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Nouveauté
L'Heure du retour
Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 04/04/2024
Éditeurs :
Sonatine
Nouveauté

L'Heure du retour

Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 04/04/2024
Une odyssée familiale haletante à travers les routes d’une Amérique en cendres.
État de New York, dans quelques décennies. Bill et Penelope mènent une vie à peu près normale. Certes, leur pelouse a laissé place à un potager, et ils se nourrissent... État de New York, dans quelques décennies. Bill et Penelope mènent une vie à peu près normale. Certes, leur pelouse a laissé place à un potager, et ils se nourrissent désormais de ses légumes. Ils ne dorment plus dans leur chambre, mais sur un matelas près de la cheminée. Quelques... État de New York, dans quelques décennies. Bill et Penelope mènent une vie à peu près normale. Certes, leur pelouse a laissé place à un potager, et ils se nourrissent désormais de ses légumes. Ils ne dorment plus dans leur chambre, mais sur un matelas près de la cheminée. Quelques clients fréquentent encore le cabinet de psychologue de Bill, cependant ils le paient non plus en dollars mais en boîtes de conserve. Des lubies ? Non, simplement un virus venu des glaces de l’Islande qui a décimé le monde, privant les hommes d’à peu près tout, faisant disparaître dans son sillage les matières premières, l’ordre social et la civilisation. Lorsque Bill et Penelope apprennent que leur fille Hannah, coincée sur son campus en Californie depuis le début de l’épidémie, a rejoint un culte inquiétant appelé le Revival, le couple décide de traverser les États-Unis dans leur vieille Subaru pour voler à son secours. Mais sur un territoire en proie à l’anarchie, aux gangs et à la radicalité extrême, leur voyage va s’avérer pour le moins périlleux.

À travers un road trip déchirant de beauté, porté par l’humanité de personnages inoubliables, Christopher M. Hood mêle le roman familial et la fresque postapocalyptique avec un sens de l’équilibre qui force l’admiration. Peignant notre monde des couleurs les plus sombres, il place néanmoins un fol espoir en l’humain, se demandant si les pires catastrophes ne sont pas aussi une occasion de réapprendre à s’aimer.


« Des livres comme Voyage avec Charley et Sur la route envoyaient leurs personnages à la recherche de ce qu’est l’Amérique ; les romans postapocalyptiques comme L’Heure du retour trouvent la réponse parmi les débris. » USA Today

« Avis aux fans de Station Eleven et Swamplandia !... Avec son rythme ultra nerveux et son inattendue tendresse, L’Heure du retour est un roman bouleversant sur la puissance irrépressible de l’amour parental. » Esquire
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EAN : 9782355849893
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 200 mm
EAN : 9782355849893
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 200 mm

Ils en parlent

« Des livres comme Voyage avec Charley et Sur la route envoyaient leurs personnages à la recherche de ce qu’est l’Amérique ; les romans postapocalyptiques comme L’Heure du retour trouvent la réponse parmi les débris. » 
USA Today
« Avis aux fans de Station Eleven et Swamplandia !... Avec son rythme
ultra-nerveux et son inattendue tendresse, L’Heure du retour est un roman bouleversant sur la puissance irrépressible de l’amour parental. »
Esquire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pennywise 12/04/2024
    Et si l'Apocalypse était une opportunité de refaire sa vie. L'occasion de faire ce que nous désirions faire quand tout allait bien, sans avoir à répondre aux exigences de la société. C'est le fil rouge qui nous guide à travers l'Amérique post-apocalyptique. Un road trip à travers une Amérique marquée successivement par l'épidémie de Covid, l'élection de Trump, la violence et le racisme. Chacun y trouve sa raison de vivre, de continuer à s'en sortir, de faire front. Ce roman est une bouffée d'oxygène, une respiration, qui vient à contre-sens des romans du genre. Ici, pas de zombies, de guerre de clans, d'ultraviolence. On prend la route et on se laisse porter au gré des rencontres, heureuses ou pas, qui jalonnent le parcours de Penelope et Bill. A la lecture du roman j'ai repensé à Into the wild de Jon Krakauer. A ces rencontres qui forgent le caractère, qui nous aident à nous définir, qui nous font avancer. Savoir s'ils vont retrouver leur fille n'est même pas le plus important. On suit avec plaisir nos deux héros et on s'y attache. Le style, dense et fluide, nous porte sur un bon rythme. On ne s'ennuie jamais et on y croit car le roman s'inscrit dans notre réalité. Bonne lecture. Et si l'Apocalypse était une opportunité de refaire sa vie. L'occasion de faire ce que nous désirions faire quand tout allait bien, sans avoir à répondre aux exigences de la société. C'est le fil rouge qui nous guide à travers l'Amérique post-apocalyptique. Un road trip à travers une Amérique marquée successivement par l'épidémie de Covid, l'élection de Trump, la violence et le racisme. Chacun y trouve sa raison de vivre, de continuer à s'en sortir, de faire front. Ce roman est une bouffée d'oxygène, une respiration, qui vient à contre-sens des romans du genre. Ici, pas de zombies, de guerre de clans, d'ultraviolence. On prend la route et on se laisse porter au gré des rencontres, heureuses ou pas, qui jalonnent le parcours de Penelope et Bill. A la lecture du roman j'ai repensé à Into the wild de Jon Krakauer. A ces rencontres qui forgent le caractère, qui nous aident à nous définir, qui nous font avancer. Savoir s'ils vont retrouver leur fille n'est même pas le plus important. On suit avec plaisir nos deux héros et on s'y attache. Le style, dense et fluide, nous porte sur un bon rythme. On ne s'ennuie jamais et on y croit car le...
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  • gruz 09/04/2024
    C’est l’histoire d’un monde d’après, un possible. Inspiré de ce qui est arrivé récemment, imaginé autour d’un monde d’après pandémie. Avec L’Heure du retour, Christopher M. Hood raconte la suite, en se focalisant sur les personnages, sur une famille en particulier. 2040, c’est demain, sauf que le monde n’est plus le même, un virus venu des glaces fondues a réduit la population mondiale de 70 %. La vie est différente, inévitablement, et pourtant on est loin de la plupart des récits postapocalyptiques. Bill et Penelope vivent sur la côte est des États-Unis, comme tous les autres ils sont plutôt reclus, mais intégrant un semblant de société où chaque survivant se côtoie, se respecte ou au pire s’ignore. Pour preuve, Bill prodigue encore ses séances de psy pour aider ses voisins à surmonter le stress de la situation. Seul le mode de paiement a changé, objets, vivres… Lui-même cultive son jardin et en fait profiter quelques riverains. Une existence compliquée, mais qui se remet en place. Jusqu’au message par radio de leur fille Hannah, depuis la côte ouest où elle passait ses études avant les événements, annonçant rejoindre une secte inquiétante, Les Revivalistes. Mère et père vont décider de lâcher leur précaire confort pour se lancer sur les routes et traverser le pays. Dans un monde chaotique et sans grandes ressources disponibles (plus d’électricité, plus de commerce, plus de société en tant que telle), c’est une aventure plus qu’incertaine… Le roman est écrit à la première personne, c’est un élément clé. C’est Bill qui raconte les épisodes de ce road trip, mais c’est surtout lui qui fait part de ses états d’âme. Parce qu’il ne faut pas s’y tromper, le roman est aussi (surtout ?) un récit psychologique et une histoire de rencontres. Dans un monde où il faut survivre autant que se reconstruire, les rencontres peuvent virer aux heurts, à des collisions. Il y en aura durant ce périple, tout comme des accidents et des mauvaises expériences. Les gens ne se comportent plus de la même manière qu’avant, et certains territoires sont sous le joug de gangs. Mais les circonstances vont également faire naître de beaux et étonnants contacts, des connexions ponctuelles qui vont marquer le trajet et les esprits. On est loin du récit nerveux ; pas de chapitres courts mais de longs passages de vingt à cinquante pages ; mais il réserve de nombreuses péripéties et surprises au cours des relations en chemin. Relation, c’est bien le mot qui convient, autant interpersonnelles que de couple. Ce que vivent Bill et Penelope met leur duo à l’épreuve. Le livre questionne longuement l’amour, marital et parental, à travers cet univers en décalage avec notre présent. C’est l’essence même du récit, au-delà des péripéties de voyage. Bill n’est pas psy pour rien, il se pose de nombreuses questions, fait part de ses sentiments, ses déceptions, ses ressentiments, ses émotions. Ses réflexions intérieures sont riches et particulièrement creusées par l’auteur. Un couple d’autant plus intéressant qu’il est mixte, avec la femme noire qui a mieux réussi socialement que l’homme blanc, mais cette réussite ne vaut plus grand-chose dans le monde d’après. L’occasion de parler de nombreux sujets, dont celui des gens de couleur aux USA (avec un passage incroyable autour de gangs). L’histoire démarre lentement, le temps de bien présenter le couple, que Bill parle d’eux. Les rencontres qui suivent réservent par contre de sacrés coups de théâtre, tous très différents les uns des autres. Une richesse du récit par les rencontres, pour un texte qui a encore foi en l’humanité, malgré tout. Malgré les violences et les déchirements, c’est cette humanité vacillante mais vibrante qui m’a beaucoup touché. C’est aussi parce que les relations familiales qui se jouent ici sonnent particulièrement juste. Christopher M. Hood propose un road trip d’une profonde humanité, dans un monde déconstruit. L’Heure du retour pour des retrouvailles en famille ? Le voyage mérite d’être vécu.C’est l’histoire d’un monde d’après, un possible. Inspiré de ce qui est arrivé récemment, imaginé autour d’un monde d’après pandémie. Avec L’Heure du retour, Christopher M. Hood raconte la suite, en se focalisant sur les personnages, sur une famille en particulier. 2040, c’est demain, sauf que le monde n’est plus le même, un virus venu des glaces fondues a réduit la population mondiale de 70 %. La vie est différente, inévitablement, et pourtant on est loin de la plupart des récits postapocalyptiques. Bill et Penelope vivent sur la côte est des États-Unis, comme tous les autres ils sont plutôt reclus, mais intégrant un semblant de société où chaque survivant se côtoie, se respecte ou au pire s’ignore. Pour preuve, Bill prodigue encore ses séances de psy pour aider ses voisins à surmonter le stress de la situation. Seul le mode de paiement a changé, objets, vivres… Lui-même cultive son jardin et en fait profiter quelques riverains. Une existence compliquée, mais qui se remet en place. Jusqu’au message par radio de leur fille Hannah, depuis la côte ouest où elle passait ses études avant les événements, annonçant rejoindre une secte inquiétante, Les Revivalistes. Mère et père vont décider de lâcher leur précaire confort pour se...
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  • motspourmots 08/04/2024
    Que reste-t-il lorsque tout a disparu ? Cette question était déjà le fil conducteur de Station Eleven, formidable roman d'Emily St John Mandel et L'Heure du retour s'inscrit dans cette lignée. Ici aussi un virus est à l'origine d'une pandémie dévastatrice, quelques décennies après le Covid 19. Surnommé "la grippe du requin" pour ses racines islandaises, sa rapidité de propagation et de destruction a relégué ses prédécesseurs au rang de petits incidents. On estime qu'environ 60% de la population mondiale a disparu, mais rien de certain puisque tout s'est effondré, gouvernements, moyens de communication, seules des rumeurs se propagent d'îlots de vies en communautés opportunistes. Bill et Penelope sont des chanceux : ils ont tous les deux survécu. Mieux encore, leur fille Hannah qui étudiait en Californie à l'autre bout du pays est aussi vivante. Mais leur dernière conversation par radio a inquiété ses parents, Hannah a rejoint une secte, le Revival. Alors Bill et Penelope décident de quitter leur maison de la banlieue de New York, leur potager improvisé et les quelques voisins survivants pour aller chercher Hannah. Un départ dans l'inconnu, sans information sur l'état du pays tout au long des 5000 kilomètres qui les séparent de leur but, sans indication sur les possibilités de ravitaillement, sans aucune certitude sur les conditions de vie d'Hanah... Seuls et sans assistance. Si j'ai aimé ce roman c'est pour sa justesse et son équilibre dans l'exploration des rapports humains, des liens entre les individus. Pas de sensationnalisme, une peinture sobre d'une situation post-apocalyptique à hauteur d'homme, sans outrance. Des situations qui permettent d'interroger la façon dont nos vies sont construites et de mesurer la valeur des choses à l'aune de leur perte. Si le road trip s'avère plein de surprises, de rencontres étonnantes et offre l'occasion à nos héros de dépasser leurs limites, il est aussi source de réflexion sur le couple et la famille. Et c'est ce qui rend le roman passionnant, cette profondeur de champ qui renvoie chacun à l'analyse de son comportement, à ses aspirations et à ses essentiels. Le récit ne souffre d'aucun temps mort, porté par une écriture élégante, un sens aigu de la mise en scène et des descriptions très cinématographiques. Si je fais souvent confiance à Sonatine pour dénicher des pépites, j'avoue que j'ai été totalement conquise par ce roman qui transcende les genres pour trouver un écho en chacun de nous. Une réussite.Que reste-t-il lorsque tout a disparu ? Cette question était déjà le fil conducteur de Station Eleven, formidable roman d'Emily St John Mandel et L'Heure du retour s'inscrit dans cette lignée. Ici aussi un virus est à l'origine d'une pandémie dévastatrice, quelques décennies après le Covid 19. Surnommé "la grippe du requin" pour ses racines islandaises, sa rapidité de propagation et de destruction a relégué ses prédécesseurs au rang de petits incidents. On estime qu'environ 60% de la population mondiale a disparu, mais rien de certain puisque tout s'est effondré, gouvernements, moyens de communication, seules des rumeurs se propagent d'îlots de vies en communautés opportunistes. Bill et Penelope sont des chanceux : ils ont tous les deux survécu. Mieux encore, leur fille Hannah qui étudiait en Californie à l'autre bout du pays est aussi vivante. Mais leur dernière conversation par radio a inquiété ses parents, Hannah a rejoint une secte, le Revival. Alors Bill et Penelope décident de quitter leur maison de la banlieue de New York, leur potager improvisé et les quelques voisins survivants pour aller chercher Hannah. Un départ dans l'inconnu, sans information sur l'état du pays tout au long des 5000 kilomètres qui les séparent de leur...
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  • Kittiwake 30/03/2024
    Après l’appel intrigant de leur fille, Penelope et Bill n’ont qu’un objectif, traverser le pays pour la sortir des griffes de ceux qui se la sont appropriée, et qui semblent diriger une secte revivaliste. C’est alors que l’on découvre le contexte de cette histoire : Pénélope et Bill sont des survivants de la grande épidémie dont le Covid 19 n’avait été qu’un discret avertissement. C’est un pays déserté et dangereux qu’ils devront parcourir, à la merci ou à la grâce de rencontres aussi rares que denses. Ce road trip est terriblement addictif, car nous partageons comme les parents la hâte et l’angoisse de retrouver la jeune femme supposée captive, et parce que chaque étape sera l’occasion d’un dénuement toujours plus profond. Le couple n’aura d’autre choix que de faire le pont sur leur vie et leur relation. Un huis clos dont le paradoxe est de se situer sur une étendue aussi immense que désertique. Ce roman post apocalyptique est passionnant, et la fin ouverte laisse l’espoir d’une suite, qui serait la bienvenue de la part de ce primo-romancier. Merci à Netgalley et aux éditions Sonatine 384 pages Sonatine 4 avril 2024 #LHeureduretour #NetGalleyFrance
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