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Les Diables de Cardona
Claro (traduit par)
Date de parution : 16/05/2018
Éditeurs :
Sonatine

Les Diables de Cardona

Claro (traduit par)
Date de parution : 16/05/2018
Espagne, XVIe siècle : un mystérieux tueur musulman s’en prend à l’Église catholique.
1584. Le prêtre de Belamar de la Sierra, un petit village d’Aragon à la frontière avec la France, est assassiné, son église profanée. Sur les murs : des inscriptions en arabe.... 1584. Le prêtre de Belamar de la Sierra, un petit village d’Aragon à la frontière avec la France, est assassiné, son église profanée. Sur les murs : des inscriptions en arabe. Est-ce l’œuvre de celui qui se fait appeler le Rédempteur, dont tout le monde ignore l’identité, et qui a promis... 1584. Le prêtre de Belamar de la Sierra, un petit village d’Aragon à la frontière avec la France, est assassiné, son église profanée. Sur les murs : des inscriptions en arabe. Est-ce l’œuvre de celui qui se fait appeler le Rédempteur, dont tout le monde ignore l’identité, et qui a promis l’extermination de tous les chrétiens, avec la même violence que celle exercée sur les musulmans ? La plupart des habitants de la région sont en effet des morisques, convertis de force au catholicisme, et qui pratiquent encore l’islam en secret.
À la veille d’une visite royale, Bernardo de Mendoza, magistrat à Valladolid, soldat et humaniste, issu d’une famille juive, est chargé de l’enquête. Très vite, les tensions s’exacerbent entre les communautés, une véritable guerre de religion se profile. Et les meurtres continuent, toujours aussi inexplicables. Entre l’Inquisition et les extrémistes morisques et chrétiens, la tâche de Mendoza va se révéler ardue.
 
Historien et spécialiste des religions, Matthew Carr nous transporte dans un XVIe siècle d’un réalisme époustouflant. Sa connaissance des mœurs de l’époque, son sens de l’intrigue, son empathie pour ses personnages, font de ce plaidoyer pour la liberté une œuvre inoubliable.
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EAN : 9782355846663
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 448
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782355846663
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 448
Format : 140 x 220 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • bfauriaux 23/05/2023
    Un excellent policier qui a lieu en Espagne a l'epoque medievale.L'auteur a fait un beau travail de recherche pour rendre ses personnages et decors coherents.L'intrigue m'a tenu du debut a la fin grace a des rebondissements bien venus et des personnages attachants.Un livre que je vous conseille vivement.
  • Bambiax 27/10/2022
    Un roman qui a été exigeant à lire pour moi car je ne connaissais pas du tout l'Espagne de cette période. Une fois cette adaptation passée, l'enquête s'avère passionnante et l'ambiance est prenante, difficile d'arrêter la lecture. J'ai passé un excellent moment, j'ai beaucoup appris, bref, une excellente lecture et un auteur dont je suivre la prochaine sortie.
  • Levant 23/09/2022
    Pour ma 666ème chronique il fallait que j’invite le diable à la fête sur Babelio. Bien qu’avec cet ouvrage de Matthew Carr, le diable n’est pas forcément celui qu’on croit. Dans l’Espagne de sa majesté très catholique en cette fin de XVIème siècle la justice du roi ne peut ignorer les menées de cette autre institution qui quant à elle veut faire appliquer la justice de Dieu : la bien nommée Inquisition. Or nous savons depuis déjà fort longtemps qu’au Créateur du ciel de la terre on a pu faire dire tout et son contraire, puisqu’il brille par son silence, surtout quand il s’agissait de préserver quelque monopole bien lucratif. En cette fin de siècle post Reconquista lorsque le prêtre de Belamar de la sierra est assassiné l’inquisiteur a tôt fait de désigner le coupable, lequel se ferait appeler « le Rédempteur », dans les rangs de ceux qu’on désignait alors sous le vocable de morisques. Il n’était autre que ces maures n’ayant eu d’autre choix que de se convertir au christianisme ou quitter l’Espagne dans laquelle ils étaient nés. Un magistrat, Bernardo de Mendoza, est désigné pour mener l’enquête. Sa majesté a beau être très catholique elle ne veut pas laisser à l’Inquisition le soin de désigner elle-même des coupables qu’elle aura tôt fait avouer sous le fer rouge ou l’estrapade. Enquête mouvementée et à rebondissements pour notre magistrat. Il devra faire la part des choses entre conflits religieux et autres intérêts plus triviaux lorsque la belle et riche comtesse de Cardona se retrouve veuve, et donc fort convoitée. Les prétendants pourraient alors bien être à l’origine de complots bien orchestrés pour détourner les regards de leur responsabilité. En pareille contexte le diable est bel et bien à rechercher parmi ceux qui affichent un visage d’ange. L’intrigue est ponctuée de moultes péripéties qui donnent un rythme effréné à ce roman. Le fonds historique est bien documenté et témoigne d’une solide culture de son auteur en matière de religion. Là où cela se gâte à mes yeux c’est dans le dénouement. Les gènes américains de l’auteur ont refait surface et transformé le roman de cape et d’épée en western. Qu’on en juge par quelques citations : « les mains en l’air et ne bouge pas », « vous êtes en état d’arrestation dit Mendoza », ou encore par des combats qui font plus parler les pistolets, qui n’avaient rien d’automatique au 16ème siècle, que fendre les épées ou piquer les dagues. Chassez le cow-boy et il revient au galop pour que justice soit rendue et le coupable pendu haut et court. Et l’infidèle soustrait à la justice divine au grand dépit de l’inquisiteur lequel lui aurait forcément dicté des aveux. Cette dérive entache quelque peu le roman d’un anachronisme de situation et de langage. Il reste pourtant de bonne facture et trouve son intérêt quand il s’agit se remémorer un contexte historique et dénoncer des pratiques judiciaires d’un autre temps : selon que vous serez puissant ou misérable, etc… etc… Pour ma 666ème chronique il fallait que j’invite le diable à la fête sur Babelio. Bien qu’avec cet ouvrage de Matthew Carr, le diable n’est pas forcément celui qu’on croit. Dans l’Espagne de sa majesté très catholique en cette fin de XVIème siècle la justice du roi ne peut ignorer les menées de cette autre institution qui quant à elle veut faire appliquer la justice de Dieu : la bien nommée Inquisition. Or nous savons depuis déjà fort longtemps qu’au Créateur du ciel de la terre on a pu faire dire tout et son contraire, puisqu’il brille par son silence, surtout quand il s’agissait de préserver quelque monopole bien lucratif. En cette fin de siècle post Reconquista lorsque le prêtre de Belamar de la sierra est assassiné l’inquisiteur a tôt fait de désigner le coupable, lequel se ferait appeler « le Rédempteur », dans les rangs de ceux qu’on désignait alors sous le vocable de morisques. Il n’était autre que ces maures n’ayant eu d’autre choix que de se convertir au christianisme ou quitter l’Espagne dans laquelle ils étaient nés. Un magistrat, Bernardo de Mendoza, est désigné pour mener l’enquête. Sa majesté a beau être très catholique elle ne veut pas laisser...
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  • moijelisetvous 08/09/2021
    Deux euros ce livre en parfait état dans une magnifique librairie à Dinan cet été... Rentré par hasard 😉, je vois cette couverture : "Espagne XVI siècle : un mystérieux tueur s'en prend à l'église catholique", hum hum pitch intéressant... Et ben, 523 pages dévorées littéralement, impossible de s'arrêter, merci les trajets en train pour le boulot, j'ai passé un moment délicieux 😋. Ouhaou la découverte !!! Ce n'est pas la première fois que je lis un thriller historique, j'aime cette période en plus et souvent, les narrations sujettes à l'inquisition me passionnent. Là j'ai été comblé: personnages, histoire et Histoire, style, Matthew Carr coche toutes les cases. Une plongée dans l'Espagne catholique au 16ème siècle, une guerre implacable avec les maures :un peuple morisque converti de force et cette région, la province d' Aragon en proie à des crimes odieux envers les Chrétiens, perpétrés par celui qui se fait appeler "Le rédempteur". Le cocktail est explosif, un seul homme paraît capable de déjouer la menace : le juge Bernardo de Mendoza. Il part pour Aragon, mandaté par le Roi, pour éteindre cette rébellion, portées soi-disant par les morisques. Inouï, complot à la cour, une inquisition "diabolique" ( pléonasme je vous l'accorde mais vous comprendrez en lisant 😉), traîtrise, une scène d'attaques décrite comme si vous y étiez, enfin bref : vous êtes curieux, férus d'histoire, passionnés, ce roman est fait pour vous. Je reviens vite sur les personnages: la galerie est telle, mais ils sont tous incroyables !!! Je pense à Ventura, le cousin, Segura le maire, ses enfants, et Gabriel le page du juge... Vraiment un régal... Un grand MERCI, à Sonatine Editions ,pour le premier tirage et à Pocket pour la version poche et Matthew Carr chapeau bas...Deux euros ce livre en parfait état dans une magnifique librairie à Dinan cet été... Rentré par hasard 😉, je vois cette couverture : "Espagne XVI siècle : un mystérieux tueur s'en prend à l'église catholique", hum hum pitch intéressant... Et ben, 523 pages dévorées littéralement, impossible de s'arrêter, merci les trajets en train pour le boulot, j'ai passé un moment délicieux 😋. Ouhaou la découverte !!! Ce n'est pas la première fois que je lis un thriller historique, j'aime cette période en plus et souvent, les narrations sujettes à l'inquisition me passionnent. Là j'ai été comblé: personnages, histoire et Histoire, style, Matthew Carr coche toutes les cases. Une plongée dans l'Espagne catholique au 16ème siècle, une guerre implacable avec les maures :un peuple morisque converti de force et cette région, la province d' Aragon en proie à des crimes odieux envers les Chrétiens, perpétrés par celui qui se fait appeler "Le rédempteur". Le cocktail est explosif, un seul homme paraît capable de déjouer la menace : le juge Bernardo de Mendoza. Il part pour Aragon, mandaté par le Roi, pour éteindre cette rébellion, portées soi-disant par les morisques. Inouï, complot à la cour, une inquisition "diabolique" ( pléonasme je vous l'accorde...
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  • RocketBabyDolls 30/03/2021
    Un roman historique plaisant, bien écrit auquel j'ai trouvé cependant quelques longueurs, me faisant parfois perdre le fil de l'histoire, sentiment accru par une multitude de personnages, parfois traités de façon un peu succincte. Il reste malgré tout un roman agréable à lire, pour lequel il faut un peu de concentration.
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