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La pierre d'Orso
Date de parution : 21/09/2023
Éditeurs :
Éditions Récamier

La pierre d'Orso

Date de parution : 21/09/2023
À travers l’Italie du XVIIe siècle, un orphelin mène la quête d’une vie : honorer la mémoire de sa mère assassinée. Un roman envoûtant et crépusculaire. 
Duché de Milan, 1608. Sous des bourrasques de neige, Orso, brisé par la fièvre, assiste au martyre de sa mère. Tandis que le corps de la suppliciée bringuebale au bout... Duché de Milan, 1608. Sous des bourrasques de neige, Orso, brisé par la fièvre, assiste au martyre de sa mère. Tandis que le corps de la suppliciée bringuebale au bout d’une corde, le garçon perçoit les bribes d’une dispute entre un moine et un cavalier manchot avant de perdre connaissance.... Duché de Milan, 1608. Sous des bourrasques de neige, Orso, brisé par la fièvre, assiste au martyre de sa mère. Tandis que le corps de la suppliciée bringuebale au bout d’une corde, le garçon perçoit les bribes d’une dispute entre un moine et un cavalier manchot avant de perdre connaissance. Il se réveille dans un couvent à des lieues du drame ; une seule aspiration guidera désormais sa vie : retrouver la dépouille de Mammina et lui offrir une sépulture.
Éduqué comme un enfant de Cour, Orso développe des talents exceptionnels pour les mathématiques, le dessin et la gravure, qui lui permettront de survivre chez différents maîtres artisans, graveurs, luthiers ou horlogers, dont il croisera la route à Brescia, Padoue, Venise et Rome, sans jamais renoncer à accomplir la mission qui le hante.
La Pierre d’Orso, c’est l’obsession d’un orphelin pour la mémoire de sa mère à travers les états italiens d’un XVIIe siècle ravagé par les guerres et les épidémies. Dans la lignée de La Religion de Tim Willocks, Xavier Champenois signe un roman envoûtant et exaltant, d’une infinie richesse.   
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EAN : 9782385770051
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782385770051
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

''À la fois naïf, débrouillard, sincère et méfiant, le personnage d’Orso est particulièrement attachant. L’écriture soignée, le style et la richesse historique font de ce premier roman une véritable réussite.''
Valérie / Librairie Un monde à Soi

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ogrimoire 16/11/2023
    Disons-le d’entrée, je n’ai probablement pas lu ce livre au bon moment, et, partant, dans les bonnes conditions. Sans rentrer dans les détails, les dernières semaines ont été un long rush pour finir une thèse, qui a absorbé les dernières réserves d’énergie qui me restaient, il m’aurait donc probablement fallu une histoire survitaminée capable de m’entraîner, et non un récit essentiellement contemplatif à l’occasion duquel j’ai été le spectateur de la longue errance d’Orso en restant sur le bord du chemin… Ma lecture n’est donc probablement pas celle que j’aurais pu en faire dans d’autres circonstances, mais bien un « passage à travers ». Les défauts de ce livre sont aussi ses qualités – ou réciproquement -. L’écriture est très poétique, comme le montre la citation qui figure en haut de cette chronique et qui décrit le mouvement des branches d’un pin dans le vent. Mais, quand vous n’êtes pas « dedans », certaines scènes deviennent rapidement très ésotériques, comme le « procès » final dont je n’ai longtemps pas réussi à déterminer s’il était réel ou fantasmé. Ce qui ressemblait donc au récit d’une errance, qui aurait également pu être une quête – celle de la sépulture de Mammina -, s’avère finalement être, en réalité – du moins est-ce ainsi que je l’ai compris -, le parcours du deuil d’Orso. Pris sous cet angle, l’espèce d’indolence d’Orso, qui parait se laisser entraîner par le flux plutôt que de jouer un rôle actif, peut sans doute mieux s’entendre. Comme si le parcours réel, les rebondissements, les personnages rencontrés, n’avaient finalement pas réellement d’importance, le véritable trajet étant intérieur et intériorisé. Orso ne semble pas bien savoir lui-même ce qui le meut, ce qui le motive à avancer, et, d’ailleurs, il passe une bonne partie du livre à ne pas avancer, mais à attendre qu’un événement extérieur le contraigne. Et, finalement, la résolution de l’histoire se fait plus par hasard qu’autre chose. En sortant de ce livre, je me demande encore ce que l’auteur donne comme sens à certaines scènes. Je ne doute pas qu’il y en ait un – de sens -, mais je n’ai pas réussi à le capter, comme, par exemple, le moment où Orso se retrouve enfermé à l’Arsenal de Venise, ou quand, blessé, il est recueilli par une femme dans sa chaumière. Ces passages m’ont fait l’impression de « tunnels hallucinés » dans lesquels la réalité est déformée, mais je ne sais pas au profit de quel message. Enfin, sans vouloir spoiler une partie de l’histoire, je sors de cette histoire en ne comprenant pas vraiment pourquoi, toutes ces années, certains des protagonistes de l’histoire laissent, d’une certaine façon, Orso se débattre seul dans les filets de cette intrigue, plutôt que de venir lui en donner les tenants et les aboutissants. Pourquoi adopter cette posture de transcendance, plutôt que de venir, en le traitant comme un être humain, lui laisser la possibilité de prendre le contrôle de sa propre existence ? Je ne perçois peut-être pas tous les enjeux, mais ce choix de l’auteur m’interroge. J’ai conscience de ne pas rendre hommage à ce livre. Mais n’hésitez pas, si vous l’avez lu et avez un autre éclairage à apporter, à le faire ici, en commentaire ! Disons-le d’entrée, je n’ai probablement pas lu ce livre au bon moment, et, partant, dans les bonnes conditions. Sans rentrer dans les détails, les dernières semaines ont été un long rush pour finir une thèse, qui a absorbé les dernières réserves d’énergie qui me restaient, il m’aurait donc probablement fallu une histoire survitaminée capable de m’entraîner, et non un récit essentiellement contemplatif à l’occasion duquel j’ai été le spectateur de la longue errance d’Orso en restant sur le bord du chemin… Ma lecture n’est donc probablement pas celle que j’aurais pu en faire dans d’autres circonstances, mais bien un « passage à travers ». Les défauts de ce livre sont aussi ses qualités – ou réciproquement -. L’écriture est très poétique, comme le montre la citation qui figure en haut de cette chronique et qui décrit le mouvement des branches d’un pin dans le vent. Mais, quand vous n’êtes pas « dedans », certaines scènes deviennent rapidement très ésotériques, comme le « procès » final dont je n’ai longtemps pas réussi à déterminer s’il était réel ou fantasmé. Ce qui ressemblait donc au récit d’une errance, qui aurait également pu être une quête – celle de la sépulture de Mammina -, s’avère...
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  • Clara12a 29/10/2023
    Un roman historique fort. Au cœur de l’Italie du 17e siècle, c’est une bonne trentaine d’années d’histoire que nous propose « La pierre d’Orso » de Xavier Champenois chez Récamier, toute nouvelle maison d’édition du groupe Editis ! Merci à l’opération masse critique pour cette découverte ! La quête d’une vie gâchée, mais qu’elle force, quelle lecture ! On est vraiment plongée dans ce contexte que je n’ai pas toujours bien compris, mais dont j’ai réussi à percevoir les aspects essentiels. Ce n’est pas un livre facile à lire, mais il n’est pas difficile non plus une fois qu’on a pris le rythme. Je sais que de prime abord, on se dit que ce n'est pas pour soi, surtout quand en ont la vingtaine comme moi. Son contexte historique m'est complètement étranger, son vocabulaire tellement complexe que j'ai passé mon temps à chercher des définitions, mais j'ai suivi une histoire de vie qui m'a profondément émue. C’est un roman enrichissant abordant des questions de religions, de sciences et d’éthiques. C’est difficile, mais c’est profondément instructif. Parce qu’entendre notre histoire, c’est comprendre le présent et débattre sur le futur. J’ai fini ce livre avec un profond respect pour le personnage, même s’il est fictif parce que je me dis que c’est une histoire de vie qui a pu être réelle en partie. Je finirais donc par dire que c’est un auteur à suivre ! Il y a vraiment ce côté « littérature classique » qu’il sait rendre attrayant par une belle et profonde histoire. Une très agréable surprise pour ma part qui m’a vraiment marqué et qui a ouvert la parole à des discussions passionnantes. La pierre d’Orso est donc une histoire de vie, historique avec le suspens d’un puzzle de mémoire qui se reconstruit et le cœur serré pour son personnage. Lancez-vous ! Chronique complète : Un roman historique fort. Au cœur de l’Italie du 17e siècle, c’est une bonne trentaine d’années d’histoire que nous propose « La pierre d’Orso » de Xavier Champenois chez Récamier, toute nouvelle maison d’édition du groupe Editis ! Merci à l’opération masse critique pour cette découverte ! La quête d’une vie gâchée, mais qu’elle force, quelle lecture ! On est vraiment plongée dans ce contexte que je n’ai pas toujours bien compris, mais dont j’ai réussi à percevoir les aspects essentiels. Ce n’est pas un livre facile à lire, mais il n’est pas difficile non plus une fois qu’on a pris le rythme. Je sais que de prime abord, on se dit que ce n'est pas pour soi, surtout quand en ont la vingtaine comme moi. Son contexte historique m'est complètement étranger, son vocabulaire tellement complexe que j'ai passé mon temps à chercher des définitions, mais j'ai suivi une histoire de vie qui m'a profondément émue. C’est un roman enrichissant abordant des questions de religions, de sciences et d’éthiques. C’est difficile, mais c’est profondément instructif. Parce qu’entendre notre histoire, c’est comprendre le présent et débattre sur le futur. J’ai fini ce livre avec un profond respect pour le personnage, même s’il est fictif parce que je me dis...
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  • dominolu 27/10/2023
    Changement de style, changement de décors pour cette dernière lecture. « La pierre D’Orso » de Xavier Champenois. Un roman historique lent et initiatique. La quête d’un enfant dans l’Italie du XVIIe siècle. Orso va, toute sa vie, chercher à honorer la mémoire de sa mère assassinée sous ses yeux lorsqu’il avait 8 ans. Au travers de cette quête obsessionnelle l’auteur nous fait traverser l’Italie pendant une trentaine d’année pendant des périodes bien troubles : les guerres de duchés, les épidémies, les famines, l’inquisition… Rien ne sera épargné à l’homme que deviendra Orso. A la mort de sa mère, il va être recueilli dans un monastère ou il va découvrir l’étude. Il a une soif d’apprendre doublée d’un don hors norme pour le dessin et va développer ses compétences pour les sciences. Un destin étonnant et une vie de souffrance font d’Orso un personnage pour lequel le lecteur ne peut que ressentir que de l’empathie. Un roman lent mais les pérégrinations d’Orso ne se font qu’à pied ou en bateau donc le texte suit le parcours et les difficultés de vie de cette période. Moins accrocheur que « La religion » de Tim Willocks mais un très bon roman qui m’a fait découvrir l’Italie sous un autre jour. Merci aux éditions Récamier et à Babélio pour cet envoi dans le cadre d'une opération "Masse Critique". Changement de style, changement de décors pour cette dernière lecture. « La pierre D’Orso » de Xavier Champenois. Un roman historique lent et initiatique. La quête d’un enfant dans l’Italie du XVIIe siècle. Orso va, toute sa vie, chercher à honorer la mémoire de sa mère assassinée sous ses yeux lorsqu’il avait 8 ans. Au travers de cette quête obsessionnelle l’auteur nous fait traverser l’Italie pendant une trentaine d’année pendant des périodes bien troubles : les guerres de duchés, les épidémies, les famines, l’inquisition… Rien ne sera épargné à l’homme que deviendra Orso. A la mort de sa mère, il va être recueilli dans un monastère ou il va découvrir l’étude. Il a une soif d’apprendre doublée d’un don hors norme pour le dessin et va développer ses compétences pour les sciences. Un destin étonnant et une vie de souffrance font d’Orso un personnage pour lequel le lecteur ne peut que ressentir que de l’empathie. Un roman lent mais les pérégrinations d’Orso ne se font qu’à pied ou en bateau donc le texte suit le parcours et les difficultés de vie de cette période. Moins accrocheur que « La religion » de Tim Willocks mais un très bon roman qui m’a fait...
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  • Naboo 22/10/2023
    Merci aux éditions Récamier pour cet envoi dans le cadre d'une opération "Masse Critique". J'ai sélectionné ce livre car le 4éme de couverture annonçait un roman dans la lignée de "La Religion " de Tim Willocks, que j'ai adoré. Il est vrai que l'on retrouve un peu de Willocks dans la façon dont l'auteur décrit la faim et la pauvreté tout comme Willocks décrit avec crudité les massacres des champs de bataille. L'histoire : début du 17éme siècle, Orso est un orphelin qui assite au martyre de sa mère condamnée pour sorcellerie. Recueilli par des moines, il deviendra un surdoué en science et dans les arts. Une sorte de "Caméléon" qui s'adapte à tous les métiers mais un grand naïf obsédé par la mort de sa mère et instrumentalisé par tous ceux qu'il rencontre. Un solitaire que seule la Mort (au sens propre comme symbolique) accompagne tout au long de son voyage. Je n'ai pas aimé le style et le vocabulaire de l'auteur, trop soutenus pour moi. Les 100 premières pages ont été dures à lire : il aurait fallu un dictionnaire à côté de moi. En outre (sans doute est-ce dû à mon manque de culture), j'ai eu du mal à saisir tout le contexte historique des pérégrinations d'Orso. Après les 100 premières pages, l'histoire s'est emballée, je me suis peu à peu habitué au style et j'ai mieux apprécié les descriptions et les bons mots de l'auteur. Merci aux éditions Récamier pour cet envoi dans le cadre d'une opération "Masse Critique". J'ai sélectionné ce livre car le 4éme de couverture annonçait un roman dans la lignée de "La Religion " de Tim Willocks, que j'ai adoré. Il est vrai que l'on retrouve un peu de Willocks dans la façon dont l'auteur décrit la faim et la pauvreté tout comme Willocks décrit avec crudité les massacres des champs de bataille. L'histoire : début du 17éme siècle, Orso est un orphelin qui assite au martyre de sa mère condamnée pour sorcellerie. Recueilli par des moines, il deviendra un surdoué en science et dans les arts. Une sorte de "Caméléon" qui s'adapte à tous les métiers mais un grand naïf obsédé par la mort de sa mère et instrumentalisé par tous ceux qu'il rencontre. Un solitaire que seule la Mort (au sens propre comme symbolique) accompagne tout au long de son voyage. Je n'ai pas aimé le style et le vocabulaire de l'auteur, trop soutenus pour moi. Les 100 premières pages ont été dures à lire : il aurait fallu un dictionnaire à côté de moi. En outre (sans doute est-ce dû à mon manque de culture), j'ai eu du mal...
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  • Sagweste 19/10/2023
    Nous sommes au 17ème,Orso est mal en point dans la neige, il regarde Mamina être torturée, puis il sera emmené dans un monastère dont les résidents ne savent que faire de lui: doit on en avoir peur? Doit on le protéger? Mais qui est il vraiment? Orso est un petit bonhomme, qui va passer une partie de son existence à remonter le fil de la vie de ses parents, de sa mère surtout. Il sera aidé par des personnages improbables, vivra des aventures magnifiques et pour autant très tendues. J'ai adoré le style de l'auteur, passionnée par Orso et sa quête, les rencontres qu'il fera au coeur de cette Italie partagée, les entrelacs politiques, mêlant religion et Grands des différents Duchés. Histoire très forte par moments et bienveillante par d'autres, on vit au plus près des interrogations d'Orso. Magnifique roman, auteur dont je suivrai les prochains écrits! Enjoy!
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