Dune - Tome 6 La maison des mères : Le livre de Frank Herbert
Dune est détruite, vitrifiée, atomisée. Avec ses habitants, ses temples et ses palais. Avec ses vers géants qui produisent l'Épice. Sur tout le vieil Empire déferlent les hordes furieuses des Honorées Matriarches, massacrant tout sur leur passage. Les planètes tombent l'une après l'autre. Seul le Bene Gesserit, dernière force encore debout, peut encore s'opposer à elles. Mais pour cela, il ne faut pas que la Planète du Chapitre, où le désert se propage déjà pour recréer un écosystème aux vers de sable et produire de nouveau de l'Épice, soit découverte. Darwi Odrade, la Mère Supérieure, a également un autre atout dans sa manche: Miles Teg, l'enfant ghola, issu d'un célèbre guerrier mais dont l' Éveil s'annonce délicat...
De (auteur) : Frank Herbert
Traduit par : Guy Abadia
Expérience de lecture
Avis Babelio
Maraban
• Il y a 2 semaines
Peut-être le tome qui m'a le plus intéressée avec le premier. On y explore enfin les dynamiques internes et le mode de vie du Bene Gesserit, ainsi que sa réaction à la nouvelle menace extérieure des Honorées matriarches. Comme d'habitude le temps est très long, le récit est surtout fait d'élucubrations internes et de dialogues à triple sens et l'action est pliée en quelques pages. Il y avait cependant des surprises, quantité de personnages féminins intéressants pour une fois, et leur développement n'a pas servi à rien comme dans certains des autres tomes.
Seikuna
• Il y a 1 mois
J'en ai (enfin) fini avec Dune de Franck Herbert. Ce dernier laisse cependant derrière lui un ressenti quelques peu amer. D'une part, on part d'un postulat très intéressant alors que la guerre opposant le Bene Gesserit aux Honorées Matriarches s'intensifie. Les personnages introduits au tome précédent sont réellement intéressants et attachants, la tension est constante et les informations clairsemées qui nous parviennent de la dispersion alimentent l'illusion que de nombreux rebondissements nous attendent. Seulement voilà, c'est long. Très long. Même pour Herbert. Le livre se répète beaucoup et au final peu de choses se passent, l'ennui s'installe malgré les enjeux énormes et on se retrouve encore une fois face à un livre qui aurait gagné à ne faire que 200 pages.
py314159
• Il y a 6 mois
La Maison des mères (1985) est le sixième et dernier tome de la saga Dune de Frank Herbert. On suit le combat sans merci entre le Bene Gesserit et les Honorées Matriarches. La Mère supérieure Darwi Odrade joue ses derniers atouts pour la survie de son ordre. Frank Herbert boucle ce diptyque et clôt brillamment cette série.
shadowthrone
• Il y a 8 mois
La Maison des Mères, sixième et dernier tome de la saga écrite par Frank Herbert, clôt l’un des cycles de science-fiction les plus influents de l’histoire du genre. Ce roman reprend les intrigues et thématiques développées dans Les Hérétiques de Dune, tout en apportant des réponses aux nombreuses questions laissées en suspens. L’humanité est plus que jamais à un tournant, face aux enjeux de survie, d’évolution et de pouvoir dans un univers fracturé par la Dispersion et les manipulations des différentes factions. Le récit continue de suivre les Bene Gesserit, toujours au centre des luttes d’influence. Confrontées aux terribles Honorées Matriarches, ces descendantes violentes et autoritaires des femmes issues de la Dispersion, les Sœurs doivent revoir leurs stratégies pour protéger leur vision de l’avenir. Herbert explore ici le conflit entre deux idéologies, l’une fondée sur la maîtrise subtile et la patience, l’autre sur la domination brute et immédiate. Au-delà de cette opposition, il interroge la nature de l’équilibre : jusqu’où une organisation peut-elle évoluer avant de perdre son identité ? Le retour de personnages clés comme Duncan Idaho et Miles Teg, ainsi que le rôle central de Sheeana, qui symbolise un lien entre l’ancien monde de Dune et un avenir incertain, donnent au roman une tonalité presque crépusculaire. Les thèmes du sacrifice, de la résilience et de la symbiose atteignent ici leur apogée. Herbert examine également la capacité de l’humanité à se transformer pour répondre à des défis inédits, tout en conservant son essence. Cependant, comme dans les précédents tomes, La Maison des Mères exige une lecture attentive. La densité des concepts, la complexité des intrigues politiques et les réflexions métaphysiques peuvent sembler déroutantes, voire excessives pour certains lecteurs. L’absence d’une conclusion fermée, caractéristique de l’approche d’Herbert, peut laisser un sentiment d’inachevé. Cela dit, cette ouverture est aussi ce qui rend la saga si intemporelle : elle incite à la réflexion bien au-delà de sa dernière page. Ce dernier volume n’offre pas de résolution spectaculaire, mais plutôt une invitation à méditer sur l’héritage, le changement et la continuité. La Maison des Mères est une œuvre profondément fidèle à l’esprit de Dune : un mélange fascinant de complexité narrative, d’interrogations philosophiques et de vision grandiose. C’est une conclusion qui, tout en répondant à certaines questions, en laisse volontairement d’autres ouvertes, à l’image de l’humanité qu’Herbert n’a cessé d’interroger dans toute sa saga.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
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- EAN
- 9782266320535
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- Collection ou Série
- S.F. Fantasy - Science Fiction
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 810
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- Dimensions
- 180 x 111 mm
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10,30 € Poche 810 pages