"Sensation à sa sortie aux Etats-Unis dans les années 1950 avant d'être adapaté en série télé, le roman de Grace Metalious révélait les secrets cachés de l'Amérique puritaine."
La Croix
« Peyton Place offre une plongée dans la matrice de la fiction américaine : celle qui a ouvert la voie aux séries prime time et au génie lynchien. »
Emily Barnett / Les Inrocks
L'Amérique des années 1950 est sérieusement cahutée par la plume acide e l'oeil de lynx sans concessions de Grace Metalious.
PAGE
Peyton Place, littéralement, émarge du côté génie pur, rien de moins. Le moment vénéneux où une femme voulut déboutonner l'Amérique. Les premiers mots comme une gifle: "L'été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes." Douze mots, le feu aux joues, le génie de Grace Metalious.
Isabelle Falconnier / L'Hebdo
« Cependant, c'est d'un profond désenchantement et d'un désir de revanche sociale que s'est nourri le projet de ce livre dense, prenant, et d'une qualité littéraire que la critique sourcilleuse aura du mal à reconnaître lorsque Peyton Place pulvérisera les records de vente. »
Mohamed Aissaoui / Le Figaro Littéraire
« Plus d'un demi-siècle après sa parution initiale, le captivant roman de Grace Metalious garde son caractère hautement corrosif, dont ne rendait pas compte le soap à succès qui, dans les années 1960-1970, l'a popularisé de ce côté-ci de l'Atlantique - raison supplémentaire pour oublier la série un peu trop sucrée, et revenir à l'acidité de l'original. »
Nathalie Crom / Télérama
« Avec nos yeux décillés, on dévore aujourd'hui une critique féroce de l' "American way of life", ainsi qu'une intrigue addictive et dramatique contant les destins de deux jeunes filles amies que tout oppose. »
« Nous, on adore ces mad women qui rêvent de fuite et de plaisirs, autres que ménagers. Narratrice hors pair, romancière réaliste et rebelle, Grace Metalious ne profita pas de son triomphe, elle sombra dans l'alcoolisme et mourut à 39 ans. Ses héroïnes anticipées célèbrent dignement sa mémoire. »
Olivia de Lamberterie / ELLE
« Ce best-seller inclassable fit scandale à sa parution en 1956, jugé vicieux et amoral. »
Voici
«Peyton Place, ma mère ne ratait jamais un épisode. Du haut de mes 12 ans, je la regardais avec un air de commisération agacé. Pppffff ! Comment peut-on se laisser happer par une série américaine formatée pour faire pleurer et frémir dans les chaumières ?
Quelques décennies plus tard, je décide de braver mes a priori adolescents et me plonge dans le roman. Et là, j’ai craqué ! Inclassable ! Des années après sa parution aux États-Unis, la lecture de Peyton Place surprend encore par la violence sociale qui régit les relations entre les habitants de cette bonne petite ville de la Nouvelle-Angleterre. L’Amérique des années 1950 est sérieusement chahutée par la plume acide et l’œil de lynx sans concessions de Grace Metalious.
Chronique sociale, roman psychologique, Peyton Place est une peinture au vitriol de l’american way of life. Mais derrière les décors en carton-pâte de la ville américaine-type, le mal rôde. Les taudis abritent la lie de la bonne société incarnée par un père violent, incestueux et alcoolique. Dans les belles maisons, entre les discussions des notables locaux, Peyton Place raconte des histoires de viols, d’inceste, de meurtres, d’hypocrisie, d’adultère. L’image de l’Amérique puritaine se fissure. Les personnages, humains, trop humains, nous disent tout simplement : cela nous arrive, donc cela peut arriver près de chez vous !
Conspué, censuré à sa parution en 1956, Peyton Place fut le second best-seller de l’histoire littéraire américaine. Après Autant en emporte le vent. Ses avatars, série télé et déclinaison lynchéenne, n’en finissent pas de hanter les écrans et l’imaginaire collectif. Comme si elle incarnait dans la vie les failles de ses personnages, Grace a connu la gloire grâce son roman. Mais elle est morte alcoolique à 39 ans sans avoir vraiment affermi son talent littéraire. Peyton Place, œuvre tragique.»
Béatrice PUTÉGNAT / Librairie Pages après pages - Paris - 75017