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Les Courses
Cécile Arnaud (traduit par)
Date de parution : 14/04/2016
Éditeurs :
Presses de la cité

Les Courses

Cécile Arnaud (traduit par)
Date de parution : 14/04/2016
Serez-vous le prochain sur la liste ?
Depuis le départ de sa femme, après dix-huit ans d’un mariage calamiteux, Walt, la cinquantaine légèrement bedonnante, vit seul. Pas d’amis, pas de vie sociale. Ce qu’il aime : déambuler la... Depuis le départ de sa femme, après dix-huit ans d’un mariage calamiteux, Walt, la cinquantaine légèrement bedonnante, vit seul. Pas d’amis, pas de vie sociale. Ce qu’il aime : déambuler la nuit dans les rues de sa ville et, de temps en temps, aller à la pêche dans des coins isolés.
Walt...
Depuis le départ de sa femme, après dix-huit ans d’un mariage calamiteux, Walt, la cinquantaine légèrement bedonnante, vit seul. Pas d’amis, pas de vie sociale. Ce qu’il aime : déambuler la nuit dans les rues de sa ville et, de temps en temps, aller à la pêche dans des coins isolés.
Walt est aussi collectionneur, quoique d’un genre particulier : agent d’entretien dans un supermarché, il récolte les listes de courses que les clients jettent dès les caisses passées. C’est devenu un hobby : ramasser ces listes et essayer de se faire une idée de la vie de leurs propriétaires. Ensuite, il aime bien vérifier s’il est tombé juste, jusqu’à s’introduire en douce chez ceux qui ont éveillé sa curiosité…
Walt a-t-il seulement une petite manie inquiétante mais inoffensive ? Ou pourrait-il être à l’origine de la disparition de plusieurs femmes de la région ?  
 
En mettant en scène un homme de l’ombre qui s’immisce avec une perversité discrète dans le quotidien des gens, Russell Wangersky signe un roman profondément dérangeant. Vos courses n’auront plus la même saveur après cette lecture !


 
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EAN : 9782258116993
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258116993
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marylva 19/09/2019
    Walt, la cinquantaine, vit seul depuis que sa femme l'a quitté sans crier gare. Il n'a pas d'amis et sa vie sociale se résume à son travail d'agent d'entretien dans un supermarché. Là, il peut s'adonner à sa marotte qui est de collectionner les listes de courses que les clients abandonnent négligemment derrière eux une fois la caisse franchie. Des petits papiers qui peuvent en dire long sur la vie quotidienne et les habitudes des gens pour qui s'y intéresse … Et Walt s'y intéresse, il s'imagine, fait des hypothèses et puis pour parfaire son analyse, il suit les clientes jusqu'à leur domicile … et, plus tard, revient y fureter tranquillement en leur absence. Est-ce une coïncidence toutes ces disparitions de jeunes femmes ? Jusqu'à la fin, on est dans le doute. Nous n'avons que le point de vue de Walt, qui, bien que marginal, semble tout à fait inoffensif … Les courses, le sujet est original et la lecture intéressante malgré quelques longueurs. Et après ça, c'est sûr, vous ne ferez plus jamais les courses comme avant : vous vérifierez plutôt deux fois qu'une, en quittant le supermarché, que vous n'oubliez pas votre liste de courses dans le caddie.
  • Ysagele 01/04/2019
    Fini et un peu mitigée. Un bon scénario, de belles descriptions mais une longueur qui fait qu’on pourrait se lasser et le mettre de côté. Pourtant les faits sont si réels...
  • missonia 20/06/2017
    Ce roman est vraiment original ! Je me suis retrouvée entraînée dans un jeu de piste et j'ai douté du début à la fin avec comme interrogation: Walt, cet homme ordinaire, peut-il vraiment être un tueur en série ? Attendez-vous à être surpris !
  • manue14 15/07/2016
    Ce roman est vraiment original. Tout au long de l’histoire nous suivons le quotidien d’un collectionneur peu ordinaire. En effet le protagoniste collectionne les listes de courses des clients d’un supermarché dans lequel il travaille. L’auteur alterne plusieurs points de vue, que ce soit celui du collectionneur, mais aussi celui des victimes. Tout au long du roman on se doute que les jeunes femmes disparaissent mais nous n’en avons finalement aucune preuve. Ainsi le lecteur doute du début à la fin. J’aime assez ce jeu de piste, savoir s’il y a des disparitions, qui est derrière tout cela et finalement se demander ce que deviennent ces femmes. Le point de vue du collectionneur de listes de courses est intéressant et petit à petit on arrive même à trouver ce personnage sympathique. Ce qui m’a par contre vraiment manqué ce sont de vrais points de vue du tueur. Tout en gardant son identité secrète j’aurais vraiment souhaité savoir ce qu’il fait de ces victimes. Comme par exemple, comment il passe à l’acte et finalement avoir ses ressentis à cet instant précis. Dans ce roman toute cette partie est malheureusement passée sous silence ce qui fait que j’ai eu l’impression qu’il manquait un point de vue ou des flashes back pour que le roman soit complet. J’aurais peut-être aussi souhaité un peu plus de listes de courses, il aurait pu en indiquer des un peu originales ou farfelues comme je suis certaine qu’il en existe. Je m’attendais peut-être à ce qu’il y ait plus de victimes. J’aurais voulu me mettre dans la tête d’un psychopathe qui tue ses victimes les unes après les autres et qu’il ait à la fin du roman cette envie de tuer qui prenne le dessus sur sa personnalité et son quotidien. Ce qui aurait pu être intéressant aussi c’est d’avoir certains points de vue des victimes, il y en a comme je l’ai dit mais ils ne sont pas assez mis en avant selon moi. Russell Wangersky aurait pu, je pense, approfondir plus leurs sentiments, leurs peurs, leur quotidien aussi et ce n’est pas toujours le cas… La fin est intéressante et originale, personnellement j’apprécie assez ce genre de fin. En résumé, malgré quelques petits bémols je pense sérieusement que je ferai attention à ne plus laisser ma liste de course dans le caddie ! Ce roman est vraiment original. Tout au long de l’histoire nous suivons le quotidien d’un collectionneur peu ordinaire. En effet le protagoniste collectionne les listes de courses des clients d’un supermarché dans lequel il travaille. L’auteur alterne plusieurs points de vue, que ce soit celui du collectionneur, mais aussi celui des victimes. Tout au long du roman on se doute que les jeunes femmes disparaissent mais nous n’en avons finalement aucune preuve. Ainsi le lecteur doute du début à la fin. J’aime assez ce jeu de piste, savoir s’il y a des disparitions, qui est derrière tout cela et finalement se demander ce que deviennent ces femmes. Le point de vue du collectionneur de listes de courses est intéressant et petit à petit on arrive même à trouver ce personnage sympathique. Ce qui m’a par contre vraiment manqué ce sont de vrais points de vue du tueur. Tout en gardant son identité secrète j’aurais vraiment souhaité savoir ce qu’il fait de ces victimes. Comme par exemple, comment il passe à l’acte et finalement avoir ses ressentis à cet instant précis. Dans ce roman toute cette partie est malheureusement passée sous silence ce qui fait que j’ai eu l’impression qu’il manquait un point de...
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  • beatriceferon 08/06/2016
    Walt a l'air complètement transparent. Qui ferait attention à ce modeste cinquantenaire un peu bedonnant, qui travaille comme agent d'entretien au supermarché ? Son hobby ? Ramasser les listes de courses jetées par les clients et s'imaginer leurs vies d'après leurs achats. Il vit seul depuis que sa femme l'a quitté et son unique délassement, c'est la pêche dans des coins déserts. Alors, pourquoi ce type terne et effacé attire-t-il l'attention de deux enquêteurs de seconde zone ? C'est sur foi d'une critique dans la presse que j'ai acheté ce roman. L'idée de quelqu'un qui construit des vies à partir de listes de courses me plaisait. Cela me faisait penser à « Matins bleus » de Jean-Marie Laclavetine. Son personnage bâtit des existences imaginaires aux passagers du métro qu'il croise. Et puis, qui n'a jamais trouvé dans son caddie, une liste de courses abandonnée ? On y jette un œil. On compare avec la sienne. On se figure le client. (Depuis que j'ai lu ce roman, je déplie les listes que je trouve et les parcours avec curiosité!) Bref, ce livre m'attirait. Et pourtant, il m'a fallu une bonne semaine pour terminer ma lecture ! La plupart des chapitres commencent, on s'en doute, par une liste de courses. C'est Walt qui prend la parole. Jusqu'à la fin du roman, nous n'aurons, pratiquement, que sa vision. Il se lance dans une interprétation d'un univers qu'il recrée, non seulement à partir des produits mentionnés sur la liste, mais aussi d'une foule de petits détails : l'écriture, l'encre utilisée, les fautes d'orthographe (Alisha écrit « banannes » avec deux N), voire le support, la plupart des listes étant rédigées sur du papier de récupération : enveloppes, virements, talons de chèques, publicités... ce qui lui fournit des éléments bien utiles, comme des adresses. Mais soudain, le monologue est interrompu. Voici qu'apparaissent des pages écrites en italiques par une autre personne. Il s'agit d'un journal intime. D'autres chapitres, chapeautés d'un texte en petits caractères et apparemment administratifs, sont pris en charge par un narrateur externe. Ils nous entraînent dans un commissariat de la GRT, la gendarmerie royale de Terre Neuve. Nous y faisons la connaissance de deux flics paumés, l'inspecteur Dean Hill et le sergent Jim Scoville, qu'on a relégués dans un placard et auxquels on refile des enquêtes pourries. Hill et Scoville traînent leur désœuvrement dans des virées en voiture sans but précis et déterrent de vieilles affaires classées, telles des disparitions non élucidées. Comme celle de Mary Carter, la femme de Walt, qui, un beau jour, s'est volatilisée sans laisser de traces. Le duo va perquisitionner chez le mari qui, contrairement à la plupart des suspects, n'émet pas une protestation, leur laisse le champ libre et va se promener. Évidemment, rien n'accuse Walt. Mais tout de même, quelque chose est bizarre. Alors que sa maison est propre et méticuleusement rangée, toutes les plantes sont séchées. On ne les a ni arrosées ni jetées . Pourquoi ? De son côté, Walt nous livre des bribes de sa morne existence, comme son enfance, où son oncle les emmenait pêcher dans un cabanon au bord de la rivière, ou son mariage avec Mary, qui, pourtant, n'avait aucun point commun avec lui. Il aime se cacher pour observer des femmes seules chez elles. Il pénètre dans des maisons en l'absence de leurs propriétaires. Il fouille dans les penderies. Il s'assied sur leurs divans. Le roman est mystérieux. La majeure partie de l'histoire nous est narrée par Walt qui est manifestement un malade mental. Il met le lecteur mal à l'aise. Par exemple, certaines personnes lui paraissent si parfaites qu'il a « envie d'aller mettre le bazar là-dedans ». Enfant, il détestait un condisciple, « ce gamin avec qui vous étiez en classe de troisième, aux cheveux toujours bien peignés et au sourire ultra-bright, qui affichait une telle perfection que vous deviez trouver le moyen de l'abîmer en le décoiffant au passage ou en le poussant dans l'escalier au moment opportun. Ce gamin dont le seul tort était d'exister et de porter haut la tête en vous parlant, comme s'il vous regardait, d'accord, mais qu'il était en même temps en contact direct et intime avec les cieux. » Je m'imagine donc ce type passe-partout comme l'abominable « magicien » de Jean-Marc Souvira ou pire, comme dans « Robe de marié » de Pierre Lemaître, un homme qui arrive à s'introduire chez les gens et à chambouler leur existence. Et cela me fait peur. Finalement, le roman me laisse une impression mitigée : difficile de comprendre un être aussi malsain. Mais en même temps, puisque c'est lui le narrateur, il nous force à voir le monde à travers son regard. L'histoire fait penser à un puzzle qu'il faut reconstituer avec patience. Et je ne suis pas sûre d'avoir trouvé la bonne solution. Peut-être que ce n'était pas un livre pour moi ou que je ne l'ai pas lu dans les bonnes conditions ou au bon moment ?Walt a l'air complètement transparent. Qui ferait attention à ce modeste cinquantenaire un peu bedonnant, qui travaille comme agent d'entretien au supermarché ? Son hobby ? Ramasser les listes de courses jetées par les clients et s'imaginer leurs vies d'après leurs achats. Il vit seul depuis que sa femme l'a quitté et son unique délassement, c'est la pêche dans des coins déserts. Alors, pourquoi ce type terne et effacé attire-t-il l'attention de deux enquêteurs de seconde zone ? C'est sur foi d'une critique dans la presse que j'ai acheté ce roman. L'idée de quelqu'un qui construit des vies à partir de listes de courses me plaisait. Cela me faisait penser à « Matins bleus » de Jean-Marie Laclavetine. Son personnage bâtit des existences imaginaires aux passagers du métro qu'il croise. Et puis, qui n'a jamais trouvé dans son caddie, une liste de courses abandonnée ? On y jette un œil. On compare avec la sienne. On se figure le client. (Depuis que j'ai lu ce roman, je déplie les listes que je trouve et les parcours avec curiosité!) Bref, ce livre m'attirait. Et pourtant, il m'a fallu une bonne semaine pour terminer ma lecture ! La plupart des chapitres commencent, on s'en doute, par une liste de courses. C'est Walt qui...
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