avec l’associé susnommé, qui fait ainsi l’objet d’une double trahison-, est lui aussi en passe d'être éventé. Et c’est sans compter sur ses finances désastreuses ; ses dettes (multiples) en sont arrivées au point où il ne peut même plus retirer un dollar de son compte… C'est le début de la dégringolade vers une issue catastrophique, dont il est sauvé in extremis par la rencontre providentielle avec un mystérieux émissaire qui lui propose, contre une petite fortune, de retrouver et de ramener aux Etats-Unis une de ses ex-petites amies qui a disparu, à Londres, selon les dernières traces qu’elle a laissées. Ce résumé pourrait faire penser qu'on a affaire à un récit "normal", même s'il nous transpose dans cet univers inhabituel (enfin il l’est en tous cas pour moi ; vous, je ne sais pas…) qu’est celui de la jet-set. Mais, comment dire... l’atmosphère a quelque chose de bizarre, il y a comme des nœuds dans la trame. Cela commence par des bribes d’étrangeté surgissant tels des flashs : le froid permanent que ressent le narrateur ; ces connaissances qui affirment l'avoir vu récemment dans des endroits où il n'a jamais mis les pieds ; ces vagues menaces reçues par fax… Puis on s’achemine peu à peu, au fil d'événements inexplicables et au départ d’apparence anodine, vers l’acmé d’une violence qui se déploie à l’occasion de scènes d’une précision macabre. On ne sait si tout cela est réel, le produit d'un délire du narrateur, le tournage d’un film ou un peu tout cela à la fois, ce qui fait de "Glamorama" un objet hybride, inclassable, impénétrable, qui procure autant d’angoisse que de perplexité. On le lit avec l’étrange sensation d’entendre, au loin, l’auteur jubiler face à cette osmose de paillettes et de chaos. Et moi je dis "chapeau !" parce qu’il faut avoir un certain culot pour bousculer ainsi les conventions autant formelles que morales. Etrange roman que celui de Bret Easton Ellis -mais on n'en attend pas moins de l'auteur d'un titre comme "American Psycho"-, qui fait se percuter horreur et superficialité, et nous immerge dans un univers dont on ne parvient jamais à saisir la texture. Victor Ward, détestable narrateur, est un archétype. Nous le suivons dans sa vie d'outrance et de faux-semblants, son quotidien de fêtes et de défilés tendu vers un seul but : être vu, et renvoyer l'image d'une perfection ultra codifiée. Poseur, affectant une fausse mais permanente autodérision, il est comme l'ultime symbole d'un monde clinquant d'apparences et d'excès où il évolue comme dans un catalogue, du moins c'est l'impression que donnent les récurrentes énumérations de marques de vêtements et d’objets design hors de prix, ou de noms des célébrités croisées ici et là. Tout le monde y est beau, riche, apprêté, poursuivi en permanence par les paparazzis, notamment Victor, qui a le vent en poupe. En couple avec l'un des top-modèles les plus en vue du moment -lui-même a fait carrière comme mannequin-, il est sur le point d'ouvrir une boîte hyper branchée avec un associé tout aussi célèbre que lui. Mais comme ce monde dans lequel il évolue, Victor...
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  • JonathanHerbrecht 27/11/2021
    Un livre d'horreur. Une série Z. Un grand livre de littérature générale. Un manifeste. Un magazine Vogue. Un thriller. Un rêve. Un cauchemar. Une grosse blague. Mais surtout un véritable tour de force, un chef-d'œuvre contemporain. Un monument, aussi exubérant dans son approche et sa forme que profond dans son fond. Et c'est très, très peu de le dire. Une déflagration.
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