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La Dernière Maison avant les bois
Pierre Szczeciner (traduit par)
Date de parution : 16/02/2023
Éditeurs :
Sonatine

La Dernière Maison avant les bois

Pierre Szczeciner (traduit par)
Date de parution : 16/02/2023
Un terrible secret hante ces murs...
Dans l’impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l’image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d’emménager dans la maison voisine,... Dans l’impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l’image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d’emménager dans la maison voisine, est persuadée qu’un terrible secret pèse sur les lieux. Ted aurait-il un lien avec cette disparition d’enfant survenue onze ans... Dans l’impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l’image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d’emménager dans la maison voisine, est persuadée qu’un terrible secret pèse sur les lieux. Ted aurait-il un lien avec cette disparition d’enfant survenue onze ans plus tôt dans les environs ? Que se passe-t-il vraiment derrière la porte de la dernière maison avant les bois ?

Quelque chose est bien enterré dans la forêt. Mais ce n’est pas ce que vous pensez... La Dernière Maison avant les bois est en effet l’un des romans les plus inattendus qu’on ait lus depuis longtemps – et certainement celui dont vous aurez le plus envie de parler cette année.
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EAN : 9782355849329
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782355849329
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 220 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DucalmeLucette 20/02/2024
    Quelle histoire ! Stephen King a dit qu’il n’avait « rien lu d’aussi excitant depuis Les Apparences de Gillian Flynn » et je trouve que c’est une judicieuse comparaison que je partage complètement. En effet, lorsque vous lirez La Dernière Maison avant les bois (parce que, croyez-moi, c’est une très bonne idée que vous le fassiez), Catriona Ward vous retournera – à vous aussi – le cerveau d’une bien habile manière. Oui, les apparences sont terriblement trompeuses dans cette histoire et lorsque vous croyez avoir une idée sur ce qu’il en est, le dénouement balaie toutes vos certitudes dans un élan de stupéfaction. La maîtrise du récit, sa construction, sont impressionnantes. L’autrice a usé d’un sujet sérieux et captivant – que je ne peux bien sûr pas révéler – et a tissé une folle toile autour de cette base. Le personnage de Ted est central. C’est un homme seul et intriguant qui fut le principal suspect lors de l’affaire de la petite disparue du lac non loin de chez lui. Depuis, il vit reclus dans sa maison sinistre dont les fenêtres sont couvertes de panneaux de bois ne laissant que très peu passer la lumière, seulement quelques cercles dorés qui s’éparpillent de temps à autre dans les pièces lorsque le soleil pointe son nez et s’insinue dans les trous. Il est au bout de la rue, à l’orée de la forêt et semble mener une vie solitaire bien morose. Mais quand une jeune femme emménage dans la maison d’en face, Ted est bien embêté. Il va devoir redoubler d’attention… La nouvelle voisine s’appelle Dee et s’avère être la sœur de Lulu, la petite disparue à la glace au sirop il y a de cela onze années désormais. Ce n’est bien sûr pas un hasard qu’elle se soit installée ici ; son but, à partir de ce jour : observer Ted maintenant qu’elle a pu le retrouver grâce à la photo qui avait paru dans le journal à l’époque et après avoir mené son enquête. Elle va l’épier et tenter de résoudre cette terrible affaire. Lulu est-elle séquestrée ici ? Est-elle toujours en vie ? La police a forcément loupé quelque chose… Elle en est persuadée. Nous sommes immédiatement happés par l’histoire et une frénésie s’installe dans laquelle les chapitres s’enchaînent sans que l’on ne puisse plus s’arrêter. Nous passons d’un personnage à un autre, nous entrons dans leur esprit et c’est souvent déroutant, mais à la fois passionnant. Puis il y a ce déferlement de rebondissements qui finit par nous laisser pantois et nous fait tout reconsidérer. Si l’histoire est noire, elle ne l’est plus autant lorsque l’on découvre tout, ou au moins de façon différente. Je ne peux pas vous en révéler davantage mais seulement vous inciter à vous plonger vous aussi dans ce récit incroyable, sombre et fascinant. Lorsque vous le commencez, vous ne vous doutez pas où vous mettez les pieds (ou posez les yeux) réellement. À découvrir absolument ! Quelle histoire ! Stephen King a dit qu’il n’avait « rien lu d’aussi excitant depuis Les Apparences de Gillian Flynn » et je trouve que c’est une judicieuse comparaison que je partage complètement. En effet, lorsque vous lirez La Dernière Maison avant les bois (parce que, croyez-moi, c’est une très bonne idée que vous le fassiez), Catriona Ward vous retournera – à vous aussi – le cerveau d’une bien habile manière. Oui, les apparences sont terriblement trompeuses dans cette histoire et lorsque vous croyez avoir une idée sur ce qu’il en est, le dénouement balaie toutes vos certitudes dans un élan de stupéfaction. La maîtrise du récit, sa construction, sont impressionnantes. L’autrice a usé d’un sujet sérieux et captivant – que je ne peux bien sûr pas révéler – et a tissé une folle toile autour de cette base. Le personnage de Ted est central. C’est un homme seul et intriguant qui fut le principal suspect lors de l’affaire de la petite disparue du lac non loin de chez lui. Depuis, il vit reclus dans sa maison sinistre dont les fenêtres sont couvertes de panneaux de bois ne laissant que très peu passer la lumière, seulement quelques cercles dorés qui s’éparpillent de...
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  • maflament2 08/02/2024
    Il va être compliqué de parler de ce livre sans trop en révéler sur son intrigue. Aussi je vais être succincte. Est-ce que tu as l'habitude de trouver facilement le dénouement de l'intrigue avant qu'elle arrive ? Alors, je te mets au défi de trouver les secrets de celle-ci. Un indice, si tu penses avoir une piste sache qu'elle est forcément fausse. L'auteur va s'assurer de te laisser entrevoir une infime partie de la vérité pour te faire prendre confiance en tes intuitions. Une ambiance sombre et psychologique, des personnages complexes et originaux dont un chat. Oui, tu as bien lu, un des narrateurs est un chat. Un thriller qui n'épargne ni ses personnages ni ses lecteurs.
  • IbnJaidal 04/02/2024
    Attention aux spoilers Dans son ensemble, j’ai trouvé le livre bien écrit. Il m’a fait danser sur plusieurs théories, en me poussant parfois vers l’une avant de brusquement repasser vers une autre, mais sans jamais mettre un coup d’arrêt total à aucune d’elle. Je pense que la post face est la partie la plus révélatrice de tout cela. Il faut absolument la lire. L’autrice voulait d’abord écrire une histoire sur un tueur, sa fille et son chat avant de basculer vers cette idée de troubles dissociatifs de l’identité. Est-ce que le début du livre était déjà écrit au moment de cette reconversion scénaristique ? Je ne pense pas. Il devait déjà y avoir des brides, les premiers actes, les mouvements et interconnexions des personnages étant déjà écrits dans une version qui ne sera finalement pas utilisée. Car la séparation du livres en chapitres reprenant les différents personnages/identités, les détails distillés subtilement (le tapis orange qui a semblé, pendant un instant, être bleu est un bon exemple), l’utilisation du magnétophone, les poupées russes… font entrer, dès le début, dans un univers où tout a sa place, où tout est à sa place. Lors de cette première lecture, l’aspect qui semble être le moins remarquable, c’est l’histoire en elle-même. Les 90 premières pages, tout semble un peu fouillis. On part dans plusieurs directions, même si des théories afflues déjà afin de remettre un peu de cohérence dans tout cela. On ne sait pas pourquoi le chat parle, pourquoi certaines parties sont écrites en police normale et d’autres en italique (un chat qui utilise un magnétophone semble bizarre), pourquoi Lauren vient et repart sans qu’une mère vienne la chercher et la déposer (garde partagée ?). On sait qu’il y a cette histoire de tueur d’oiseau et de disparition de la petite fille à la glace. C’est l’arrivée de Dee qui a mis plus de dynamique à l’histoire. Avant cela, on pose un cadre qui nous perd lors de cette première lecture. J’ai hâte de le relire afin de voir l’agencement de tous ces éléments avec en tête la connaissance de tout ce que l’on apprend par la suite. Un peu comme revoir un film comme Fight Club ou Shutter Island. J’ai pris plus de temps à rentrer dans l’histoire et lire ces 90 premières pages qu’à lire les 310 autres. Je crois que je les ai dévorés quasi d’une traite. Ce livre mérite une seconde lecture afin de redonner une autre vision à ces premières pages. Ainsi qu’au reste du livre. La théorie d’un TDI est l’une des premières qui me soient venues. Plusieurs fois elle m’a effleuré, touché, interpellé. Mais je crois que le moment où elle est devenue la théorie principale était celle où Ted et Lauren était au centre commercial. Les ricanements d’une des vendeuses pour l’essayage de certains collants n’étaient pas logique dans l’optique où une petite fille aimerait en trouver pour elle. Alors que si la demande vient d’un homme grand et barbu, cela porte à confusion. Et si une petite fille notait dans un vêtement une phrase telle que « à l’aide, je suis kidnappée… », aucune vendeuse, aucune personne saine d’esprit n’irait voir l’homme qui est avec la gamine en question pour lui dire que cette « farce » n’a rien d’amusant. Il me paraissait clair alors qu’il ne devait y avoir qu’un seul personnage entre Lauren et Ted. (je n’avais pas encore mis Olivia dedans). Et cela, jusqu’au moment où justement, tout s’inverse et où il apparait qu’Olivia et Lauren sont justement la même entité. Qu’il s’agit d’une petite fille enlevée et kidnappée par Ted, celui-là même que sa mère dit être infecté par « un mal » qui le pousserait à être violent et sadique et qu’on pense donc alors capable du pire. Les explications de Lauren à Olivia semblent coller. Et cela colle avec le fait que l’on sait depuis le début qu’une petite fille aie été enlevée, séquestrée ou tuée. La théorie d’un Ted « méchant » n’a jamais été mise à l’écart, elle est toujours restée en suspens dans tout le déroulé du roman. Tout semble alors s’accorder. (Je note que j’utilise beaucoup le verbe « sembler », et je pense que c’est justement l’un des forces du roman, nous faire danser sur ce qui a l’air d’être, sans jamais nous dire ce qui est). Au final, on se rend compte que tout n’est qu’une poupée russe, que la mère est la véritable « méchante » du livre et que c’est justement le fait qu’on ne la soupçonne jamais qui en fait une antagoniste particulièrement machiavélique au final. Et que Ted est la vraie victime. Que la petite fille à la glace a souffert d’avoir une coupe à la garçonne mais que son rôle dans l’histoire n’est au final que secondaire. Car dès le début on pense à Lulu, on pense à Dee qui la cherche désespérément et que l’on voit s’enfoncer dans ses certitudes concernant Ted. Certitudes qui nous emmène avec elle. Son personnage aussi devient, selon moi, secondaire dans cette histoire. (je parle uniquement du narratif pour l’instant). Elle sert à nous amener avec elle sur de fausses pistes, à mettre du rythme, à nous faire penser que l’histoire principale est celle de la disparition de Lulu, que c’est cette petite fille et sa sœur qui sont les victimes et que Ted est probablement celui qui est à l’origine de tout. Quant à son rôle dans la disparition de Lulu, le fait qu’elle l’aie entrainé à l’écart et qu’elle aie décidé par la suite de se couvrir et de laisser sa sœur pour morte, je ne sais pas comment la juger. Elle n’a que 17 ans à l’époque. On est tous un peu con à cet âge. Juger son action/inaction et la peur qui lui embrume le cerveau, alors que je n’ai – heureusement – jamais eu à vivre pareil évènement à son âge me parait fortement subjectif et complexe. Je ne me laisserai pas aller à pareille condamnation d’un point de vue éthique. Je noterai juste que la vie qu’elle a vécu, son esprit qui semble avoir transformé et dissimulé au plus profond d’elle-même le véritable déroulé de cette terrible journée tendent à montrer qu’elle a souffert toute sa vie d’un accident dont elle n’est pas vraiment responsable (il s’agit avant tout d’un accident au moment où Dee, ado, oublie de surveiller sa sœur durant son premier baiser) et d’un instant de lâcheté. Est-ce que Lulu aurait survécu si elle n’avait pas été ensuite kidnappée par la mère de Ted ? On ne le saura jamais. Le seul personnage dont je n’ai pas réussi à voir l’utilité, ou hormis être un prétexte pour voir Ted sortir de chez lui et Dee venir fouiller la maison, c’est l’homme scarabée. Ted aurait il été autrement s’il avait eu un suivi psychiatrique digne de ce nom, avec les médicaments efficaces ? Lulu, elle, était déjà morte à ce moment l, car Ted n’aurait pu avoir un véritable suivi qu’après la mort de sa mère. Je pense que le point le plus intéressant du livre, c’est le regard que l’on porte sur les personnages, sur Ted en particulier. Dans un certain sens, j’ai pensé à Lolita de Nabokov. On est ici sur un personnage qu’on identifie comme étant un tueur/kidnappeur d’enfants. Mais pourtant, on dresse le portrait d’un personnage dont on perçoit un esprit simple, un père attentionné qui fait de son mieux, un homme aimant les animaux, une victime d’un lynchage de la part des autres citoyens de la ville suite à la simple publication d’une photo de lui comme suspect. On à toujours en tête qu’il est peut-être le véritable coupable. Mais on rentre dans son psyché, ses peurs et ses fragilités. On se rend compte à la fin que celles-ci sont le résultats des abus de sa mère, mais durant la majorité du roman, on a toujours cette épée de Damoclès qui est suspendue et dont on attend la chute du couperet confirmant ce que l’on pense : que Ted est coupable. Et pourtant, on en arrive à prendre Ted en compassion, en pitié. On comprend ce qui se passe derrière l’image dépeinte de lui. On n’est pas au point de non-retour comme dans Lolita dont on connait les penchants et les actions réelles du personnage. Ici, on a toujours le doute, et comme on tend à apprécier Ted, on espère qu’il ne soit pas coupable. On est un peu comme Olivia, qui à la fin, se faisant manipuler par Lauren, en vient à détester Ted, à détester qu’elle ai aimé Ted mais a avoir difficile à croire qu’il est coupable de tant d’horreurs et à avoir difficile à passer à l’acte. Cela amène à un second point de réflexion : la manipulation. Ted a le profil d’un tueur. Dee le mentionne. Il a la gueule qui va avec. Il est « anormal ». Il est reclus. Il est bizarre. On suit la vision de Dee, de Lauren et de la société car justement, il a tout ce qu’il faut pour être le coupable idéal. Combien de personnes ont été ainsi jugées et détruites par un battage médiatique sur le fait qu’il coche toutes les cases pour sembler être un meurtrier, un voleur, un coupable. Dans notre vie quotidienne, nous sommes tous les jours confrontés à nos préjugés, même ceux dont on se dit qu’ils n’en sont pas et qu’ils sont vérités. Ce sont ceux-là d’ailleurs dont il faut le plus se méfier. Dans notre monde, combien de Ted sont des victimes accusées d’être coupable sur des faux-semblants. Combien de gens sont mis de côté car différents ? Derrière l’histoire, les réflexions affluent. Est-ce les réflexions voulues par l’autrice ou juste les miennes ? N’est-ce pas le propre d’un bon roman, le fait de permettre plusieurs lectures en une seule ? Attention aux spoilers Dans son ensemble, j’ai trouvé le livre bien écrit. Il m’a fait danser sur plusieurs théories, en me poussant parfois vers l’une avant de brusquement repasser vers une autre, mais sans jamais mettre un coup d’arrêt total à aucune d’elle. Je pense que la post face est la partie la plus révélatrice de tout cela. Il faut absolument la lire. L’autrice voulait d’abord écrire une histoire sur un tueur, sa fille et son chat avant de basculer vers cette idée de troubles dissociatifs de l’identité. Est-ce que le début du livre était déjà écrit au moment de cette reconversion scénaristique ? Je ne pense pas. Il devait déjà y avoir des brides, les premiers actes, les mouvements et interconnexions des personnages étant déjà écrits dans une version qui ne sera finalement pas utilisée. Car la séparation du livres en chapitres reprenant les différents personnages/identités, les détails distillés subtilement (le tapis orange qui a semblé, pendant un instant, être bleu est un bon exemple), l’utilisation du magnétophone, les poupées russes… font entrer, dès le début, dans un univers où tout a sa place, où tout est à sa place. Lors de cette première lecture, l’aspect qui semble être...
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  • MelV 11/01/2024
    Wawwww! Un des meilleurs bouqins que j'ai lu dernièrement. Impossible à résumer car il est plein de surprises. Au début c'est assez creepy, et c'est malaisant, on pense savoir et en fait non... Bon j'avoue c'est un peu cryptique comme critique mais il faut vraiment le lire ! Félicitations à l'autrice pour ce bouquin !
  • sylviedoc 20/11/2023
    Ce livre était depuis des mois dans ma Pal, je l’avais emprunté à la médiathèque puis malencontreusement oublié dans un coin, trop occupée avec mes deux nouveaux postes, puis ma nombreuse famille féline. Et voilà que juste au moment où on me signifie que là j’abuse, que cinq personnes l’ont réservé et l’attendent impatiemment, mon amie Siabelle me propose de le lire ensemble ! Nous avons dû différer de quelques semaines, le temps que je puisse le récupérer. Fort heureusement pour moi, les cinq lecteurs ont été bien plus rapides que moi ! Nous avons donc découvert ensemble cette jeune auteure dont c’est le premier roman fin octobre, une lecture très fluide malgré ses particularités, que nous avons achevée en quatre ou cinq jours. Et puis, je suis partie au Portugal pour une semaine, convenant avec Isa de rédiger nos billets à mon retour. Sauf que...j’ai complètement zappé, croyant avoir déjà publié ! C’est pas beau de vieillir… Heureusement que mon amie québécoise est compréhensive et patiente, et qu’elle a su me rappeler avec beaucoup de tact que j’avais oublié quelque chose. Je la remercie infiniment et vous invite à découvrir également son beau retour. Ce sont les billets très enthousiastes de certain(e)s ami(e)s qui nous ont amenées à choisir ce roman pour notre LC, et nous ne l’avons pas regretté, même si personnellement je n’ai pas été complètement emportée par l’ambiance et l’étrangeté des protagonistes. Il y en a quatre principaux, dont trois s’expriment tour à tour à la première personne : Ted Bannermann, trentenaire qui semble parfois un peu simplet et qui manifestement a subi l’emprise d’une mère toxique. Olivia, une...chatte, très attachée à Ted (d’ailleurs ils sont reliés par un cordon symbolique dont la couleur peut varier selon les humeurs de chacun), et qui au contraire possède des capacités de réflexion et un vocabulaire très développés. Lauren, la fille de Ted, dont il semble avoir la garde en alternance, mais au sujet de laquelle on se pose rapidement beaucoup de questions. Ces trois-là partagent le même toit, cette fameuse « dernière maison avant les bois ». Et puis il y a Dee, qui vient d’emménager dans la maison d’à côté, dans un but bien précis : découvrir si sa petite sœur Lulu a bien été enlevée par Ted onze ans auparavant, et surtout s’il la séquestre encore dans cette lugubre demeure dont les fenêtres sont condamnées par des planches. Le décor et les personnages sont plantés, place à l’histoire...que je ne vous raconterai pas, vous n’avez qu’à lire le livre ! Mais comme je ne suis pas égoïste, je vous partage mon ressenti. Je me suis posée des questions pendant les deux tiers de ma lecture sur le vécu des personnages, leurs interactions, la véracité de leurs récits respectifs. Ça a parfois pollué ma lecture, parce que je traquais les invraisemblances, les contradictions...jusqu’à ce que je finisse par comprendre un point-clé. Nous échangions régulièrement avec Isa, et comme moi elle s’interrogeait beaucoup. Qu’allait faire Ted dans les bois, qui sont ces « Dieux » dont il est régulièrement fait mention, ou ces « enfants verts », pourquoi Ted s’obstine-t-il à essayer de rencontrer des femmes dans des lieux pour le moins inadaptés ? Cela vous paraîtra peut-être paradoxal, mais au fur et à mesure que l’intrigue se complexifie, la lecture se fait plus rapide, les chapitres courts au rythme soutenu incitant à poursuivre pour comprendre. L’auteure réussit à rendre les voix des différents personnages crédibles, chacun s’exprime à sa manière très personnelle. Pas à dire, c’est addictif, et même si on a compris le nœud de l’histoire, on va avec avidité jusqu’au dernier mot. J’ai regretté qu’un ou deux points restent flous, j’aurais préféré avoir toutes les réponses, c’est l’explication de ma note un peu moins généreuse que beaucoup d’autres. La maison en elle-même tient une place primordiale dans le récit, j’aurais aimé qu’elle soit encore plus étrange (c’est peut-être le signe que je peux enfin m’attaquer à « La maison des feuilles » qui est enfouie sous une énorme pile!). Je conclurai en remerciant Isa (Siabelle) de m’avoir incitée à cette découverte, ce fût comme toujours un réel plaisir de lire avec elle, surtout que nous avons été complètement synchrones dans l’avancement de la lecture. Et malgré mes petits bémols, je ne peux qu’encourager ceux qui ne l’ont pas encore fait à découvrir Catriona Ward et cette maison. Ce livre était depuis des mois dans ma Pal, je l’avais emprunté à la médiathèque puis malencontreusement oublié dans un coin, trop occupée avec mes deux nouveaux postes, puis ma nombreuse famille féline. Et voilà que juste au moment où on me signifie que là j’abuse, que cinq personnes l’ont réservé et l’attendent impatiemment, mon amie Siabelle me propose de le lire ensemble ! Nous avons dû différer de quelques semaines, le temps que je puisse le récupérer. Fort heureusement pour moi, les cinq lecteurs ont été bien plus rapides que moi ! Nous avons donc découvert ensemble cette jeune auteure dont c’est le premier roman fin octobre, une lecture très fluide malgré ses particularités, que nous avons achevée en quatre ou cinq jours. Et puis, je suis partie au Portugal pour une semaine, convenant avec Isa de rédiger nos billets à mon retour. Sauf que...j’ai complètement zappé, croyant avoir déjà publié ! C’est pas beau de vieillir… Heureusement que mon amie québécoise est compréhensive et patiente, et qu’elle a su me rappeler avec beaucoup de tact que j’avais oublié quelque chose. Je la remercie infiniment et vous invite à découvrir également son beau retour. Ce sont les billets très enthousiastes de certain(e)s ami(e)s qui...
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