La Maison idéale : Le livre de Kate Collins

Deux femmes, deux époques, et une étrange maison... 2017. Le mari d'Orla a insisté pour que leur famille s'installe dans une vieille demeure sur les falaises du Dorset. Mais, très vite, c'est seule avec ses enfants qu'Orla passe la plupart de ses journées. Dans cette maison où elle ne se sent pas chez elle, Orla commence à entendre des bruits étranges, des portes qui claquent, et son fils discuter avec un ami imaginaire. 1976. Lydia est employée en tant que gouvernante par une veuve dépassée. Elle s'occupe avec amour des enfants comme s'ils étaient les siens. Jusqu'à ce que des événements incompréhensibles troublent la tranquillité du foyer. Personne ne croit Orla et Lydia quand elles racontent ce qu'elles vivent, mais elles sont, elles, bien décidées à tout faire pour protéger les enfants du mal qu'elles sentent rôder... Kate Collins nous livre un roman horrifique et psychologique, une intrigue qui est une sorte de huis clos où les personnages se retrouvent obligés de rester, en l’occurrence ici dans une maison où ils travaillent ou vivent, et la folie s’installe alors progressivement. L’ambiance est lugubre, sombre et vraiment angoissante au fur et à mesure que nous avançons dans l’histoire. La folie s’installe progressivement, le doute également, après tout, pas tout le monde ne va tout de suite penser à quelque chose de paranormal lorsqu’un événement un peu étrange se produit... Kate Collins a su asseoir son intrigue sur des bases classiques, une vieille demeure soi-disant maudite, un lieu isolé et des personnages qui le sont également. Frissons garantis. Un captivant frisson pour les amateurs du genre.

Le Reeve. 2 familles une en 2017 et l'autre en 1976. Des joies, mais aussi et surtout des drames, des faits étranges, des familles brisées... J'ai adoré même si je me suis plus attaché à la famille de 1976 que celle de 2017 tant j'ai trouvé le mari ingrat! Une très bonne lecture!!

« La maison idéale » par Kate Collins « #119863;#119886;#119899;#119904; #119888;#119890; #119898;#119900;#119899;#119889;#119890; #119889;’#119906;#119899;#119890; #119894;#119898;#119898;#119890;#119899;#119904;#119894;#119905;#119890;#769; #119886;#768; #119888;#119900;#119906;#119901;#119890;#119903; #119897;#119890; #119904;#119900;#119906;#119891;#119891;#119897;#119890;, #119899;#119900;#119906;#119904; #119899;#119900;#119906;#119904; #119891;#119886;#119887;#119903;#119894;#119902;#119906;#119900;#119899;#119904; #119905;#119886;#119899;#119905; #119889;#119890; #119888;#119886;#119892;#119890;#119904;» Voici un thriller aux allures de film d’horreur ! 2017 : Orla s’installe dans une grande demeure sur les falaises du Dorset sur l’insistance de son mari Nick auquel elle a pris l’habitude de ne plus s’opposer. Au fur et à mesure de la lecture se dressent contre elle l’absence de réseau téléphonique qui la coupe de tout contact avec le monde extérieur et une légère distorsion du temps perturbant ses sens. 1976 : Lydia emménage dans ce même manoir comme gouvernante d’une veuve pour l’aider dans la gestion de ses jumelles, d’un petit garçon et d’un bébé, mais rapidement, des sensations étranges viennent la perturber. A travers les époques ces deux femmes vont se battre pour sauver les enfants qu’elles protègent et leur propre vie. Dans cette ambiance angoissante qui nous tient en haleine, l’autrice a réussi à camper des personnages aux liens qui se tissent malgré les différentes époques et situations de vie auxquelles ils sont confrontés. Je recommande pour un moment de frissons !

Beaucoup, beaucoup mieux que " la maison hantée" de Shirley Jackson !! Ce titre me faisait de l'oeil depuis un bon bout de temps : le titre, la couverture, le sujet... Après un petit temps de cafouillage entre les époques et les noms, j'ai été emportée et vraiment séduite par cette histoire de maison hantée qui m'a fait pensé à certains moments à "La séquestrée" de C. Perkins Gilman. Cette maison pleine de soupirs, de bruits, de recoins, de portes, de ténèbres me parait représenter l'aliénation des femmes au foyer/aux enfants, aliénation qui finit par les pousser dans leurs derniers retranchements. Ainsi, ce n'est pas seulement une histoire de fantômes, même si cela est bien présent, pas mal amené. J'ai aimé les distorsions temporelles, la présence de la nature, l'aura de mystère un peu folklorique qui entoure cette maison. Il y a peu d'hommes dans cette histoire, ils sont soit morts soit absents, et les femmes se retrouvent seules à élever une tripotée d'enfants, en ayant abandonné leur passion/métier, souffrant de culpabilité en permanence. Une manière originale donc d'aborder des thématiques féministes sans avoir l'air de trop y toucher. La fin ouverte laisse toutes latitudes au lecteur d'imaginer une suite... Un livre vraiment plus riche en terme de signification qu'il n'y paraît...