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La maison de mon père
Date de parution : 04/01/2024
Éditeurs :
Le bruit du monde

La maison de mon père

Date de parution : 04/01/2024
FINALISTE DU PRIX DU PREMIER QUEBECOIS 2024
" Chaque matin, je remettais au lendemain le projet d’aller à la maison de mon père. Pour la seule fois de ma vie, c’est lui qui m’a attendu en vain."
Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin d’automne, pour un séjour d’une semaine. Il a l’intention de revoir ses anciens amis, sa famille, son premier... Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin d’automne, pour un séjour d’une semaine. Il a l’intention de revoir ses anciens amis, sa famille, son premier amour. De parcourir de bas en haut son arbre généalogique, ou du moins ce qu’il en reste, du petit cousin... Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin d’automne, pour un séjour d’une semaine. Il a l’intention de revoir ses anciens amis, sa famille, son premier amour. De parcourir de bas en haut son arbre généalogique, ou du moins ce qu’il en reste, du petit cousin hooligan aux grands-parents qui dorment paisiblement, l’espère-t-il, sous les pierres moussues du cimetière.
Avec Petya, son compagnon d’enfance, il forme le projet d’aller visiter la maison que son père a chérie pendant des années, qu’il a longtemps espéré recevoir en héritage, mais qui a sombré avec tout le reste. Cette maison du lac Balaton, ancien pressoir de vignoble, à flanc de colline, où l’on entrait en passant par le grenier. Il faut donc s’empresser de griffonner sur un napperon le plan pour s’y rendre, mais ce geste n’est-il pas aussi dérisoire que de vouloir retracer les contours d’un rêve dont on émerge à peine avant qu’il nous échappe à jamais ?
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EAN : 9782493206954
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782493206954
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CFanny014 25/03/2024
    Coup de cœur pour ce beau roman sur le retour au pays natal, la Hongrie, ou plutôt sur les retrouvailles avec ceux qui sont restés. Douze ans après les funérailles de son père , le narrateur revient en vacances à Budapest . Enfant, sa mère , sa sœur et lui-même ont émigré au Québec. Il écrit.Ce retour à Budapest donne lieu à des déambulations à la manière un peu de Modiano. Ce fut une enfance heureuse avec Les Gars , la grand-mère. Mais le récit n’est pas empreint de nostalgie . Ce qui prime ce sont les souvenirs, les retrouvailles avec ses amis et ses cousins ,la visite au cimetière sur la tombe de ses grands-parents maternels. Il vit ailleurs depuis des années mais il n’oublie pas ceux qui sont restés et son grand ami Petya lui fait part, pour la première fois, de «  la blessure » de ceux qui restent. Peut-être que la motivation de ce voyage est de retrouver la trace du chalet que son père avait rénové au bord du lac Balaton…
  • Tempsdelecture 09/03/2024
    J’attendais la publication de ce titre-là avec impatience depuis que j’en avais lu l’annonce de parution : j’ai confiance aux goûts de la maison d’édition Le bruit du temps et ce récit d’un Québécois par adoption qui narre sa vie en Hongrie soviétique me semblait très prometteur. Akos Verboczy est finaliste du Prix Du Premier Quebecois 2024. Il a un site internet éponyme : on observe en arrière-fond une photo de l’auteur enfant, probablement son cousin en arrière-fond gauche ( Sa fratrie se compose d’une sœur et d’une demi-sœur.) Et, en arrière-plan droit, un homme que j’imagine être son père, la moustache qu’il porte semble correspondre à la description qu’en fait son fils dans son récit. Et cette fameuse raquette en plastique dans les mains du garçon, qui apparait également dans le récit. C’est troublant et à la fois émouvant, car on a l’habitude des sites un peu impersonnels et formatés des auteurs et autrices, essentiellement centrés sur l’autopromotion. Celui-ci a une dimension plus personnelle, aucune donnée biographique en dehors des photos qui renvoient au livre, et l’auteur s’adresse en effet au lecteur-ice, c’est assez interactif, et plaisant. Le regard du jeune garçon espiègle accroche de fait directement notre regard, cette photo résonne comme un écho à tout ce récit intime qu’il nous a livré, cette photo met une touche finale à un récit que l’on aurait volontiers aimé plus long. Il nous accorde d’ailleurs d’autres photos, qui rappellent un passage particulier du livre. La maison de mon père, c’est littéralement le souvenir raconté du père de l’auteur, Nandor Verboczy, décédé aujourd’hui, dont la présence auprès de son fils ne fut qu’épisodique : c’est cette maison de campagne, dont le grenier se trouvait à la cave, qui a abrité leurs moments de bonheur. La maison de mon père, c’est aussi métaphoriquement la Hongrie natale du désormais québécois Akos Verboczy, qui a quitté son pays en compagnie de sa mère et de sa sœur, laissant derrière lui son père et le reste de sa famille proche, sa demi-sœur, ses cousins et cousines, ses amis. La figure paternelle est la ligne rouge du récit de l’auteur, elle ouvre le texte sur ces premières années hongroises, et budapestoises plus précisément. L’enterrement du père, en guise prologue, marque le début du récit rétrospectif et le sceau du souvenir, de la nostalgie, peut-être même bien des regrets, puisqu’on se rend immédiatement complètement que de cette relation, il ne reste que les mots du fils, et de ses photos, et de ses bouts de ferraille. C’est un long fil, ou plutôt plusieurs reliés entre eux : de l’enterrement du père, on remonte trente ans plus tôt à celui de l’oncle, frère de ce père. Deux hommes qu’il aura peu connus, mais avec lesquels il partage cet amour de la littérature même si leurs goûts réciproques différaient. Le récit d’Akos est très personnel, l’histoire de sa famille, et à la fois plus national, il est parsemé d’anecdotes – et je crois que celle du jeune Akos faisant remarquer à son père que le grenier de la maison de vigneron se trouve en fait au rez-de-chaussée marquera de son empreinte ma lecture, puisque étrangement analogue avec le rapport entre pays d’origine/pays d’adoption, qui naît du récit de l’écrivain, et qui ne font pas de ce récit un simple déballage sans âme de souvenirs. Le ton est toujours empreint de légèreté, dans un souci certainement de ne pas noyer le lecteur sous la gravité des situations, la solennité des événements, le style contribue aussi à la réussite de ce récit biographique. C’est l’un de ces livres, aussitôt ouvert que vous savez déjà que vous ne pourrez pas reposer facilement. Mon enthousiasme pour ce récit est sans réserve : j’ai tout autant été emballée les passages purement historiques sur l’histoire du pays et de la culture hongrois, à vrai dire, j’en attendais beaucoup et j’en ai appris beaucoup : car le talent de l’auteur, c’est aussi de tisser son histoire sur une trame de fond qu’il nous décrit avec soin et précision. Une alternance d’anecdotes liées aux différents lieux de la ville, Akos Verboczy a écrit un récit harmonieux, où la dynamique de l’histoire intime est relayée par l’histoire de Budapest, ses rues, ses immeubles, ses échoppes et bien d’autres détails et de la Hongrie ( mention spéciale à l’anecdote sur le pâtissier qu’il retrouve lors d’une de ses visites, qu’il pensait mort depuis longtemps, ce qu’il exprime à haute voix ! ). Il faut dire que son rapport avec son père, si tenu fut-il, était également lié à différents lieux, de cette maison de campagne, un ancien pressoir près du lac Balaton, destination finale du road-trip avec Petya, l’ami de toujours. On aime également cette note d’autodérision qui pointe parfois dans le récit, qui témoigne aussi de la distance prise entre le narrateur qu’il est et le personnage qu’il décrit, même s’il n’est rien d’autre que lui-même. Si la relation avec le père est la base de ce récit, les relations qu’il entretient avec sa famille proche restée en Hongrie, et ses amis, tout autant là-bas, entre autres avec Petya sont finement analysés et décrites. Un jugement juste, une vision claire de l’adulte, sur le jeune garçon puis adolescent qu’il a été. Sans doute acquis avec la maturité, peut-être avec la distance des années qui ont passé, des kilomètres qui le sépare de son pays natal. Coup de cœur unanime pour ce premier roman de l’auteur, qui à travers son histoire avec son père, rend un hommage à son pays, l’inverse est également vrai. Mais je crois que le mieux c’est encore de laisser parler l’auteur sur la raison même de ce récit. À la question de son ami Petya, devant un café fumant, « En fait, dis moi, en quel honneur es-tu de retour à la maison », il répond ceci : « Pour voir si j’y suis encore ». À vous de lire, ce qu’il en est, maintenant.J’attendais la publication de ce titre-là avec impatience depuis que j’en avais lu l’annonce de parution : j’ai confiance aux goûts de la maison d’édition Le bruit du temps et ce récit d’un Québécois par adoption qui narre sa vie en Hongrie soviétique me semblait très prometteur. Akos Verboczy est finaliste du Prix Du Premier Quebecois 2024. Il a un site internet éponyme : on observe en arrière-fond une photo de l’auteur enfant, probablement son cousin en arrière-fond gauche ( Sa fratrie se compose d’une sœur et d’une demi-sœur.) Et, en arrière-plan droit, un homme que j’imagine être son père, la moustache qu’il porte semble correspondre à la description qu’en fait son fils dans son récit. Et cette fameuse raquette en plastique dans les mains du garçon, qui apparait également dans le récit. C’est troublant et à la fois émouvant, car on a l’habitude des sites un peu impersonnels et formatés des auteurs et autrices, essentiellement centrés sur l’autopromotion. Celui-ci a une dimension plus personnelle, aucune donnée biographique en dehors des photos qui renvoient au livre, et l’auteur s’adresse en effet au lecteur-ice, c’est assez interactif, et plaisant. Le regard du jeune garçon espiègle accroche de fait directement notre regard,...
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  • delphica 07/03/2024
    Voilà longtemps que je n'ai pas lu un roman qui me donne tant de plaisir, d'images, de magyaritude, d'Ostalgie! (La nostalgie des pays de l'Est) Mes parents chéris sont originaires de derrière le rideau de fer qu'ils ont "escaladé" au péril de leur vie. La langue hongroise rassemble les souvenirs de tous les immigrés quelle que soit leur condition sociale, populo, provincial, intellos, metallos, les juifs, les communistes, les autres, tous ont en commun cette langue particulièrement triste et monotone. Le lecteur est comme aspiré dans l'ombre de l'auteur à le suivre partout, à rencontrer les proches, à visiter les maisons, les appartements, à entrer dans les chambres au gré des déambulations du voyageur qui revient au pays natal. Les souvenirs dans le roman de Verboczy mêlés aux impressions du présent sont tellement imprégnés d'amour et sonnent tellement justes. J'adore le style de l'auteur, sans en faire trop, pas de vantardise, de pleurnicherie, de haine. Les regrets, les déceptions font partie de la vie mais jamais l'amertume, les reproches n'ont pas voie au chapitre. Au contraire, le récit s'enroule et se déroule dans une mélancolie joyeuse sans pour autant se cacher de la honte, de la lâcheté, de la culpabilité que l'auteur décrit lorsqu'il abandonne son père ivre mort dans un train ou lorsqu'il découvre les dégâts de l'alcoolisme sur sa belle mère. Premier roman écrit en français une découverte! Les éditions le Bruit du Monde ont édité des écrivains extras et je salue leur travail d'éditeur, de défricheur. Voilà longtemps que je n'ai pas lu un roman qui me donne tant de plaisir, d'images, de magyaritude, d'Ostalgie! (La nostalgie des pays de l'Est) Mes parents chéris sont originaires de derrière le rideau de fer qu'ils ont "escaladé" au péril de leur vie. La langue hongroise rassemble les souvenirs de tous les immigrés quelle que soit leur condition sociale, populo, provincial, intellos, metallos, les juifs, les communistes, les autres, tous ont en commun cette langue particulièrement triste et monotone. Le lecteur est comme aspiré dans l'ombre de l'auteur à le suivre partout, à rencontrer les proches, à visiter les maisons, les appartements, à entrer dans les chambres au gré des déambulations du voyageur qui revient au pays natal. Les souvenirs dans le roman de Verboczy mêlés aux impressions du présent sont tellement imprégnés d'amour et sonnent tellement justes. J'adore le style de l'auteur, sans en faire trop, pas de vantardise, de pleurnicherie, de haine. Les regrets, les déceptions font partie de la vie mais jamais l'amertume, les reproches n'ont pas voie au chapitre. Au contraire, le récit s'enroule et se déroule dans une mélancolie joyeuse sans pour autant se cacher de la honte, de la lâcheté, de la culpabilité...
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  • stef6534 16/02/2024
    Livre reçu dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie Babelio et les éditions Le Bruit du monde pour ce cadeau. L'auteur est hongrois. Adolescent il a du suivre sa mère en exil au Canada après le divorce de ses parents. C'est son premier roman. Ce dernier est inspiré de sa vie personnelle et de ses souvenirs. Le narrateur a décidé de revenir en vacances dans son pays natal. Il narre les péripéties de celles-ci et se remémore son pays, son adolescence, ses premiers amours de jeunesse. Forcément son pays a changé de visage. Le narrateur en est un peu perturbé. Il n'est pas très enthousiasmé par ce retour et navigue toujours entre la nostalgie du passé et son existence actuelle construite dans un autre pays. Un roman agréable à lire. il interroge le lecteur sur la difficulté du retour dans le pays quitté il y a plusieurs années. Les souvenirs ne sont plus que des souvenirs et amènent de la nostalgie car beaucoup de choses ont changé et notamment le narrateur.
  • Tralalivre 10/02/2024
    Livre reçu dans le cadre d'une masse critique Babelio. J'ai pris mon temps pour savourer ce roman. La Hongrie et Budapest en particulier font partie de mes endroits préférés au monde. Très intéressée par l'histoire tumultueuse du pays et amatrice du challenge linguistique qu'est la langue hongroise, je suis ravie d'avoir pu voyager grâce à ce roman. Dans ce roman, nous suivons le narrateur, installé au Canada depuis de nombreuses années qui "rentre au pays" en Hongrie sur un coup de tête. Il retrouve des membres de sa famille, des amis, des lieux qu'il a connus, et l'on chemine avec lui, entre souvenirs de moments passés et présents, pour tenter de retrouver la maison que possédait son père au bord du lac Balaton. Le style est plutôt lent, mais assez poétique. Le narrateur y raconte des anecdotes qui reflètent son histoire, celle de ses parents, mais qui questionnent également des questions plus profondes : la relation au père, notamment y est cruciale. Mais également des questions d'appartenance culturelle. Est-il encore tout à fait hongrois ? Qui est-il d'ailleurs ? Une histoire émouvante, entre nostalgie et moments drôles. J'ai bien aimé cette lecture, qui ne sera pourtant pas accessible à tout le monde. Livre reçu dans le cadre d'une masse critique Babelio. J'ai pris mon temps pour savourer ce roman. La Hongrie et Budapest en particulier font partie de mes endroits préférés au monde. Très intéressée par l'histoire tumultueuse du pays et amatrice du challenge linguistique qu'est la langue hongroise, je suis ravie d'avoir pu voyager grâce à ce roman. Dans ce roman, nous suivons le narrateur, installé au Canada depuis de nombreuses années qui "rentre au pays" en Hongrie sur un coup de tête. Il retrouve des membres de sa famille, des amis, des lieux qu'il a connus, et l'on chemine avec lui, entre souvenirs de moments passés et présents, pour tenter de retrouver la maison que possédait son père au bord du lac Balaton. Le style est plutôt lent, mais assez poétique. Le narrateur y raconte des anecdotes qui reflètent son histoire, celle de ses parents, mais qui questionnent également des questions plus profondes : la relation au père, notamment y est cruciale. Mais également des questions d'appartenance culturelle. Est-il encore tout à fait hongrois ? Qui est-il d'ailleurs ? Une histoire émouvante, entre nostalgie et moments drôles. J'ai bien aimé cette lecture, qui ne sera pourtant pas accessible à tout...
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