Le monde perdu - Jurassic Park - tome 2 : Le livre de Michael Crichton

La suite de Jurassic Park m'a déçue. Déjà on n'est plus dans le concept de parc qui était le grand atout du premier roman. Ensuite il y a des contradictions avec l’œuvre originelle et la grande majorité des personnages est absente. Enfin le concept de monde perdu est intéressant mais comme on connaît dès le départ sa facticité ça ne fonctionne pas. Il y a aussi une certaine artificialité dans le désir de se calquer sur le premier roman (notamment la présence des deux enfants qui est moins convaincante que dans le premier). Mais le livre aborde quand même des questions intéressantes sur l'extinction et l'évolution et le personnage de Sarah est bien dessiné

Le Monde perdu de Michael Crichton est la suite de Jurassic Park. L'histoire se déroule six ans après les événements catastrophiques du premier roman. J’avais particulièrement apprécié le premier roman, plus scientifique que je ne pensais (j’avais l’image du film en tête). J’ai donc profité du Challenge Solidaire 2025 pour lire cette suite. On retourne au Costa Rica, sur Isla Sorna, le « Site B » est présent comme une anomalie dans l'écosystème terrestre, un vestige d'une époque révolue, un laboratoire naturel où les lois de l'évolution ont été réécrites par la main de l'homme. Six ans après le chaos de Jurassic Park, cette île était devenue un monde à part, un microcosme où les dinosaures, autrefois des créatures de musée, règnent en maîtres. C’est Richard Levine, un paléontologue de génie, mais aussi un électron libre de la science, qui découvre des preuves irréfutables de l'existence de cet écosystème oublié. Il entraine avec lui tout une équipe dont 2 enfants et Ian Malcolm, le théoricien du chaos, survivant de Jurassic Park. Son pragmatisme cynique, son regard acéré sur les dérives de la science, sont des atouts précieux dans cet environnement hostile. On retrouve ce savant mélange de science et d’action qui m’avait plu dans le 1er volet. Cela reste une exploration des limites de la compréhension humaine avec le principe d’évolution au centre. On a toujours les indétrônable vélociraptors, et leur intelligence collective redoutable, ainsi que les T-Rex et leur grosse mâchoire. On a aussi des méchants capitalistes qui viennent foutre leur grain de sel. Bref ça fonctionne bien, c’est toujours un plaisir même si on perd un peu de l’intérêt de la découverte du premier volet.

Deuxième tome de cette duologie, je referme ce livre en ayant envie de regarder à nouveau les films pour faire des comparaisons. Mon avis n’est clairement pas objectif, j’ai grandi avec les films, je les ai adorés, dévorés et regardés à nouveau. Il y a quelques différences avec le film, notamment au niveau des personnages qui ne sont pas les mêmes. C’est assez déstabilisant, mais j’avoue ne pas me souvenir assez du film pour que ça m’ait vraiment gêné. Ce livre m’a énormément plu, grâce à toutes ces choses qui m’ont fait adorer le premier tome et, comme le précédent, il se lit tout seul. Le début est beaucoup plus rapide à se mettre en place et un peu plus rythmé. J’ai beaucoup aimé la critique du monde scientifique. Dans le premier tome, c’était surtout la capitalisation de la science qui était critiquée, cette fois-ci, il est plutôt question d’une critique de l’éthique de certains scientifiques. C’est quelque chose de très bien décrit : cette course à la publication, le revers de la médaille quand on ne publie plus, les principes éthiques que certaines personnes bafouent, tout ceci est très bien traité. Cependant, j’ai l’impression que ce tome-ci est beaucoup moins abouti que le premier. Le côté scientifique est un peu moins présent, le thriller m’a semblé un peu bâclé et, surtout, on retrouve quand même une certaine répétition du schéma du premier tome. Concernant les personnages, Ian est un personnage central du récit et, étant donné que j’aime beaucoup son personnage, j’en étais ravie. Les différences idéologiques avec Levine ne m’ont pas forcément transcendée, néanmoins, sans doute en raison du fait que je l’ai trouvé moins charismatique que les anciens personnages. Par contre, Sarah est un personnage que j’ai adoré ! Pour conclure, un deuxième tome beaucoup moins bien travaillé que le premier. Cependant, une critique intéressante du monde scientifique.

" Réfléchissez : un animal appartenant à une espèce disparue et que l'on fait revivre n'est pas un vrai animal. Il ne peut avoir de droits; il a déjà été frappé d'extinction. S'il a une existence c'est uniquement parce que nous l'avons fabriqué. Nous le fabriquons, nous le brevetons, il nous appartient. C'est le sujet d'expérience idéal. " Citation de Lewis Dodgson Après un coup de cœur pour Jurassic park, je me lance dans la lecture du monde perdu et là ... stupéfaction complète rien mais je dis bien RIEN n'est similaire au film, quelques idées piochées et c'est tout. Je redécouvre une facette du monde perdu qui m'a époustouflée, des personnages très intéressants, une intrigue et des problématiques réelles, telles que la maladie ( humaine ou animale) , le fonctionnement d'un nouvel écosystème, quelles conséquences ont eu tout ce bidouillage génétique sur les animaux et l' environnement. Tellement de questions et de réponses dans ce roman qui ne sont même pas évoqués ou effleurés dans les films. C'est vraiment un coup de cœur de lecture ce tome qui vient clôturer la duologie Jurassic park, on s'attache aux personnages , on les adore ou on les déteste que ça soit dans leur manière d' agir , de penser. Le site B nous révèle pas mal de secrets honteux lié au park, Hammond et Henri Wu. Vous aimez ou adorez la franchise JP ou JW, penchez- vous sincèrement sur la lecture des romans de Crichton, ils sont juste géniaux, vous ne serez pas déçus et vous retrouverez comme moi les idées piochées pour les films dans ces deux romans.