La Maison idéale : Le livre de Kate Collins

#128293; Une baraque flippante, un passé tordu, et des secrets qui puent la mort #128293; Si tu cherches un thriller qui te retourne le cerveau, La maison idéale de Kate Collins fait le taf. Deux familles, à quarante ans d’écart, posent leurs valises dans une baraque perchée sur une falaise. Problème : elle cache des choses qu’il vaut mieux ne pas réveiller. #127969; Ce que tu vas kiffer : #128128; Une ambiance gothique et oppressante, où la maison devient un personnage à part entière. #128293; Des rebondissements bien vicieux, qui te laissent sans certitude. #129504; Un jeu psychologique malsain, où les personnages flirtent avec la folie. #128214; Une écriture fluide et percutante, qui t’attrape dès le début et ne te lâche plus. Si t’aimes les thrillers où les murs ont des oreilles, où chaque pièce cache un cauchemar, et où ton instinct te hurle de fuir, alors La maison idéale est pour toi. Mais une fois dedans, impossible de faire marche arrière… #128520;#128218;#128293;

Un récit reprenant les codes du roman gothique auxquels viennent s'ajouter les ingrédients d'un thriller psychologique, dont je retiendrai l'ambiance mystérieuse et inquiétante particulièrement réussie. Toutefois, cette lecture me laisse un goût d'inachevé, trop de questions étant laissées sans réponse pour que la fin soit pleinement satisfaisante.

Premier roman de Kate Collins, thriller gothique fantastique, l'ambiance est oppressante, mystérieuse, effrayante. Les personnages sont complexes mais pas attachants. Un récit avec une double temporalité. Maison hanté, Amour, Maternité, Art, Famille et Secrets. Une plume addictive et fluide, une lecture prenante mais pas aussi sombre ou horrifiant que j'imaginé.

Une lecture parfaite pour celles et ceux qui ont été déçu de "La maison hantée" de Shirley Jackson et qui cherchent une ambiance plus qu'une histoire à révélation. Dans "La maison idéale" on plonge dans un roman gothique, féministe, qui explore les thèmes de la maternité, de la solitude, de la difficulté d'être une famille et de santé mentale, en s'articulant autour d'une histoire de fantômes, le tout dans une ambiance angoissante à souhaits ! Pour un premier roman, Kate Collins a su tout de suite capter mon attention grâce à son style d'écriture et l'exploration des thèmes cités plus haut. L'intrigue est d'autant plus addictive qu'on suit deux temporalités, deux familles installées au Reeve, cette maison gigantesque isolée au bord d'une falaise. On suit principalement Orla, son mari (le plus souvent absent) et ses enfants en 2017-2018 alors que la petite famille achète et s'installe dans leur nouveau foyer qu'ils tentent de retaper et transformer en nid douillet. Mais on suit aussi le point de vue de Lydia en 1976, la nounou d'une famille endeuillée de quatre enfants, dont le père est décédé des suites d'une maladie et la mère gère son deuil en devenant une bête de travail et en fuyant ses responsabilités de maman. J'ai adoré ce jeu de miroirs entre les deux familles, de par les caractères des personnages, les évènements paranormaux auxquels ils assistent mais aussi leur ressenti de la maison et de leur situation envers les autres personnages qui évoluent autour d'eux. Chose importante, l'autrice a réussi à me faire adorer Philip et Sam, moi qui n'aime pas les enfants dans la vraie vie. Un roman vraiment réussi... Sauf la fin, qui m'a déçu. Je comprends le choix de Kate Collins mais en tant que lectrice, j'avais besoin d'une réponse, d'une révélation qui n'est jamais venue. J'ai refermé mon livre avec autant de questions que lors de ma lecture, et j'en reste frustrée. Quoiqu'il en soit, je vais garder un œil sur cette autrice car j'ai déjà hâte de retrouver sa plume !