The City & The City : Le livre de China Miéville

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Deux villes, un seul territoire... Beszel et Ul Qoma se partagent un labyrinthe de rues enchevêtrées, s'ignorant mutuellement. Le passage de l'une à l'autre, un simple regard même, implique l'intervention d'une milice transnationale et omnipotente. Côté Beszel, l'assassinat d'une jeune étudiante en archéologie va mettre le feu aux poudres...
En charge d'une enquête délicate, entre secrets d'histoire et brouillard juridictionnel, l'inspecteur Borlù avance en terrain miné...

" Fascinant ! "
M.P. – Femme actuelle

" Un étonnant roman qui mêle science-fiction, uchronie et polar. "
F.F. – Le Nouvel Observateur



Ce roman a reçu cinq prix en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Il a été cité dans la liste des meilleurs livres de l'année par le Los Angeles Times, le Seattle Times et Publishers' Weekly.

De (auteur) : China Miéville
Traduit par : Nathalie Mège

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Expérience de lecture

Avis Babelio

weatherwax

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

J'aime beaucoup ce mélange de genres : un univers cohérent bien que complexe (les 2 villes superposées) et l'enquête menée par un flic dont j'affectionne l'approche : humain. Une vraie réussite !

leojl

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

« The City the City » est d’abord un polar qui respecte les règles conventionnelles du gen-re : un cadavre, un policier, une enquête. La découverte du corps d’une jeune fille amène Tyado Borlù, inspecteur de la brigade des crimes extrêmes à mener une enquête d’autant plus difficile qu’elle doit se plier à des règles qui, elles, ne sont pas conventionnelles. Nous sommes en effet dans un futur proche et l’intrigue se déroule dans deux villes d’Europe de l’Est, Beszel et Ul Qoma, non pas accolées l’une à l’autre, non pas enclavées mais inextricablement imbriquées l’une dans l’autre avec des langues, des gouvernements, des devises, des coutumes… différentes. Pas question pour l’habitant de l’une et de l’autre d’échanger : chacun doit éviser (éviter de voir et de regarder), inouïr et insentir ce qui touche l’autre ville sous peine de « rompre » et de disparaître car La Rupture, espèce de puissance supranationale, veille, sur-veille et sévit. Le lecteur aura besoin d’un certain temps d’adaptation pour assimiler les lois de ce milieu proche mais tellement différent de notre réalité. C’est un roman noir dans une atmosphère qui se décline dans les tons gris et noirs et où la crainte de violer les règles est partout présente. Après un temps d’incompréhension, on entre totalement dans cette intrigue extrêmement bien ficelée. A découvrir !

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Bibliozonard

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

Deux villes pour un même territoire. Ou une ville duale, une two-tier city. Pour faciliter la compréhension, imaginez plutôt que ce soit un flacon de shampoing Wash Go. Deux produits dans un seul récipient qui se partagent le même espace. L’utilité n’étant pas la propreté capillaire mais vous l’aurez compris, vivre ensemble.Vous avez ainsi Bezsèl et UlQoma. Les habitants de chaque côté ont été initié à des notions pour l’adaptation. Exemple : EVISER : éviter de viser, de voir tout ce qui appartient à l’autre ville. TRAMER: le quadrillage des deux villes. L’inspecteur Tyodor Borlù de la brigade des crimes extrêmes de Beszèl tente de résoudre le meurtre d’une Fulana Item (victime féminine non identifiée) retrouvée sans vie dans la banlieue Sud de Bezsèl, cité Hlm de la ville. Il invoque l’aide de La RUPTURE, service secret modérateur des deux villes qui intervient chaque fois qu’un individu commet une rupture, le passage d’une ville à l’autre. Que se soit accidentel ou criminel. Au départ, j’avais noté une première impression : J'suis en plein "The city the city"...L'idée "WashGo" de deux villes m'avait interloqué et poussé à la découverte pressante de l'incomparable et fort récompensé China Mièville. « Pour l'instant en pleine lecture, je me sens comme le gars qui ne comprend pas pourquoi il a un QI de 70... » C'était pour les 100 premières pages et le dictionnaire des synonymes sous le bras. Ce que j’ai compris après. C’est un polar psychologique SF, dans la croisée des genres, plutôt. Le vocabulaire propre aux deux villes à consonance « germano-balkanes » est très original. Dans l’ensemble on découvre des notions auxquelles il faut s'adapter. Imaginer une espèce de paranoïa collective imposée sur ce qui est autorisé ou non à voir ou à faire. Un système proche de la dictature comprenant ses comploteurs, sa corruption, les partisans nationalistes des deux côtés, les unificateurs, les libertés très contrôlées. Une révolution apparaît sur la fin de l’histoire pour pimenter une enquête que j’ai trouvée lourde car elle manquait de rebondissement inattendu. J’attendais beaucoup de la trouvaille de l’auteur. Mais l’insistance sur la création de nouveaux mots pour coller à ce concept intelligent des deux villes imbriqué l’une dans l’autre, les descriptions massives pour les 2/3 du livre, le langage trop instruit tenu par l’inspecteur Borlù entre autres, ont malheureusement enseveli la consistance de l’intrigue et des personnages. Imaginez le résultat, si on nous avait proposé un mélange « Des anonymes » de RJ Ellory, ou un autre polar que vous glorifiez, avec cette ville duale…

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Thyuig

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

Deux villes partagent un même espace, deux façons d'habiter un même endroit, en "s'évisant" - c'est à dire en ne risquant jamais d'interagir avec l'autre- pour éviter de "rompre". Tour de force de China Miéville, réussir à faire tenir son concept sur 400 pages, parce qu'il faut bien comprendre ceci : Beszel et Ul Qoma se partagent le même territoire mais leurs ressortissants ne se cotoient jamais. Les deux villes sont tramées d'abord sur cartes et plans mais surtout dans la tête des habitants. The city the city, c'est Berlin est et ouest sans le mur. D'où la difficulté de Miéville à tenir son roman, qui, d'une banale intrigue de roman noire - le cadavre d'une fille est retrouvée à Beeszel dans un véhicule abandonné - va pouvoir dévellopper son concept sans jamais risquer de rompre son fil narratif. Si ce cadavre est à Beszel il aurait pu être transporté depuis Ul Qoma, et dans ce cas y aurait-il rupture ? Génial d'inventions, sans doute moins passionnant que les périgrinations de Perdido Street Station dans New Crobuzon, The City The City égrène quand même son chapelet d'intérêts, et même si ce n'est pas toujours facile à suivre, voilà un roman bien pertinent entièrement consacré au clivage societale.

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782266239721
  • Collection ou Série
    Thriller-Noir - Thriller
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    480
  • Dimensions
    178 x 107 mm

L'auteur

China Miéville

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9,60 € Poche 480 pages