Le comte de Monte-Cristo : Le livre de Alexandre Dumas (père)

Le Comte de Monte-Cristo est une œuvre littéraire que chacun devrait lire au moins une fois dans sa vie. L’ayant lu à l’âge de 15 ans, ce livre a représenté bien plus qu’une lecture d’été — il a incarné une véritable leçon de vie. Entre amour, succès, vengeance et justice, il a su m’emporter au plus profond de ses pages. Il m’a amené à décortiquer les actions du Comte pour, non pas seulement apprendre à leur propos, mais les comprendre. Je pense que c’est ce qui me tient le plus à cœur lors d’une lecture : m’identifier au personnage principal, à son comportement et ses sentiments. Le Comte m’a touché, m’a bouleversé. En connaissant le contexte politique et sociétal dans lequel Alexandre Dumas a écrit le Comte de Monte-Cristo, je ne peux que l’admirer et apprécier avec ferveur son travail — ce sens de la justice et de la liberté. Je souhaite à tout le monde le bonheur que j’ai pu ressentir lors de la lecture de ce livre. Lorsque j’entends dans des émissions les présentateurs demander “Si vous pouviez offrir un livre à tout le monde, lequel serait-il ?”, je ne peux m’empêcher de penser à celui ci. Je serais ravie d’entendre toutefois vos commentaires à son propos si vous êtes en désaccord avec moi !

AVIS DEUXIÈME PARTIE Je finis enfin cette deuxième partie ! Je l'ai trouvée plus longue que la première, mais la deuxième moitié est juste incroyable car la vengeance d'Edmond Dantès atteint son paroxysme et éclaté au grand jour. Son identité est révélée, et tout s'enchaîne. On assiste à la chute de Villefort, Morcef et Danglars. J'ai vu le film avant de lire le livre ; et je peux affirmé que le film, bien que magnifique, est loin d'être fidèle à l'œuvre originale. Alexandre Dumas m'a embarqué avec sa plume, addictive et fluide, et m'a plongé dans le Paris de 1838. Je le recommande vivement, à la condition d'avoir une bonne connaissance de la langue française et un bon bagage

Il y a des lectures qui ne sont pas seulement des classiques, mais des voyages initiatiques. Le Comte de Monte-Cristo est de celle-là. Dumas bâtit ici une cathédrale romanesque où l’injustice, la vengeance et la rédemption s’entrelacent dans une fresque puissante. Au cœur du récit, Edmond Dantès. Marin droit, naïf, brisé par la jalousie et la lâcheté des autres, condamné à un bagne qui lui arrache des années de vie. Mais de ces ténèbres naît une autre figure : le Comte de Monte-Cristo, stratège froid, manipulateur hors pair, demi-dieu de la vengeance. Son retour dans le monde des vivants devient une mise en scène théâtrale où chaque ennemi est conduit au bord du gouffre. Ce qui impressionne dans le roman, c’est la complexité du dispositif : Dumas déploie une multitude de personnages secondaires, un enchevêtrement d’intrigues, un labyrinthe où la vengeance se décline en variations subtiles. Le lecteur avance fasciné, parfois éreinté par cette densité, mais toujours emporté. La dernière adaptation cinématographique, que j’ai beaucoup appréciée, choisit une autre voie : celle de la condensation. Elle supprime des arcs entiers, gomme certains personnages, resserre l’histoire autour du duel central entre Dantès et ses traîtres. Et surtout, elle ose modifier la fin, donnant plus de lumière, moins de noirceur. Là où le roman nous laisse avec un héros brisé, conscient des ravages de sa vengeance, le film nous offre un Dantès presque réconcilié, libéré. Deux lectures différentes, mais complémentaires : le roman est une tragédie humaine monumentale, le film une version épurée et accessible, portée par l’énergie visuelle et la dimension épique. Reste que la force de Dumas demeure intacte : ce récit interroge toujours la frontière entre justice et vengeance, l’ivresse de punir et le prix de cette ivresse. Et si je donne 4/5, c’est autant pour saluer le monument que pour reconnaître qu’il exige une endurance de lecteur. Un classique qui traverse le temps, et que l’écran n’a fait que redynamiser sans jamais le trahir complètement.

Je craignais que ce livre soit de ces classiques dont la longueur du livre essouffle l’histoire. La vérité est que les pages s’enchaînent. C’est au contraire la brise de l’aventure qui porte le lecteur. Ce livre a été un véritable coup de cœur. Dumas nous entraîne dans ce destin des plus tragiques, dans cette vengeance des plus froides et savamment orchestrées, dans cette histoire qui est celle d’Edmond Dantes. Inutile, je pense, de résumer ce roman, grâce au film et en raison du fait qu’il soit un classique, tout le monde en a une connaissance plus ou moins construite. Pourtant rien ne vaut l’expérience de cette lecture elle-même! J’ai été particulièrement surprise de sembler découvrir cette histoire pour la première fois, alors que j’avais pourtant vu la dernière version avec Pierre Niney. Le personnage d’Edmond Dantes, devenant à la fois un Comte, un abbé, un marin de légende, un justicier, m’a beaucoup marquée. Par le récit d’un homme qui allait être comblé par la vie. Non pas riche mais fortuné. En amour, en valeurs humaines, en innocence aussi peut-être. Celui qui avait le vent en poupe et qui avait la vie devant soi. Celui à qui tout a été arraché par les vices de l’homme. Par la jalousie, la cupidité et l’ambition des autres. Et surtout celui a qui l’on a volé la chose la plus précieuse, ce qui ne peut être récupérer: sa vie, son temps. Non, décidément, la vie d’Edmond Dantes, ne peut nous laisser indifférent et surtout pas nous ennuyer ! Ce roman se lit ou plutôt se dévore.