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La Dynastie des Forsyte - Version intégrale
Collection : Romans l'Archipel
Date de parution : 12/11/2020
Éditeurs :
L'Archipel

La Dynastie des Forsyte - Version intégrale

Collection : Romans l'Archipel
Date de parution : 12/11/2020
L’œuvre majeure de John Galsworthy, prix Nobel de littérature 1932, enfin réunie en un seul volume. Une fresque romanesque mordante qui met en scène une famille de la bourgeoisie anglaise de 1880 à 1930.
1886. À l’occasion des fiançailles de sa petite-fille June avec l’architecte Philip Bosinney, le doyen de la famille Forsyte réunit tous ses proches dans sa maison londonienne. Soames, un Forsyte... 1886. À l’occasion des fiançailles de sa petite-fille June avec l’architecte Philip Bosinney, le doyen de la famille Forsyte réunit tous ses proches dans sa maison londonienne. Soames, un Forsyte de la seconde génération, se rend à la réception, accompagné d’Irène, sa très belle épouse.
D’emblée, Irène et Bosinney sont attirés...
1886. À l’occasion des fiançailles de sa petite-fille June avec l’architecte Philip Bosinney, le doyen de la famille Forsyte réunit tous ses proches dans sa maison londonienne. Soames, un Forsyte de la seconde génération, se rend à la réception, accompagné d’Irène, sa très belle épouse.
D’emblée, Irène et Bosinney sont attirés l’un par l’autre. Soames charge le jeune architecte de lui construire une belle demeure à proximité de Londres. Mais un soir, ce dernier est retrouvé mort. Suicide ? Accident ? Tout porte à croire que Soames est responsable. Irène, horrifiée, finit par s’enfuir...
Nous la retrouverons dix ans plus tard, réfugiée à Paris et toujours persécutée par Soames, avant que tous deux se remarient. Une troisième génération de Forsyte s’apprête alors à occuper le devant de la scène. Dans une galerie d’art moderne, la fille de Soames, fait connaissance de Jon, le fils d’Irène. Mais, si les mœurs nouvelles facilitent leur rapprochement, les divisions familiales, dont ils feront la pénible découverte, risquent de compromettre à jamais leur projet d’union...
Encore plus féroce que la série Downtown Abbey, cette saga en trois tomes entrecoupés de deux nouvelles met en scène, de l’ère victorienne à l’entre-deux-guerres, une famille de la haute bourgeoisie anglaise dominée par le caractère « indestructible » qu’est l’instinct de propriété.
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EAN : 9782809839661
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 928
Format : 15,3 x 24 mm
EAN : 9782809839661
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 928
Format : 15,3 x 24 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bobby_The_Rasta_Lama 13/10/2023
    "La plupart des pièces que nous considérons comme les chefs-d'oeuvre tragiques ne sont que des débats et des querelles de famille." (Jean Giraudoux) Les trois volumes de "La dynastie des Forsyte" dans la bibliothèque parentale ont toujours été une sorte de mystère, quand je n'étais encore qu'une lectrice en herbe. J'ai réussi à arracher à môman l'explication du mot "dynastie", ainsi que l'information que "ça parle d'une famille riche en Angleterre" - comme c'était prometteur ! Il a fallu quelques années de plus avant que je ne recroise le chemin des Forsyte, et cette fois c'était par le biais de la télé... je crois que cette vieille série des années 60 n'avait pas deux spectatrices plus assidues que maman et moi. Je ne parlais pas l'anglais, et les prénoms comme Soames, Jolyon, Montague et Winnifred sonnaient à mes oreilles comme des charmes magiques. Je traînais ensuite le livre avec ces héros télévisés, mes Harry Potter à moi, tous les jours à l'école, pour leur consacrer chaque récré (et même plus), car il m'était tout bonnement impossible de les quitter. La saga des Forsyte est restée pour moi une maison littéraire que je peux ouvrir sur n'importe quelle page sans m'y perdre. Et ce fut un plaisir d'arpenter à nouveau les rues de Londres de la fin du 19ème siècle où on a fait connaissance, il y a si longtemps... L'oeuvre de John Galsworthy est intéressante à bien des égards. Lauréat du prix Nobel de littérature (1932), il semble être tombé plus ou moins dans l'oubli dans les manuels de littérature anglaise. La comparaison avec les auteurs qui ont traité les mêmes thèmes avec davantage de pérennité littéraire s'impose toute seule : je pense notamment à Mann et à ses "Buddenbrook", que je n'ai jamais réussi à finir. Les deux livres parlent pourtant de la même chose - le déclin d'une famille aisée - mais aucun critique littéraire n'a jamais reproché à Thomas Mann d'avoir écrit une romance de bonne femme camouflée en grand roman générationnel. Or, les "Forsyte" sont bien plus que cela, même s'il leur manque ce mélancolique pessimisme à la Schopenhauer qui imprègne le livre de Mann. C'est vrai que c'est avant tout dans le premier volume de la trilogie ("Le Propriétaire" ; suivi de "Une comédie moderne" et "La fin du chapitre") qu'on trouve une véritable réflexion sur les changements qui ébranlent la société victorienne, et les deux autres ne font que développer les relations, amours et amitiés entre les protagonistes. C'est tout aussi vrai que le narrateur s'adonne avec une passion non-dissimulée aux descriptions de bâtiments magnifiques, intérieurs luxueux, fêtes et moeurs de la "haute", mais tout cela crée un inimitable genius loci... et dans les derniers chapitres, on ne peut que compatir avec le patriarche de la famille, qui médite tristement devant les tombes sur la mort de l'ère victorienne. Mais aussi sur l'essence du matérialisme, sur la nécessité de réussir et de posséder, sur la beauté et la façon humaine de la voir ; cette beauté vraie et libre que personne ne peut s'acheter... Le nombre de pages est impressionnant, et elles sont peuplées de personnages plus nombreux que les fourmis dans une fourmilière. Pas une ne peut manquer, car son absence aurait dérangé la parfaite organisation de l'ensemble. Et puis le contenu... le contenu qui dépasse de loin la simple description d'une époque déjà révolue, où les hommes consultent leur montre à gousset, vouvoient leurs femmes, et se laissent parfois écraser par un fiacre dans l'épaisse brume londonienne. Tout ça pour l'amour. Le souci principal de la femme est de bien se vêtir le matin, jouer du piano et ne pas tomber amoureuse du fils de son ex-mari, car cela apporte des "péripéties". Dans son roman sur trois générations, Galsworthy nous parle évidemment des altercations entre le monde des jeunes et celui des anciens. Soames, Irène et Jolyon, jeunes rebelles du premier tome, deviennent à la fin les porteurs des valeurs anciennes du monde sur le point de disparaître. Ils se débattent pour comprendre celui de leurs propres enfants, en oubliant qu'ils étaient eux-mêmes la source de la pensée avant-gardiste il n'y a pas si longtemps. Mais même leurs enfants vont grandir, et devenir à leur tour les vieillards incompris... c'est un cercle et il est sans fin. Soames et Jolyon représentent deux approches différentes envers la vie : le devoir et la passion. La vie de Soames, si laborieusement bâtie, pleine d'efforts, frustrations et sacrifices est en train de se désintégrer sans pitié, en lui riant en face. Jolyon et Monty font ce que bon leur semble, ce qui cause bien des peines aux autres, mais sont-ils finalement plus heureux que le vieux Soames ? Est-ce le chemin de la raison, ou plutôt celui du coeur, qui mène vers le bonheur ? Aucun, si vous êtes un Forsyte. Les Romeo et Juliette de Galsworthy ne meurent pas, ils continuent leur route, mais parfois ils vont se dire qu'un bon vieux coup de poignard quelque part dans les catacombes de Vérone serait une meilleure solution. Ah, dire qu'il y a si longtemps, je croisais les doigts pour les jeunes Fleur et Jon, et je détestais de tout coeur le vieux Soames, puisque c'était un satané despote et tyran, alors que maintenant je dévore chaque page de l'histoire de Soames, Jo, et Irène, et j'arrive à les comprendre. Il y a deux chemins qui permettent de traverser la vie, et un beau jour ils vont fatalement se croiser. Avec la dernière poignée de main symbolique, 5/5, John. "La plupart des pièces que nous considérons comme les chefs-d'oeuvre tragiques ne sont que des débats et des querelles de famille." (Jean Giraudoux) Les trois volumes de "La dynastie des Forsyte" dans la bibliothèque parentale ont toujours été une sorte de mystère, quand je n'étais encore qu'une lectrice en herbe. J'ai réussi à arracher à môman l'explication du mot "dynastie", ainsi que l'information que "ça parle d'une famille riche en Angleterre" - comme c'était prometteur ! Il a fallu quelques années de plus avant que je ne recroise le chemin des Forsyte, et cette fois c'était par le biais de la télé... je crois que cette vieille série des années 60 n'avait pas deux spectatrices plus assidues que maman et moi. Je ne parlais pas l'anglais, et les prénoms comme Soames, Jolyon, Montague et Winnifred sonnaient à mes oreilles comme des charmes magiques. Je traînais ensuite le livre avec ces héros télévisés, mes Harry Potter à moi, tous les jours à l'école, pour leur consacrer chaque récré (et même plus), car il m'était tout bonnement impossible de les quitter. La saga des Forsyte est restée pour moi une maison littéraire que je peux ouvrir sur n'importe quelle page sans m'y perdre. Et ce...
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  • yeroliote 05/06/2021
    Grosse saga familiale qui ce passe fin 19ème début du 20éme siècle dans l'Angleterre dans la société victorienne. Une famille de grands bourgeois avec ces hommes et surtout ces femmes, comme dans toutes les familles ont y retrouve l'ambition, les complots l'hypocrisie, l'argent, et les mensonges. Dans cette saga il y a les femmes qui ce complaise dans le côté bourgeois en étant au service de leurs hommes(soit belle et tais toi) en gros et d'autres femmes dans cette famille qui décident de prendre leurs destins en mains et surtout de choisir elle même le mari qu'elle vont aimé et épousé. Si vous voulez connaître l'Angleterre Victorienne et que vous aimez le côté historique et que vous ayez pas peur des 920 pages à lire je vous direz aller y lancé vous. J'ai bien aimé la plume de l'auteur les différents personnages avec tout leurs tracas. Un livre sympathique à lire.
  • MilleetunepagesLM 05/06/2021
    Le commentaire de Lynda : Une grande fresque sociale qui dépeint les déboires et les péripéties d’une famille bourgeoise d’Angleterre, les Forsyte. Une famille qui met en lumière des conventions sociales de la bourgeoisie, avec ses clichés, ses conventions, ses relations et ses conflits. Une famille qui veut à tout prix sauver les apparences qui peuvent nous paraître quelques fois déconvenues. Un récit qui met en lumière des thèmes comme la famille, les unions, les descendances, la vie de couple, l’héritage, l’éducation, la vie, l’amour, la haine, la mort et les luttes (émancipation féminine, classes sociales, la jalousie, etc.), sont des thèmes abordés. Ce roman nous trace la montée et la descente d’une famille londonienne, de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, le portrait réaliste du contexte historique et de la politique anglaise de l’époque. On ressent bien le désir de s’enrichir et d’évoluer dans la bourgeoisie. C'est un bon roman anglais qui relate une cinquantaine d’années, ce qui permet de bien mettre en place les éléments et les événements qui viennent agrémenter l’intrigue, et les personnages. Une intégrale qui peut paraître longue, car elle trace un long tableau de la vie de la dynastie Forsyte, je peux dire qu’elle plaira aux lecteurs qui aiment les sagas familiales anglaises du genre Downton Abbey, Belgravia, le récital des anges, etc. En conclusion, je peux vous partager que ma lecture m’a paru se dérouler rapidement, car je pouvais m’imaginer au sein de la famille Forsyte et de partager avec eux chaque moment, je sais qu’une série a été réalisée sur la saga et je comprends pourquoi, puisque cela plaît aux gens de regarder des sagas historiques qui leur relatent la vie de l’époque victorienne. Je tiens à souligner que ce classique démontre le talent incommensurable de l’auteur John Galsworthy, prix Nobel de littérature de 1932.Le commentaire de Lynda : Une grande fresque sociale qui dépeint les déboires et les péripéties d’une famille bourgeoise d’Angleterre, les Forsyte. Une famille qui met en lumière des conventions sociales de la bourgeoisie, avec ses clichés, ses conventions, ses relations et ses conflits. Une famille qui veut à tout prix sauver les apparences qui peuvent nous paraître quelques fois déconvenues. Un récit qui met en lumière des thèmes comme la famille, les unions, les descendances, la vie de couple, l’héritage, l’éducation, la vie, l’amour, la haine, la mort et les luttes (émancipation féminine, classes sociales, la jalousie, etc.), sont des thèmes abordés. Ce roman nous trace la montée et la descente d’une famille londonienne, de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, le portrait réaliste du contexte historique et de la politique anglaise de l’époque. On ressent bien le désir de s’enrichir et d’évoluer dans la bourgeoisie. C'est un bon roman anglais qui relate une cinquantaine d’années, ce qui permet de bien mettre en place les éléments et les événements qui viennent agrémenter l’intrigue, et les personnages. Une intégrale qui peut paraître longue, car elle trace un long tableau de la vie de la dynastie Forsyte, je peux dire qu’elle...
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  • Yolu 14/12/2020
    Grâce à cette intégrale, j'ai redécouvert avec bonheur ce grand roman. J'ai eu le plaisir de retrouve la dynastie des Forsyte, cette famille typiquement anglaise, vibré avec les protagonistes et apprécié à sa juste valeur cette ambiance "so British" que j'adore.
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