Les Détectives du Yorkshire - Tome 5 Rendez-vous avec le danger : Le livre de Julia Chapman

Cette série est incroyablement addictive, dire que je l’ai laissée trainer dans ma pal durant des années. Je profite de mon abonnement BookBeat pour la dévorer, au rythme de trois épisodes par mois, mes heures n’étant malheureusement pas inépuisables. Pour le moment c’est la meilleure série de cosy mystery que j’aie lue et de loin. L’auteure arrive à conjuguer des enquêtes vraiment intéressantes, un mystère qui forme un fil rouge dans la série et la romance qui n’a rien de mièvre. Ajouté à cela des personnages secondaires hauts en couleur, plutôt sympathiques à quelques exceptions près, beaucoup d’humour et une ambiance villageoise chaleureuse, le tout ne peut que former un cocktail détonnant. Harry Furness, le commissaire priseur fait appel à ses amis détectives pour enquêter sur un accident de travail survenu au marché aux enchères, un bouvier expérimenté a été piétiné par des taureaux qui n’étaient pas dans le bon enclos et il ne peut croire à une erreur. Samson et Delilah devront affronter des trafiquants de bétails prêts à tout. Pete Ferris le braconnier prendra aussi de grands risques pour faire chanter des notables. Les affaires de coeur de Clive Knowles mettent de la légèreté dans les drames en cours, il veut absolument trouver l’amour mais Delilah peine à lui trouver l’âme soeur vu l’état de sa ferme et de sa personne. L’auteure arrive à conjuguer une enquête qui dépasse ce seul épisode avec les agissements de Rick, de plus en plus antipathique, des situations légères et une enquête haletante (et dangereuse) sur le trafic de bétail. Peu à peu les personnages secondaires comme les résidents de Felside Court prennent du relief, les relations se dévoilent. Côté romance, nos héros n’osent toujours pas s’avouer leurs sentiments, ils continuent à se tourner autour. Une série coup de coeur que j’aurais dû découvrir depuis longtemps.

Quel sentiment réconfortant de retrouver nos trois compères Samson, Delilah et Caliméro (le toutou!) autour d’une étrange enquête. Julia Chapman ajoute toujours sa touche d’humour car il va à nouveau y avoir une histoire de moutons : qui ose voler ces braves bêtes ? De plus, une aura mystérieuse continue d’entourer Samson, cela m’intrigue ! Peut-être en apprendrons-nous davantage dans le prochain ?

Cinquième tome, et il est toujours aussi plaisant de suivre les aventures de Samson et Delilah. Julia Chapman réussit le tour de force de proposer une intrigue toujours aussi prenante tout en restant dans le petit village de Bruncliffe, qui perd des habitants tome après tome. Au final : on ferme son cinquième roman avec l'envie irrépressible d'ouvrir le sixième. La demi étoile en moins pour un petit détail : le style d'écriture sur la toute fin semble légèrement bâclé.

J'ai eu le tort de débarquer dans le cinquième tome des "Détectives du Yorkshire" sans crier gare. Des personnages évoluent, des affaires sont en cours et nous en suivrons certaines dans les autres tomes. J'ai donc dû noter les noms des personnages , suivre des pistes qui avaient peut-être commencé auparavant. Je me suis accrochée malgré tout en m'attachant aux qualités du récit. Samson et Delilah, les enquêteurs sont appelés par le commissaire-priseur de la foire aux bestiaux pour découvrir l'origine de la mort d'un gardien de bœufs pourtant très expérimenté, Ron Watson. Plusieurs pistes viennent se greffer sur l'enquête ou la complémenter. Des vols de moutons ont lieu dans la région et on accuse facilement les Gipsys installés le long de la rivière. Un chantage pèse sur le maire et promoteur immobilier ainsi que sur Bernard Taylor à propos d'un trafic de cannabis. J'ai eu un faible pour les nombreuses situations humoristiques et l'éleveur Clive Knowles m'a bien fait rire malgré lui. Les traductions fidèles aux expressions anglaises m'ont bien amusée. Par contre, certains détails faisant traîner l'histoire m'ont un peu lassée. Quand je vois les notes très positives que mes amis et amies babeliotes ont donné aux aventures du village de Bruncliffe, je suis perplexe.