Juste une ombre : Le livre de Karine Giebel

Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard, en cherchant à la base Le Purgatoire des innocents, qui me tentait mais que je redoutais un peu, vu ce que j’en avais entendu. Finalement, je suis tombée sur Juste une ombre d’occasion, sans trop y croire, et je l’ai commencé presque à reculons, moi qui me lasse si facilement… Et pourtant, j’ai été complètement happée. C’est un roman qui m’a vraiment surprise. Avec du recul, je me rends compte que le début est assez long — mais je ne l’ai absolument pas ressenti pendant la lecture. Je tournais les pages sans m’en rendre compte, preuve que c’est bien écrit. L’autrice sait installer une tension constante, une ambiance lourde, presque étouffante, qui nous tient jusqu’au bout. C’est une lecture intense, dure, émotionnellement éprouvante. Certains passages m’ont profondément marquée. Et malgré la noirceur de l’ensemble, j’ai pris un réel plaisir à lire ce livre. Pas un plaisir léger ou réconfortant, mais un plaisir brut, accroché à l’histoire, presque à vif. Et puis il y a cette sensation étrange, en refermant le livre : un mélange de choc, d’émotion, et quelque part, une forme de satisfaction amère. Comme si quelque chose, malgré tout, s’était bouclé. Je ne m’attendais pas à autant aimer. C’est une lecture marquante, que je recommande vivement à celles et ceux qui aiment les thrillers psychologiques puissants, sombres, et profondément humains.

Ce roman démarre sur les chapeaux de roues et ne relâche jamais la pression ! Tout s’enchaîne et l’intrigue prend place dès les premières pages. On se retrouve à vivre chaque instant aux côtés de Cloé sans jamais savoir si on doit croire à la menace ou à une lente descente dans la folie. On doute, on s’interroge, on partage son angoisse… Comme à son habitude, Karine Giebel excelle dans la construction de ses personnages. Cloé, femme forte et sûre d’elle au début du roman, devient terriblement attachante au fil de sa descente aux enfers. On ressent ses failles et ses peurs au fil des pages et on ne peut s’empêcher de la soutenir.

C’est mon premier Karine Giebel et comment dire… j’ai été marquée par la plume fluide et addictive de l’autrice. L’histoire est tellement bien écrite qu’on ressent plusieurs sentiments envers les personnages, plusieurs sentiments contraires et complémentaires. La pitié, la haine, l’amour, la passion, … Bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré la plume de l’autrice ! L’histoire est également poignante et addictive. On a envie de tourner les pages, connaître la suite, connaître la fin. Cela se dévore d’une traite ! J’ai cru comprendre que les livres de Karine Giebel étaient choc, durs, sans pitié, difficile à lire… mais celui là est « soft ». Si vous êtes une âme sensible comme moi, vous pouvez y aller ! Je le recommande vivement !

IN-CROY-ABLE. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un tel thriller. Je l’ai dévoré en 2j. L’écriture glisse sous nos yeux, Karine manie les mots au point de nous faire comprendre les choses sans même les écrire. Accrochez-vous parce que le sujet traité peut tout de même en faire fuir certaines, mais les frissons qui vous traverseront vaudront la peine d’être vécus !