Pandemia : Le livre de Franck Thilliez

Quel chouette roman (enfin c'était glauque, triste, trash et flippant) mais c'était chouette (les lecteurs de thrillers me comprendront #128527;). Le sujet de la pandémie et des virus m'a beaucoup intéressée et j'ai bien aimé la façon dont le tout était tourné, suffisamment de scientifique pour être intéressant et crédible mais pas trop pour ne pas se sentir perdu #128076;#127995; Les différentes enquêtes sont prenantes et on a hâte de quand elles vont se rejoindre #128064; L'auteur m'a brisé le cœur avec un persos que je ne connaissais même pas avant (car je n'ai pas lu les tomes d'avant) #128557; Ce roman fait peur, il est une espèce de prémonition au COVID qui nous a touchés et c'est flippant de voir que l'auteur a anticipé les réactions de la presse, des gens, des centres médicaux/de recherche... Et il est flippant car il est réaliste, ça peut arriver, n'importe qui (presque OK) peux créer cette situation et rendre malade 90% de la population en un claquement de doigts...

Et si une organisation criminelle totalement psychopathe décidait de propager un virus inconnu et destructeur afin d’éliminer les plus faibles ? Avec Pandemia, on plonge tête la première dans une enquête suffocante : la France, comme d’autres pays, est frappée par une attaque terroriste microbiologique. On retrouve le 36 quai des Orfèvres et l’Institut Pasteur travaillant main dans la main pour tenter d’arrêter ce carnage. D’un côté, Sharko, Lucie, et Nicolas enquêtent tant bien que mal sur cette organisation de l’ombre, avec des plongées angoissantes jusque dans les égouts parisiens et le darknet. De l’autre, on suit Amandine, une microbiologiste brillante, qui collabore et mène aussi sa propre investigation. Son histoire personnelle est bouleversante : elle vit recluse avec son mari atteint d’une forme rare du sida, dans une maison faite de couloirs et de murs en plexiglas, chacun enfermé dans son espace, séparés par des vitres froides, des masques et des gants. Un quotidien terriblement poignant, où chaque geste est dicté par la peur du moindre microbe. Ce tome est un véritable coup de cœur. On plonge dans l’infiniment petit, dans ce qui échappe à l’œil nu, et qui pourtant peut anéantir le monde entier: la fameuse petite bête qui peut manger la grosse. Ce roman m’a littéralement fait psychoter : impossible de ne pas voir les microbes grouiller partout autour de moi après ça. L’intrigue est parfaitement ficelée, bien documentée, et les personnages profondément humains. Et bordel, c’est la première fois qu’un Thilliez m’arrache des larmes !! Ce qui glace le plus, c’est la plausibilité de ce scénario. Nous ne sommes clairement pas à l’abri d’une attaque de ce genre… et la question ne cesse de se poser dans ma tête : comment arrêter l’invisible ????

J’avais souvent hésité à me plonger dans les livres de cet auteur. Pandemia, emprunter au hasard des rayons d’une bibliothèque fut le premier. J’adore les polars, les romans noirs, autant dire que j’ai été happé par le rythme de ce livre. Une souche de grippe inconnue et découvert sur des oiseaux migrateurs morts, avant d’être répandue quai des orfèvres. Dans le même temps, un meurtre est découvert. Sans le savoir, les deux enquêtes vont se reliées pour m’en former qu’une complexe. Une sensation de Covid, une pincée du Fléau, et un rythme à 100 à l’heure. Il m’a fallu 2 jours pour venir à bout des 650 pages du livre. Un pur régal !

Il nous a fallut une vingtaine de page seulement pour rentrer dans l'histoire et ne plus la lâcher. Après le covid, ce livre fait l'effet d'une bombe tant tout ce qui y est décrit est proche de ce que nous avons vécu. Selon nous, il est impératif de lire les 2 opus précédents afin de s'imprégner au mieux des personnages. L'intrigue de l'homme en noir, que l'on apercevait dans "Angor" et dont les prémices étaient apparaissaient dans "Atomka", s'achève enfin mais des questions restent en suspend. Thilliez livre une nouvelle fois une enquête complexe et dense, où la tension omniprésente va vous écraser sous son poid. Brillant