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Poèmes tardifs
Christine Evain (traduit par), Bruno Doucey (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 10/02/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Poèmes tardifs

Christine Evain (traduit par), Bruno Doucey (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 10/02/2022
Double évenement : la collection « Pavillons » accueille pour la première fois de la poésie, celle de la grande dame des lettres canadienne Margaret Atwood, qui n'avait pas publié de poésie depuis dix ans. 
« Atwood à l’apogée de son pouvoir poétique. » The New York Times Book Review
« Ces poèmes ont été écrits entre 2008 et 2019. Durant ces onze années, les choses se sont assombries dans le monde. J’ai également vieilli. Des personnes très proches de... « Ces poèmes ont été écrits entre 2008 et 2019. Durant ces onze années, les choses se sont assombries dans le monde. J’ai également vieilli. Des personnes très proches de moi sont mortes.
La poésie prend pour thèmes tout ce qui se situe au coeur de l’existence humaine : la vie,...
« Ces poèmes ont été écrits entre 2008 et 2019. Durant ces onze années, les choses se sont assombries dans le monde. J’ai également vieilli. Des personnes très proches de moi sont mortes.
La poésie prend pour thèmes tout ce qui se situe au coeur de l’existence humaine : la vie, la mort, le renouveau ; ainsi que l’équité et l’iniquité, l’injustice et parfois la justice. Le monde dans toute sa diversité. Le temps qu’il fait. Le temps qui passe.
Et les oiseaux. Il y a davantage d’oiseaux dans ces poèmes qu’il n’y en avait auparavant. Je souhaite qu’il y ait encore plus d’oiseaux dans le prochain recueil de poèmes, s’il en est un ; et je souhaite aussi qu’il y ait plus d’oiseaux dans le monde.
Nous l’espérons tous. »
Margaret Atwood

Beaucoup connaissent les romans de Margaret Atwood, parmi lesquels les best-sellers La Servante écarlate et Les Testaments, mais peu savent qu’elle est aussi l’une des plus brillantes poétesses contemporaines.

« Le nouveau recueil de poésie d’Atwood – son premier depuis plus de dix ans – rappelle combien elle maîtrise le genre. Atwood y met en doute nos savoirs et nous demande à la place d’accorder du crédit à nos sentiments. »
Time
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EAN : 9782221250372
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221250372
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Quintessence492 30/10/2022
    POÈMES TARDIFS Le titre choisi par l'éditeur est emprunté au premier poème qui s'appelle Poèmes tardifs. L'auteure, d'emblée, pose le problème du temps qui passe, de l'usure, du sentiment de détresse qui peut s'installer face à la finitude, au spectacle d'injustices dans la vie, à la manifestation d'événements non désirés qui peuvent surgir. Doit-elle continuer à écrire ? Écrire peut-il permettre d'avancer dans la vie en gardant espoir dans l'humanité ? Le cheminement poétique de M. Atwood pour répondre à cette question va l'amener à partager avec nous ses joies mais aussi ses peines. Ainsi elle écrit au fil des mots parfois avec méthode d'autres fois en improvisant, ses inquiétudes, ses souhaits. Même s'il semble que l'aventure humaine offre des raisons d'avoir peur ou de se sentir en colère, même s'il semble qu'elle voit l'humanité mal embarquée, elle affirme son espoir dans le pouvoir constructeur des forces de vie. À l'heure ou l'égalité homme - femme n'est pas pleinement réalisée, elle en appelle à une reconstruction de la société, à un autre monde, éclairé par la poésie, pour les générations futures.
  • Tulliola_lectrix 12/10/2022
    Un peu de poésie dans ce monde de brutes... ✨ Comme beaucoup d'entre nous, je suppose, j'ai lu La servante écarlate, de Margaret Atwood, mais j'ai découvert bien plus tard qu'elle écrivait aussi de la poésie. Je me suis donc lancée quand je suis tombée par hasard sur cette magnifique édition, certes traduite, mais si jolie... J'aime lire la poésie en VO, mais j'aime aussi la lire sur papier, et VO + papier par chez moi c'est difficile à trouver, alors voilà. De quoi ça parle ? De temps qui passe, de petits oiseaux, de divers animaux, de vieillissement et de mort. C'est un recueil sur l'automne de la vie, quand les êtres chers commencent à nous quitter et que notre jeunesse est loin. C'est un recueil plein de sagesse, mais pas docte, un recueil féministe avec justesse mais douceur, un recueil-soeur, plein d'une belle sororité. Un recueil sur la nature et sur notre civilisation, sur ce que nous avons fait et continuons de faire à notre mère-nature. Un recueil qui invite à laisser sa place à la mémoire, mais aussi à la réflexion. C'est une lecture qui laisse souriant.e et mélancolique, sans amertume mais sans pour autant laisser tiré le rideau des... Un peu de poésie dans ce monde de brutes... ✨ Comme beaucoup d'entre nous, je suppose, j'ai lu La servante écarlate, de Margaret Atwood, mais j'ai découvert bien plus tard qu'elle écrivait aussi de la poésie. Je me suis donc lancée quand je suis tombée par hasard sur cette magnifique édition, certes traduite, mais si jolie... J'aime lire la poésie en VO, mais j'aime aussi la lire sur papier, et VO + papier par chez moi c'est difficile à trouver, alors voilà. De quoi ça parle ? De temps qui passe, de petits oiseaux, de divers animaux, de vieillissement et de mort. C'est un recueil sur l'automne de la vie, quand les êtres chers commencent à nous quitter et que notre jeunesse est loin. C'est un recueil plein de sagesse, mais pas docte, un recueil féministe avec justesse mais douceur, un recueil-soeur, plein d'une belle sororité. Un recueil sur la nature et sur notre civilisation, sur ce que nous avons fait et continuons de faire à notre mère-nature. Un recueil qui invite à laisser sa place à la mémoire, mais aussi à la réflexion. C'est une lecture qui laisse souriant.e et mélancolique, sans amertume mais sans pour autant laisser tiré le rideau des illusions. Une belle lecture ❤️
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  • culturevsnews 21/02/2022
    La plupart des bons poèmes, à mon avis, sont un peu ouverts à l’interprétation, mais une chose est tout à fait claire avec celui-ci : Atwood, âgée de 80 ans, avait la mort en tête lorsqu’elle a composé ce recueil. Si cela semble morbide et déprimant, c’est le cas. Bien que j’aie beaucoup apprécié ce recueil de poèmes, je me suis sentie troublé en les lisant. Je n’ai pas pleuré, mais j’ai eu presque constamment l’impression que je pourrais le faire. La plupart des poèmes, sinon tous, ont un air de tristesse et de perte. Atwood passe de la mort et du chagrin traditionnels de l’homme aux zombies, en passant par le déterrement de femmes scythes mortes, par une planète mourante, par des mots qui ne sont plus utilisés. Des sujets apparemment sans rapport les uns avec les autres s’orientent vers la mort, la perte et la tristesse qui accompagne le passage du temps. Par exemple, un poème sur une noix de coco devient une méditation sur la nature du paradis, ce qui est loin d’être aussi stupide que cela peut paraître. Après tout, Atwood n’est rien d’autre qu’un maître des mots. Atwood elle-même est comparée à une « lune grise et... La plupart des bons poèmes, à mon avis, sont un peu ouverts à l’interprétation, mais une chose est tout à fait claire avec celui-ci : Atwood, âgée de 80 ans, avait la mort en tête lorsqu’elle a composé ce recueil. Si cela semble morbide et déprimant, c’est le cas. Bien que j’aie beaucoup apprécié ce recueil de poèmes, je me suis sentie troublé en les lisant. Je n’ai pas pleuré, mais j’ai eu presque constamment l’impression que je pourrais le faire. La plupart des poèmes, sinon tous, ont un air de tristesse et de perte. Atwood passe de la mort et du chagrin traditionnels de l’homme aux zombies, en passant par le déterrement de femmes scythes mortes, par une planète mourante, par des mots qui ne sont plus utilisés. Des sujets apparemment sans rapport les uns avec les autres s’orientent vers la mort, la perte et la tristesse qui accompagne le passage du temps. Par exemple, un poème sur une noix de coco devient une méditation sur la nature du paradis, ce qui est loin d’être aussi stupide que cela peut paraître. Après tout, Atwood n’est rien d’autre qu’un maître des mots. Atwood elle-même est comparée à une « lune grise et froide », tandis que les souvenirs sont décrits comme des « mirages ». La chaleur est rare ici. Même l’amour, lorsqu’il est mentionné, est décrit comme une « tente de cirque rose-rouge démente dont la pénombre pardonne tous les visuels ». Je suppose que l’année a été longue pour Margaret Atwood aussi. Quatre longues années, peut-être. Je ne sais pas exactement quand tous ces poèmes ont été écrits, même si je sais que certains ont déjà été publiés dans divers périodiques et anthologies. Ce recueil particulier, cependant, est un rassemblement des mots d’Atwood sur la perte et la mort, sur ce que nous laissons derrière nous.
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