Tout ça pour quoi : Le livre de Lionel Shriver

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Après le succès d'Il faut qu'on parle de Kevin et de La Double Vie d'Irina, Lionel Shriver s'attaque cette fois au système de santé américain et ses ravages sur la middle-class. La descente aux enfers, tant morale que financière, d'une famille aux prises avec la maladie de la mère. Toute la rage, la provocation et l'humour au vitriol de Shriver au service d'un tableau aussi effrayant que précis d'une Amérique impitoyable.

Après le choc d'Il faut qu'on parle de Kevin, la nouvelle bombe de Lionel Shriver. Toute sa rage, son audace et son humour au vitriol pour une radioscopie féroce et incisive du couple, de la famille, de la maladie et du rôle de l'argent dans notre vie. Un brûlot dévastateur.

Parfois, le soir, dans les embouteillages, Shep Knacker laisse son esprit divaguer : fuir les humiliations au travail, échapper aux jérémiades de son artiste de sœur, aux caprices des enfants, aux discours stériles de son meilleur ami. Quitter tout ça, partir sur cette île au large de Zanzibar, dormir, pêcher son poisson, lire, réfléchir... Vivre, tout simplement.
Un fantasme qu'il touche du doigt le jour où il vend sa société et touche un petit pactole.
Sa décision est prise.
C'est alors que Glynis, son épouse, va briser net ce doux rêve : elle est atteinte d'une maladie rare, à un stade déjà avancé, et doit commencer au plus vite un traitement expérimental coûteux.

Comment faire face à ce qui nous fait peur ? Comment affronter ce que l'on passe notre existence à fuir ? Combien vaut une vie ?

De (auteur) : Lionel Shriver
Traduit par : Michèle Lévy-Bram

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Quand Lionel Shriver nous parle de maladie, c'est cru, violent, cynique. Elle s'y attaque avec la férocité d'un virus et en examine tous les aspects: physiologiques, intimes, financiers, sociaux. [...] Une satire sans concession du système de santé américain. "

|Astrid Eliard
Le Figaro

"[Lionel Shriver se livre] une fois de plus, à l'exploration d'un sujet tabou : les liens des êtres face à la maladie, la mort ou l'argent. D'une plume aussi claire qu'affûtée"

L'Orient le Jour

"Après l'extrême violence d'un adolescent, voici avec Tout ça pour quoi le vaste panorama des comportements devant la maladie, élargi aux rapports individuels avec l'argent. La romancière pose les questions, ses personnages y répondent à leur manière."

|Pierre Maury
Le Soir (Belgique)

" Piquante, corrosive, implacable, cruelle, [Lionel Shriver] a développé l'art brillant et courageux de traiter des thèmes les plus impossibles. [...] Tout ça pour quoi est un roman sur la maladie, la mort et le système de santé américain. De quoi se flinger avant même la préface ? Que nenni. Tout au contraire : Lionel Shriver réussit un livre vigoureux, tonique, poignant, divertissant, existentiel, audacieux et terriblement actuel."

|Isabelle Falconnier
L'Hebdo

" Dans cette critique virulente du système de santé américain, Lionel Shriver achève de torpiller les restes du rêve américain."

|Adélaïde de Clermont-Tonnerre
Point de vue

"La plume est acérée, le souffle corrosif et le résultat... étonnamment drôle!"

|Juliette Morillot
La Revue

"Lionel Shriver ne se contente pas ici de dénoncer l'injustice du système médical américain, [elle] dissèque la vie de couple dans une société en pleine crise. Parfois avec rage, souvent avec humour, l'histoire avance jusqu'à un final inattendu."

|Christine Salles
Psychologies

"Fracassant. [...] Un Coup de griffe au sytème de santé américain, au manque d'humanité du monde du travail, à l'ignorance surtout."

|Isabelle de Montvert-Chaussy
Sud Ouest

"Avec sa drôlerie habituelle, Lionel Shriver se risque à évoquer la maladie et la mort. Une charge décapante contre les failles du système américain. Un roman noir, servi par une plume trempée dans l'acide. De l'art d'être dévastateur sans être militant."

|Alexis Liebaert
Marianne

"Lionel Shriver passe au crible le système de santé américain qui ressemble souvent à de l'escroquerie pure et simple. La question qu'elle pose est la suivante : cela vaut-il la peine de dépenser un million de dollars pour prolonger une vie de trois mois, fût-elle celle de sa femme bien aimée?"

|Pascale Frey
La Tribune de Genève

"Un cri de colère."

|Christine Ferniot
Lire

" Lionel Shriver interroge sur les choix de vie et l'attitude de chacun face à la mort. En toile de fond, elle tient les comptes du système de santé américain, propre aux inégalités. "

|Anne-Claire Ordas
Le Pelerin

" Un livre ravageur "

|Florence Noiville
Le Monde

"Point de pathos, ni de sensiblerie ici. Lionel Shriver leur préfère une lucidité clinique, sans concession. Douleurs, appétit défaillant, irascibilité, désaffectation des amis, coût des soins... Le récit n'élude aucun détail, assumant une confrontation angoissante avec la maladie, révélant les réajustements brutaux qu'elle imprime aux relations familiales et aux priorités de chacun."

|Christine Monin
La Vie

"Maladie et argent, des maux qui vont très mal ensemble. Les questions qu'on n'ose même pas se formuler à soi même dans le tréfonds de ses pensées, Lionel Shriver les pose en lettres rageuses et impitoyables. [...] Tout cela serait à la limite du supportable si Lionel Shriver n'auréolait son autopsie de la société américaine d'une empathie boulversante pour ses personnages fracassés."

|Olivia de Lamberterie
Elle

"Lionel Shriver s'attaque, avec sa justesse habituelle, à un sujet qui, plus que tout autre, mine la société américaine : l'abscence de sécurité sociale. Et la question qui en découle : combien vaut une vie ?"

|Valérie Gans McGarry
Madame Figaro

"Loin de jouer sur la corde compassionnelle, Shriver montre les ravages de la maladie sur les classes moyennes, dans une société qui ne les protège plus. Ironique, lucide, cruelle, tendre, elle parvient à tisser un roman à la fois émouvant et réaliste, au dénouement surprenant."

|Evelyne Bloch-Dano
Marie Claire

" Un roman coup de poing, éloquent et réaliste. "

|Eliane Girard
Prima

" La virulence de Lionel Shriver contre l'égoïsme de la société et l'absurdité d'un monde médical dominé par l'argent ne l'empêche pas d'éprouver , au bout du compte, de la sympathie pour ses personnages avec lesquels elle se montrait, au début du livre, d'une ironie sévère. il y a quelque chose d'hyperréaliste dans ce thriller où l'ennemi sans visage est une pieuvre molle indifférente à tous les malheurs du monde.

|Jean-Maurice de Montremy
Le Journal du Dimanche

" Lionel Shriver est à elle seule une arme de destruction massive dans sa forme la plus élaborée. Elle ravage avec la précision des frappes chirurgicales. A l'écart du mélo sirupeux, son roman pose sans ambages des questions essentielles, dont le prix d'une vie. "

|Frédérique Bréhaut
Le Maine Libre

"Lionel Shriver s'attaque une nouvelle fois à un sujet qui dérange: le prix d'une vie et le système de santé américain. De son écriture féroce, cette éternelle outsider aime décidément explorer les lieux où se croisent destinées individuelles et choix collectifs."

|Minh Tran Huy
Books

"Lionel Shriver pose à nouveau le doigt là où ca fait très mal. [...] Avec Tout ça pour quoi, elle remet à nouveau le couteau dans la plaie. Ou plutôt le scalpel, s'attaquant avec virulence au système de santé aux Etats-Unis."

|Cécile Lecoultre
24 Heures

"Le rêve fracassé d'une famille de la middle class. [...] Un implacable réquisitoire contre le système de santé américain. [...] Lionel Shriver allume un nouveau brûlot et peint à l'acide les coulisses de l'Amérique, "un pays tombé sur la tête. "

|André Clavel
L'Express

"500 pages d'un véritable règlement de comptes. Avec la société, la maladie, les proches, et les rêves qui ne se réalisent jamais. [...] A lire absolument et... à méditer."

|Françoise Bourdin
Le Nouvel Observateur

"Lionel Shriver ne recule devant aucun sujet pour dénoncer une Amérique "malade". Une radioscopie féroce de la famille et du système."

|Anne Smith
Version Femina

"Un livre ravageur et salutaire qui secoue jusqu'à derrière la ligne."

|Marion Rudlove
Biba

"Un roman magnifique, à l'humour noir doublé de la critique amère d'une Amérique désenchantée, frappée d'un triple D... comme désespérance, dépression, dépendance."

|Jeanne Thiriet
Pleine vie

"Lionel Shriver n'y va pas de main morte pour clouer au pilori le système de santé américain. Dans son nouveau roman, [elle] laisse exploser toute la colère et le dégoût que lui inspire l'absurdité, le cynisme, l'injustice, l'inhumanité d'une démocratie qui n'a de démocratique que le nom depuis que les puissances financières se sont emparé du pouvoir."

|Sylvie Lainé
L'Indépendant

"A travers la maladie, c'est le couple, la famille et la société américaine que [Lionel Shriver] ausculte, ou plutôt dissèque, avec une froide lucidité teintée d'une ironie acide. Lionel Shriver ne manie ni la compassion ni le misérabilisme."

|Frédérique Humblot
Les Echos

Avis Babelio

CaVaNessa

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Lionel Shriver ou la claque de Big Brother ; l'écrivaine qui a décrit les relations entre un frère et une soeur avec tout un contexte, un vécu, des sentiments et leur subtilité. J'ai tellement adoré ce livre que je me suis décidée à tout lire d'elle pour pouvoir dire "j'adore cette autrice" (et aussi faire rentrer un peu plus de femmes dans mon panthéon d'auteurs, j'avoue) Avec "tout ça pour quoi", je peux commencer à le dire (parce que je l'ai pas dit mais j'ai aussi lu Double faute que j'ai beaucoup aimé même si le contexte du tennis et de la compétition me laisse un peu plus froide mais comme la mécanique de la rivalité et de l'ambivalence vis à vis des victoires de quelqu'un qu'on est censé aimer l'ont emporté, je réitère mon début d'amour). Je n'ai pas très bien compris les critiques parfois peu amènes qui n'y ont vu qu'une dénonciation du système social américain ; pour moi ça serait occulter la richesse des personnages qui se trouvent confrontés aux évènements de leur vie et comment ils s'insèrent dans un contexte particulier. Parce que oui, effectivement, ça parle d'argent et de système mais je ne connais pas d'évènements humains qui ne sont pas à recontextualiser. Donc on a un paysage américain libéral, un système de santé qui donne ses limites, des soignants qui se dédouanent plus ou moins de ces problématiques, ça c'est le contexte. Les personnages : un héros, un homme plutôt bien, responsable, dont le sens de la famille avoisine parfois la complaisance, un rêve de toute une vie qui ne demande qu'à être réalisé mais qui exige une somme de choix parfois difficiles à concilier avec la somme de responsabilités dont il se sait en charge, des décisions corneliennes à prendre et d'autres qui ont été prises avec beaucoup de douleurs et on obtient une vie, celle de monsieur tout le monde, avec ses regrets, des erreurs qu'on ne voit qu'après-coup, et ses tourments pour la vie qui reste à vivre. On y ajoute une femme au caractère irascible déterminée à faire payer ses choix à d'autres qu'elle, une autre débordant de bienveillance, un ami fidèle libéral minarchisme (ou à la limite de l'anarcho-capitalisme, j'ai pas eu assez d'indices pour ça), quelques ado épouvantables pour des raisons valables ou pas et un cancer. En satellite, une soeur égoîste et assistée qui planque sa paresse derrière des valeurs pseudo-louables, un père vieillissant, un patron vengeur et amer, des belles-soeurs poisons C'est parti ! Comme beaucoup de sujets en littérature, ce qui fait le chef d'oeuvre du reste, c'est la façon dont c'est traité (je me sens un peu définitive quand je dis ça). Et c'est là que Lionel Shriver se démarque. Ca aurait pu être une banale tragédie avec beaucoup de pleurs et de bons sentiments et là ce n'est pas le cas. J'ai souri plein de fois, vraiment. Parce qu'il y a les remarques assassines, celles qu'on passe sous silence par bienséance mais qui font qu'on est des humains, et pas des saints, les petites lâchetés qu'on commet tous, absolument tous, pour avoir la paix, pour maintenir des relations en bon état, pour que les journées ne soient pas des combats constants, parce qu'on n'a pas envie envie de retour de bâton. Il y a les réels soucis qu'on doit affronter et les choix dont on ignore à quel point ils peuvent nous entrainer loin dans les emmerdes. Et il y a la réalité, constante, qui nous rattrape. Ce livre démontre à quel point nous sommes parfois coincés entre ce qu'on veut, peut, souhaite, rêve, refuse, négocie. Mention pour la fin : si je n'avais pas lu Big Brother, j'aurais pu l'attribuer à un coup de flemme. Mais quand on lit les remerciements, finalement, même sans lecture précédente, non y a pas de flemme. Lionel Shriver n'est absolument paresseuse, et pour ça, merci !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782714448002
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    540
  • Dimensions
    241 x 158 mm

L'auteur

Lionel Shriver

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23,00 € Grand format 540 pages