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La Chambre d'ami
Claude Demanuelli (traduit par), Jean Demanuelli (traduit par)
Date de parution : 09/03/2017
Éditeurs :
Sonatine

La Chambre d'ami

Claude Demanuelli (traduit par), Jean Demanuelli (traduit par)
Date de parution : 09/03/2017
« Encore un de ces livres dont “on ne peut s’empêcher de tourner les pages, jusqu’à une incroyable conclusion” ? Eh bien, pour une fois, figurez-vous que c’est vrai ! » Joyce Carol Oates
Entre Françoise Sagan et Patricia Highsmith, un huis clos délicieusement pervers !

Imaginez un cadre de rêve : une luxueuse résidence d’été au milieu des montagnes.
Placez-y un trio de personnages troubles : Charlie,...
Entre Françoise Sagan et Patricia Highsmith, un huis clos délicieusement pervers !

Imaginez un cadre de rêve : une luxueuse résidence d’été au milieu des montagnes.
Placez-y un trio de personnages troubles : Charlie, un riche banquier new-yorkais, sa femme Chloe et Matthew, le cousin de Charlie, un cuisinier dont l’existence part un peu...
Entre Françoise Sagan et Patricia Highsmith, un huis clos délicieusement pervers !

Imaginez un cadre de rêve : une luxueuse résidence d’été au milieu des montagnes.
Placez-y un trio de personnages troubles : Charlie, un riche banquier new-yorkais, sa femme Chloe et Matthew, le cousin de Charlie, un cuisinier dont l’existence part un peu à la dérive.
Le décor est posé, les pièces sur l’échiquier. En dire plus serait criminel.
Passion, drame, trahison, adultère, meurtre : rien ne manquera à votre plaisir.

Avec cette peinture d’un couple bourgeois qui, sous des apparences parfaites, recèle bien des secrets et des mensonges, James Lasdun évoque à la fois les univers de Françoise Sagan, de Claude Chabrol et de Patricia Highsmith. Autant dire que le suspense, l’intelligence et le plaisir sont au rendez-vous de ce roman aux rebondissements multiples, où chacun est à la fois coupable et victime de sa nature profonde. Un délice.
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EAN : 9782355845550
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782355845550
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

" Un des jardins secrets de la littérature anglaise... Lorsqu'on le lit, on se souvient de ce pourquoi notre langue est faite. " New York Times
James Wood (critique littéraire) / New York Times

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Vyvysama 15/05/2021
    Lecture choisie sur la couverture ,une tension s’installe et augmente au fil des pages entre les personnages ,le suspens est maintenu jusqu’à la dernier ligne ! Le décor est planté dans une magnifique villa ,l’été ... un petit air de plein soleil . Un bon roman de vacances à lire au bord de la piscine ça ferait un bon film !
  • Shamash30 28/04/2021
    James Lasdun nous propose avec "la chambre d’ami" un suspense d’apparence classique, une histoire qui se déroule entre trois personnages (le mari, la femme ainsi qu’un parent et ami du mari) et dans laquelle s’infiltre bientôt un autre homme : l’amant de l’épouse. Charlie et Matthew sont cousins germains et ont été proches durant leur jeunesse. Cette ancienne proximité masque une différence sociale susceptible de jouer un rôle dans l’évolution de leur relation : Charlie, riche banquier, a un important réseau de relations qui lui permet quand il change d’activité de retomber très vite sur ses pieds alors que Matthew, cuisinier expérimenté et même talentueux n’a aucune ambition sociale et vit dans la précarité et les soucis financiers. La séduisante jeune épouse de Charlie, Chloe, est une intellectuelle raffinée et une photographe qui depuis son mariage a abandonné son ancienne activité pour la conserver comme un centre d’intérêt privilégié. Les sentiments de Matthew à son égard semblent – en tout cas au début du roman – à peu près clairs : « Dans la mesure où il avait plusieurs années de plus qu’elle, force lui était de reconnaitre qu’il y avait dans son attitude une composante paternelle, le genre d’affection protectrice, délicieusement désapprobatrice, qu’il pourrait ressentir à l’égard d’une fille s’il devait en avoir une un jour ». Matthew, invité par le couple dans leur luxueuse résidence (« la chambre d’ami »), est responsable – comme une sorte de compensation naturelle – de la nourriture : grillades ou préparation de repas plus sophistiqués. Son statut vis-à-vis du couple oscille entre ami de la famille et obligé à qui l’on rend un service par pure gentillesse... une ambiguïté qui va lourdement peser sur la chute de l’histoire. Alors qu’au début du roman il ne se passe aucun évènement d’extraordinaire, l’auteur parvient à susciter une densité d’atmosphère dans laquelle on sent bientôt émerger un orage annoncé... et peut-être plus encore ! Comment Matthew, individu qui semble avoir des principes moraux relativement stricts va-t-il se laisser emporter dans un tourbillon de complications qui vont bouleverser sa vie ? Est-il le jouet impuissant d’un destin implacable ou bien faut-il y voir les conséquences lointaines d’un évènement lié au passé commun de Charlie et Matthew, un évènement caché à Chloé qui aurait marqué durablement les caractères respectifs des deux hommes et faussé leurs relations ? C’est à un théâtre d’ombres auquel nous assistons, puisque ni Charlie ni Matthew ne sont réellement ce qu’ils croient être et qu’aucun des deux n’est perçu par les autres pour ce qu’il est réellement. Entre eux se déroule une alchimie subtile dans laquelle se mêlent tromperie et incompréhension réciproque, une incompréhension encore accentuée par la différence de statut social entre eux. Finalement, le drame va se nouer quand un troisième homme, lié à Chloe et découvert fortuitement par Matthew, fait son apparition dans le récit. Les évènements s’accélèrent, le passé se dévoile et les masques tombent. Ce qui rend la lecture de ce livre si prenante, c’est la subtilité de la description des relations entre les personnages, ainsi que son écriture dense et précise qui m’a rappelé celle du grand Peter May et de son remarquable roman l’île des chasseurs d’oiseaux, même si la tonalité générale de celui-ci est beaucoup plus sombre. Nous avons droit également à quelques morceaux de bravoure parfois croustillants sur le rôle des banques pendant la crise des subprimes ou à la rencontre de Matthew avec des membres des mouvements alternatifs Rainbow Family et Dead-Heads. J’ai lu ce roman d’une traite et je recommande à ceux qui ne connaitraient pas James Lasdun de découvrir cet auteur : il le mérite largement ! James Lasdun nous propose avec "la chambre d’ami" un suspense d’apparence classique, une histoire qui se déroule entre trois personnages (le mari, la femme ainsi qu’un parent et ami du mari) et dans laquelle s’infiltre bientôt un autre homme : l’amant de l’épouse. Charlie et Matthew sont cousins germains et ont été proches durant leur jeunesse. Cette ancienne proximité masque une différence sociale susceptible de jouer un rôle dans l’évolution de leur relation : Charlie, riche banquier, a un important réseau de relations qui lui permet quand il change d’activité de retomber très vite sur ses pieds alors que Matthew, cuisinier expérimenté et même talentueux n’a aucune ambition sociale et vit dans la précarité et les soucis financiers. La séduisante jeune épouse de Charlie, Chloe, est une intellectuelle raffinée et une photographe qui depuis son mariage a abandonné son ancienne activité pour la conserver comme un centre d’intérêt privilégié. Les sentiments de Matthew à son égard semblent – en tout cas au début du roman – à peu près clairs : « Dans la mesure où il avait plusieurs années de plus qu’elle, force lui était de reconnaitre qu’il y avait dans son attitude une composante paternelle, le genre d’affection protectrice,...
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  • Opuscules 27/01/2021
    Les huis clos m’effraient. Il y a dans ce registre quelque chose de sournois qui ravive les querelles et les blessures, qui met à nu les protagonistes –et souvent le lecteur – en révélant leur vraie nature. James Lasdun s’accapare le genre, et signe avec La chambre d’ami un récit anxiogène, dans lequel la tension s’échauffe sous la torpeur estivale. Charlie, riche financier, et son épouse s’offrent des vacances de rêve dans leur somptueuse résidence d’été. Le trio ne serait pas complet sans que le cousin de Charlie, cuisinier hors pair quoi qu’un peu paumé, ne soit de la partie. Alors que l’été meurtrier suit son cours caniculaire, les masques s’effritent et l’orage guette la villa. Triangle amoureux, adultère, argent et rancœurs familiales, tous les éléments sont réunis pour faire de ce texte un thriller ordinaire. C’était sans compter sur l’élégance de Lasdun, sur les subtilités de sa plume méticuleuse ; enfin sur sa psyché si juste qu’elle frôle la perversion. Il y a dans ce roman du cinéma, beaucoup d’images dont les descriptions exhaustives témoignent de l’attention particulière portée par l’auteur aux détails, aux petits riens qui font les grandes tragédies. Ces scènes photographiques participent au rythme alangui du récit, elles animent la tension qui se distille dans les pages, d’abord sournoise puis étouffante ; irradiante. Il y a de l’électricité dans la plume, elle monte pour atteindre un paroxysme apoplexique. Dans ce huis clos écrasant, Lasdun affole l’angoisse, il se joue du frisson insidieux qu’il procure avec une forme de délicatesse troublante. Ce texte est un récit gourmet qui se savoure et s’engloutit d’une traite. Le tiraillement entre l’envie de déguster chaque mot et celle de faire défiler les pages pour décompresser se fait de plus en plus vif à mesure que le récit s’englue dans les faux-semblants qui voilent les personnages ; et lorsqu’enfin on pense avoir atteint le pic de tension, Lasdun abat sa dernière carte, maîtresse. L’écrivain s’échappe à grandes foulées des clichés, et il révèle un texte profond et intelligent ; délectable. Trad. Claude et Jean Demanuelli #8195; Les huis clos m’effraient. Il y a dans ce registre quelque chose de sournois qui ravive les querelles et les blessures, qui met à nu les protagonistes –et souvent le lecteur – en révélant leur vraie nature. James Lasdun s’accapare le genre, et signe avec La chambre d’ami un récit anxiogène, dans lequel la tension s’échauffe sous la torpeur estivale. Charlie, riche financier, et son épouse s’offrent des vacances de rêve dans leur somptueuse résidence d’été. Le trio ne serait pas complet sans que le cousin de Charlie, cuisinier hors pair quoi qu’un peu paumé, ne soit de la partie. Alors que l’été meurtrier suit son cours caniculaire, les masques s’effritent et l’orage guette la villa. Triangle amoureux, adultère, argent et rancœurs familiales, tous les éléments sont réunis pour faire de ce texte un thriller ordinaire. C’était sans compter sur l’élégance de Lasdun, sur les subtilités de sa plume méticuleuse ; enfin sur sa psyché si juste qu’elle frôle la perversion. Il y a dans ce roman du cinéma, beaucoup d’images dont les descriptions exhaustives témoignent de l’attention particulière portée par l’auteur aux détails, aux petits riens qui font les grandes tragédies. Ces scènes photographiques participent au rythme alangui du récit,...
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  • ya2meufs_qui_lisentetvoyagent 20/06/2020
    🏊#8205;#9794;️ET VOUS, QUE LISEZ-VOUS A L'"AMI" JUIN?🏊#8205;#9792;️ Matthew et Charlie sont cousins mais ont peu en commun. Tandis que Matthew vivote comme chef cuistot et est toujours célibataire à 39 ans, Charlie est l'exemple de la réussite à l'américaine: une femme magnifique, Chloé, un job dans la finance et une superbe maison de vacances où il a invité son cousin. Par pitié ou par culpabilité à la suite d'un événement qui s'est produit dans leur adolescence ? Cet été là, dans la résidence secondaire luxueuse, les apparences vont voler en éclats, jusqu'au drame. Ne vous laissez pas abuser par la couverture qui invite à plonger dans la piscine, ici on nage en eaux trouble entre rivalité, rancœur et jalousie. James Lasdun installe une ambiance qui rappelle Patricia Highsmith ou La Piscine... Et les vacances idylliques glissent progressivement vers une fin funeste totalement inattendue...
  • Wyoming 17/06/2020
    J'ai bien aimé ce thriller psychologique, sous forme de huis clos triangulaire, le mari, l'épouse, celui qui aurait aimé être l'amant, mais finalement, il y a un quatrième personnage... C'est surtout l'ambiance de chaleur et de moiteur dans les Caskhills qui contribue à créer une atmosphère toujours trouble, renforcée par la présence de la piscine, le rectangle de cette quadrangulaire à trois côtés principaux. Les descriptions de la nature, souvent mêlées à la psychologie des personnages, comme si elle était déterminante de leurs comportements, alors qu'elle en est seulement la spectatrice immobile, ajoute encore à la tension palpable du roman. Et puis il y a la cuisine et les préparations de repas élaborés par Matthew qui n'est pas avare de détails sur l'aspect des viandes et des poissons, ainsi que les différentes possibilités de les accommoder au mieux. Ne manquent que de bonnes références oenologiques, mais, hélas, nous sommes en Amérique où la juste adéquation des grands crus à un plat n'est même pas concevable. L'intrigue tient la route et la tension monte crescendo, dommage que la fin soit un peu bâclée au dernier paragraphe, mais c'était sans doute le choix de l'auteur de priver son lecteur de tous les sentiments habitant les personnages dans ces derniers instants.J'ai bien aimé ce thriller psychologique, sous forme de huis clos triangulaire, le mari, l'épouse, celui qui aurait aimé être l'amant, mais finalement, il y a un quatrième personnage... C'est surtout l'ambiance de chaleur et de moiteur dans les Caskhills qui contribue à créer une atmosphère toujours trouble, renforcée par la présence de la piscine, le rectangle de cette quadrangulaire à trois côtés principaux. Les descriptions de la nature, souvent mêlées à la psychologie des personnages, comme si elle était déterminante de leurs comportements, alors qu'elle en est seulement la spectatrice immobile, ajoute encore à la tension palpable du roman. Et puis il y a la cuisine et les préparations de repas élaborés par Matthew qui n'est pas avare de détails sur l'aspect des viandes et des poissons, ainsi que les différentes possibilités de les accommoder au mieux. Ne manquent que de bonnes références oenologiques, mais, hélas, nous sommes en Amérique où la juste adéquation des grands crus à un plat n'est même pas concevable. L'intrigue tient la route et la tension monte crescendo, dommage que la fin soit un peu bâclée au dernier paragraphe, mais c'était sans doute le choix de l'auteur de priver son lecteur de tous les sentiments habitant les...
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