Lisez! icon: Search engine
Nick
Pierre Szczeciner (traduit par)
Date de parution : 17/11/2022
Éditeurs :
Sonatine

Nick

Pierre Szczeciner (traduit par)
Date de parution : 17/11/2022
La vie de Nick Carraway. Avant Gatsby.
Avant de se retrouver dans l’entourage de Daisy Buchanan et Jay Gatsby, Nick Carraway, comme nombre de ses compatriotes américains, s’est engagé pour défendre le territoire français durement frappé par... Avant de se retrouver dans l’entourage de Daisy Buchanan et Jay Gatsby, Nick Carraway, comme nombre de ses compatriotes américains, s’est engagé pour défendre le territoire français durement frappé par la Première Guerre mondiale. Sur place, la désillusion est de taille : prisonnier d’un combat qui n’est pas le sien, errant... Avant de se retrouver dans l’entourage de Daisy Buchanan et Jay Gatsby, Nick Carraway, comme nombre de ses compatriotes américains, s’est engagé pour défendre le territoire français durement frappé par la Première Guerre mondiale. Sur place, la désillusion est de taille : prisonnier d’un combat qui n’est pas le sien, errant seul à travers la violence des assauts et les spectres d’un passé qui ne le quitte jamais, il cherche désespérément une échappatoire à sa condition. Jusqu’au jour où, en permission à Paris, il rencontre Ella, une jeune fille excentrique, qui habite un grenier, au-dessus d’un théâtre. Troublé, Nick espère avoir trouvé le chemin de la rédemption. Il ignore encore que celle-ci ne s’offre qu’à ceux qui ont vraiment touché le fond.
 
Michael Farris Smith s’empare de Gatsby le Magnifique, monument de la littérature américaine, pour mieux le faire sien. De Paris à la Nouvelle-Orléans, il mêle l’intime et l’histoire, et achève son récit quelques jours avant le début du livre de F. Scott Fitzgerald, que nous ne relirons plus jamais de la même façon.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782355849565
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 200 mm
EAN : 9782355849565
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 200 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 11/04/2023
    NICK de MICHAEL FARRIS SMITH Nick en permission à Paris pendant la première guerre mondiale rencontre Ella une jeune femme qui vend des cadres dans la rue. Elle habite un grenier au dessus d’un théâtre abandonné au milieu des malles pleines de costumes. Il a sept jours de permission elle veut se réveiller tous les matins dans ses bras. Il promet de revenir. Sur le terrain, les tranchées, les bombardements, les hommes tombent, il faut baisser la tête manger ses rations, l’horreur. Nick se souvient de ses parents, la quincaillerie, sa mère, ses dépressions, son père disant « après elle n’a plus jamais été la même », quoi? Mystère. Il revient, elle est malade, il repart et reviendra, il promet, se fait affecter aux mines, une explosion manque le tuer, repart en première ligne comme mitrailleur, le front avance, victoire, court à Paris. Ella n’est plus là, introuvable, alors il se souvient qu’elle avait parlé d’un voyage, enfant avec son père à la Nouvelle Orléans… Cet auteur m’avait enchanté avec Blackwood, de nouveau il m’a pris dans ses mots dans ses phrases à la recherche d’Ella, cet incroyable amour qui entraînera Nick dans un voyage qui le mènera sur le chemin de l’enfer,... NICK de MICHAEL FARRIS SMITH Nick en permission à Paris pendant la première guerre mondiale rencontre Ella une jeune femme qui vend des cadres dans la rue. Elle habite un grenier au dessus d’un théâtre abandonné au milieu des malles pleines de costumes. Il a sept jours de permission elle veut se réveiller tous les matins dans ses bras. Il promet de revenir. Sur le terrain, les tranchées, les bombardements, les hommes tombent, il faut baisser la tête manger ses rations, l’horreur. Nick se souvient de ses parents, la quincaillerie, sa mère, ses dépressions, son père disant « après elle n’a plus jamais été la même », quoi? Mystère. Il revient, elle est malade, il repart et reviendra, il promet, se fait affecter aux mines, une explosion manque le tuer, repart en première ligne comme mitrailleur, le front avance, victoire, court à Paris. Ella n’est plus là, introuvable, alors il se souvient qu’elle avait parlé d’un voyage, enfant avec son père à la Nouvelle Orléans… Cet auteur m’avait enchanté avec Blackwood, de nouveau il m’a pris dans ses mots dans ses phrases à la recherche d’Ella, cet incroyable amour qui entraînera Nick dans un voyage qui le mènera sur le chemin de l’enfer, là où, enfin il devra choisir.
    Lire la suite
    En lire moins
  • fflo 14/03/2023
    Nick est un jeune Américain du Middle-West qui s'ennuie entre une mère dépressive et un père quincailler qui rêve de de lui faire reprendre son commerce. Mais Nick, lui, a d'autres rêves. Pour fuir, il s'engage dans l'armée et se retrouve en France dans l'enfer des tranchées de la première guerre mondiale. En permission à Paris, il rencontre le grand amour avec Ella, une jeune femme libre, lui qui n'ose pas être libre. A la fin de la guerre, il ne la retrouve pas et rentre aux USA. Ella, dans sa jeunesse, avait vécu à la Nouvelle-Orléans. Toujours à sa recherche, Nick y passe quelques mois espérant déraisonnablement l'y croiser et oublier la guerre. Le désarroi et les hésitations de Nick m'ont touchée. Dans la première partie Michael Farris Smith dépeint très bien l'horreur de la guerre à laquelle les jeunes Américains n'étaient pas préparés, guerre qui ne les concernait pas. La seconde partie, à la veille de la prohibition, décrit une Nouvelle-Orléans décadente et violente dans laquelle les anciens soldats peinent à surmonter leurs traumatismes. Nick s'y cache avant d'avoir le courage de tourner définitivement le dos à ce qu'aurait été sa vie dans le Middle West. Je dois avouer que... Nick est un jeune Américain du Middle-West qui s'ennuie entre une mère dépressive et un père quincailler qui rêve de de lui faire reprendre son commerce. Mais Nick, lui, a d'autres rêves. Pour fuir, il s'engage dans l'armée et se retrouve en France dans l'enfer des tranchées de la première guerre mondiale. En permission à Paris, il rencontre le grand amour avec Ella, une jeune femme libre, lui qui n'ose pas être libre. A la fin de la guerre, il ne la retrouve pas et rentre aux USA. Ella, dans sa jeunesse, avait vécu à la Nouvelle-Orléans. Toujours à sa recherche, Nick y passe quelques mois espérant déraisonnablement l'y croiser et oublier la guerre. Le désarroi et les hésitations de Nick m'ont touchée. Dans la première partie Michael Farris Smith dépeint très bien l'horreur de la guerre à laquelle les jeunes Américains n'étaient pas préparés, guerre qui ne les concernait pas. La seconde partie, à la veille de la prohibition, décrit une Nouvelle-Orléans décadente et violente dans laquelle les anciens soldats peinent à surmonter leurs traumatismes. Nick s'y cache avant d'avoir le courage de tourner définitivement le dos à ce qu'aurait été sa vie dans le Middle West. Je dois avouer que je n'avais pas fait le lien avec Gatsby le magnifique. C'est un clin d'œil au grand Fitzgerald, mais je ne pense pas que ça aurait changé ma lecture si je l'avais su. Les deux romans ne se ressemblent absolument pas, même si les personnages sont mélancoliques et ne savent pas quel sens donner à leur vie. Les bas-fonds de la Nouvelle-Orléans sont loin du milieu dans lequel évoluent les personnages de Fitzgerald. De plus on s'y castagne beaucoup, comme dans tous les romans de ce jeune auteur. Michael Farris Smith est un formidable conteur. Son écriture est imagée et je trouve que son style a progressé depuis ses débuts. Un auteur que je suis avec beaucoup de plaisir ! #Nick #NetGalleyFrance
    Lire la suite
    En lire moins
  • LilyaRose 09/03/2023
    Nick est un soldat américain, venu combattre dans les tranchées en France, pendant la première guerre mondiale. Pendant une permission, il rencontre Ella et tombe très amoureux de la jeune femme. Ils vivent une brève idylle ensemble mais Nick doit repartir au front. A son retour, un drame s'est produit, Nick perd alors le goût de vivre. Arrivera-t-il à se relever et poursuivre sa vie ? L'histoire de Nick m'a émue car je me suis attachée à lui. C'est l'histoire d'un homme bien qui sombre dans le désespoir suite aux terribles évènements qui bouleversent sa vie. Ce roman, au delà du thème de la première guerre mondiale, aborde plusieurs sujets délicats peu couramment abordés avec que le deuil parental du point de vue du père, la dépression des militaires de retour de la guerre et les traumatismes qu'ils subissent. J'ai aimé le côté un peu western de la deuxième partie du livre. Nick retourne au pays et son errance, sa dépression, sa perte du goût de vivre vont le mener au sein d'une histoire compliquée. C'est un livre qui aborde cette période historique sous un angle moderne. J'ai passé un bon moment de lecture.
  • Waterlyly 21/12/2022
    Pendant une permission alors qu’il est en France sur le front lors de la Première Guerre Mondiale, Nick, un jeune homme américain, va alors rencontrer Ella, une femme qui va le fasciner. Ils se promettent de se retrouver. Pourtant, la route de Nick va suivre d’autres détours. Le jeune homme reviendra détruit après tout ce qu’il a vu pendant ce conflit. Que d’originalité dans ce roman puissant et empreint d’une grande poésie littéraire. L’auteur va ici choisir de nous narrer l’histoire de Nick, personnage de Gatsby le Magnifique. Tout va tourner autour de lui, et le lecteur va découvrir ainsi son histoire personnelle. J’ai trouvé ce procédé très original et innovateur. Il faut dire que l’auteur possède un talent indéniable pour conter les aventures de son personnage. Avec un souffle romanesque inouï, l’histoire de Nick nous est ainsi dévoilée, sans fioritures. J’ai accroché dès les premières pages, et j’ai ressenti une profonde empathie pour Nick, qui a subi des événements terribles pendant le conflit et qui est revenu plein de traumatismes. L’auteur a su explorer la psychologie de Nick à merveille et ainsi à rendre un personnage tout en nuances et très bien dépeint. La plume de l’auteur est d’une grande élégance. Son style... Pendant une permission alors qu’il est en France sur le front lors de la Première Guerre Mondiale, Nick, un jeune homme américain, va alors rencontrer Ella, une femme qui va le fasciner. Ils se promettent de se retrouver. Pourtant, la route de Nick va suivre d’autres détours. Le jeune homme reviendra détruit après tout ce qu’il a vu pendant ce conflit. Que d’originalité dans ce roman puissant et empreint d’une grande poésie littéraire. L’auteur va ici choisir de nous narrer l’histoire de Nick, personnage de Gatsby le Magnifique. Tout va tourner autour de lui, et le lecteur va découvrir ainsi son histoire personnelle. J’ai trouvé ce procédé très original et innovateur. Il faut dire que l’auteur possède un talent indéniable pour conter les aventures de son personnage. Avec un souffle romanesque inouï, l’histoire de Nick nous est ainsi dévoilée, sans fioritures. J’ai accroché dès les premières pages, et j’ai ressenti une profonde empathie pour Nick, qui a subi des événements terribles pendant le conflit et qui est revenu plein de traumatismes. L’auteur a su explorer la psychologie de Nick à merveille et ainsi à rendre un personnage tout en nuances et très bien dépeint. La plume de l’auteur est d’une grande élégance. Son style m’a totalement conquise. Les chapitres sont de taille moyenne et le tout se lit d’une manière très fluide. Un roman touchant, d’une grande originalité, dans lequel l’auteur nous narre l’histoire d’un personnage défait suite à ce qu’il a vu pendant la guerre. L’amour et l’amitié tiennent toute leur place dans ce roman à découvrir sans hesiter.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Isidoreinthedark 16/12/2022
    « De temps à autre émerge un auteur amoureux de son art, du langage écrit et des grands mystères qui résident de l’autre côté du monde physique. Il y avait William Faulkner, Cormac Mc Carthy ou Annie Proulx. Vous pouvez maintenant ajouter Michael Farris Smith à la liste. » James Lee Burke Cet éloge de l’auteur, mis en exergue sur le verso de la page couverture de « Nick », fait entrer Michael Farris Smith dans le cercle très fermé des grands auteurs américains contemporains, capables de transformer le plomb en or, c’est dire le divertissement littéraire en Littérature, ce pont qui relie notre monde sensible aux mystères des idées platoniciennes. Avant même d’avoir lu son dernier opus, « Nick », j’avais été ébloui par la virtuosité noire que maniait l’auteur dans « Nulle part sur la terre » et le « Pays des oubliés ». Malgré la légère déception ressentie à la lecture de « Blackwood », qui franchissait, à mon sens, la frontière ténue qui sépare la noirceur d’une forme de complaisance malsaine pour la cruauté, je ne peux que souscrire aux louanges adressées par James Lee Burke, l’un de mes auteurs préférés. La quatrième de couverture enjôleuse nous présente le dernier roman de Michael Farris Smith comme une sorte de préquelle de « Gatsby... « De temps à autre émerge un auteur amoureux de son art, du langage écrit et des grands mystères qui résident de l’autre côté du monde physique. Il y avait William Faulkner, Cormac Mc Carthy ou Annie Proulx. Vous pouvez maintenant ajouter Michael Farris Smith à la liste. » James Lee Burke Cet éloge de l’auteur, mis en exergue sur le verso de la page couverture de « Nick », fait entrer Michael Farris Smith dans le cercle très fermé des grands auteurs américains contemporains, capables de transformer le plomb en or, c’est dire le divertissement littéraire en Littérature, ce pont qui relie notre monde sensible aux mystères des idées platoniciennes. Avant même d’avoir lu son dernier opus, « Nick », j’avais été ébloui par la virtuosité noire que maniait l’auteur dans « Nulle part sur la terre » et le « Pays des oubliés ». Malgré la légère déception ressentie à la lecture de « Blackwood », qui franchissait, à mon sens, la frontière ténue qui sépare la noirceur d’une forme de complaisance malsaine pour la cruauté, je ne peux que souscrire aux louanges adressées par James Lee Burke, l’un de mes auteurs préférés. La quatrième de couverture enjôleuse nous présente le dernier roman de Michael Farris Smith comme une sorte de préquelle de « Gatsby le Magnifique », narrant les aventures picaresques de Nick Carraway avant sa rencontre avec l’entourage de Daisy Buchanan et Jay Gatsby. Amoureux de Francis Scott Fitzgerald, passe ton chemin ! L’ouvrage n’a absolument rien à voir avec la munificence décadente de Gatsby et peut tout à fait se lire en dehors de toute référence au chef d’oeuvre fizgeraldien. « Nick » nous conte l’engagement de Nick Carraway, qui souhaite échapper à la monotonie d’une vie de quincailler du Midwest, dans l’armée américaine prise au piège des tranchées du nord de la France, au cours de la première guerre mondiale. Le début du roman revient sur la férocité inouïe et l’absurdité d’un conflit d’une violence inégalée. Sans en atteindre la noirceur absolue, les descriptions de scènes de combat rappellent « Le chemin des âmes » de Joseph Boyden, ce combat âpre et sans merci pour quelques lopins de terre, dans lequel se sont engagés des soldats venus du nouveau monde. Au cours d’une permission à Paris, Nick fait la connaissance d’Ella, jeune femme aussi excentrique que séduisante, qui habite au-dessus d’un théâtre et vend des cadres qu’elle a confectionnés. Pendant toute une semaine, les deux amants sont emportés par un tourbillon amoureux, dans un Paris qui scintille de mille feux, de Montmartre aux Tuileries, en passant par le parc Monceau. Las, la permission de Nick s’achève et le soldat doit retourner affronter l’horreur indicible d’un conflit qui semble s’enliser. Malgré sa témérité au combat, Nick reviendra retrouver Ella à Paris, mais la magie de leur rencontre s’est définitivement envolée et c’est le coeur serré que le soldat américain repart à nouveau au front. Le visage mutin d’Ella ne cessera d’hanter le narrateur tout au long de ce roman empreint de mélancolie. Dans la seconde partie, notre héros est enfin de retour au pays, et tente de surmonter le traumatisme de sa plongée au coeur des ténèbres. Plutôt que de rentrer dans son Minnesota natal, l’ancien soldat se rend à la Nouvelle Orléans, la ville de tous les vices, où l’alcool coule à flot, et où les filles de petite vertu sont légion. Il va y rencontrer un couple étrange, composé de Judah, un ancien soldat désormais invalide et crachant ses poumons quotidiennement et de Colette, son ex-femme devenue tenancière de bordel. Alors que les plaies de la première guerre ne sont pas encore refermées et que le gouvernement est sur le point de voter la prohibition, Nick va noyer son chagrin dans les dédales interlopes de la nouvelle Babylone, au risque d’y perdre son âme. Roman ample et parfois touché par la grâce, « Nick » confirme l’entrée parmi les plus grands auteurs américains de Michael Farris Smith. L’âpreté des combats dans les tranchées, la pureté des instants dérobés à la pesanteur vécus avec Ella, la corruption qui gangrène la Nouvelle Orléans, transforment le roman en une fresque ambitieuse, qui nous dépeint le délitement de l’Occident au début du siècle dernier. Et pourtant. Malgré la noirceur d’un conflit monstrueux, et la vénalité infinie de la ville de tous les vices, « Nick » est aussi et surtout une ode à la résilience nous rappelant qu’il est toujours possible de résister à la tentation du désespoir et que, même au cœur des ténèbres, luit la fragile lueur de l’espoir.
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez nos actualités les plus noires !
Ne manquez aucune sortie de Sonatine Éditions

Lisez maintenant, tout de suite !