L'ultime avertissement : Le livre de Nicolas Beuglet, Anne-Sophie Nallino

Voici un bon page turner comme je les aime ! J'ai retrouvé ce que j'avais tellement apprécié dans "Le dernier message" et "Le passager sans visage", à savoir la mention d'évènements totalement inconnus, abracadabrants et bien réels. Il y a aussi un bon gros côté complotiste propre à l'auteur que, perso, j'apprécie. L'auteur ouvre des perspectives, nous pousse à nous interroger, à faire des recherches. Sa façon de procéder est très intéressante. Dès les premières pages, le rythme est là. Pas besoin d'attendre plusieurs chapitres avant de rentrer dans l'histoire. J'ai apprécié les personnages : l'une, experte en objets anciens ; l'autre, prêtre anciennement flic. Le duo est rocambolesque, parfois même à la limite du plausible. L'auteur parle ici de l'origine de l'humanité, d'homo sapiens, de l'homme de Neandertal, du savoir des hommes. Vraiment, j'ai bien accroché à l'histoire et j'ai même continué mes recherches une fois le roman fermé. Je le conseille si vous aimez le travail de l'auteur. Ce livre est pour moi tout aussi bon que les précédents.

Dans chacune de ses trilogies, Nicolas Beuglet aime inclure l’être humain dans quelque chose de plus grand que lui. Il prend beaucoup de recul pour étudier nos sociétés de manière macro. Dans « L’ultime avertissement », le lecteur est une nouvelle fois embarqué sur les traces d’un mystère de taille mondiale, mais il emprunte une voie assez surprenante. Alors que l’intrigue se met en forme, le récit part dans un thème auquel on ne s’attend pas. Outre ce détail de narration, une chose est sûre. L’auteur a su garder sa capacité à mener une aventure sur un train d’enfer et à mettre en mouvement tous les rouages d’une machination. Les péripéties se succèdent sans répit, d’un pays à un autre, au point que ce roman tend presque plus vers le roman d’aventure que vers le thriller. Mais cette fiction, rythmée par une quantité de scènes d’action, n’est qu’un prétexte pour nous délivrer des messages. Comme d’habitude, l’écrivain a buché son sujet, lui permettant d’apporter de la crédibilité à ses théories. Il peut ainsi mettre en garde sur les dérives de notre monde actuel et sur les conséquences qu’elles auront sur notre avenir. Certains le lui reprochent parfois mais son histoire est encore parsemée de longues envolées explicatives, censées nous révéler les secrets cachés au monde entier. Par cette manière d’exprimer ses convictions, il est vrai qu’il peut donner l’impression d’être moralisateur, de nous culpabiliser. En ce qui me concerne, je n’ai jamais été dérangé par ces monologues et j’apprécie les axes de réflexion qu’il nous propose. Nicolas Beuglet a encore vu grand dans ce nouvel opus. Vous pourrez en même temps vous divertir avec cette aventure romanesque et réfléchir sur notre avenir avec les portes qu’elle ouvre. Même si je l’ai trouvé un peu moins profond et convaincant que d’habitude, ce thriller reste un bon moment de lecture !

Pour avoir lu les premiers romans de Nicolas Bleuglet, je ne m'attendais pas à ce roman un peu daté de science-fiction pour ados et jeunes adultes ou peut-être est-ce moi qui suis trop vieux d'avoir lu tant de cette littérature dites d'anticipation il y a tant d'années. Bref rien de neuf sous le soleil, l'humanité va à sa perte et le reste n'est que...littérature.

J’ai beaucoup apprécié les deux trilogies de Nicolas Beuglet, que j’avais d’ailleurs audiolues également. Aussi, en découvrant un nouveau roman de l’auteur, je ne pouvais passer à côté de l’occasion de l’écouter à son tour. Dans L’ultime avertissement, nous découvrons Felicia, une experte en art qui vient d’accepter la mission d’expertiser des objets de la collection des Castelmore. Peu après son arrivée, elle apprend que l’expertise n’était qu’un prétexte pour la faire venir et qu’en réalité elle a été contactée, ainsi qu’un ancien flic reconverti en prêtre, pour mener l’enquête sur la disparition du père Castelmore et de trois de ses amis. La première partie de L’ultime avertissement est captivante et je me suis laissée emmener dans cette enquête originale. L’auteur, Nicolas Beuglet, a su créé une atmosphère particulière à son roman et cela est plutôt un bon point. De plus, il a un talent certain pour créer des personnages atypiques, des duos surprenants mais qui fonctionnent. Cependant je n’ai pas aimé la tournure que prend l’enquête, trop particulière et trop scientifique à mon goût. Certes, le thème de l’intelligence artificielle est d’actualité mais passer de l’art historique à la science-fiction et futuriste, m’a complètement perdue. Concernant la lectrice, Anne-Sophie Nallino, je trouve qu’elle correspond bien à la personnalité de Felicia. Heureusement que j’ai écouté L’ultime avertissement car la voix de la narratrice me berçait. En livre papier, je ne serais peut-être pas allée jusqu’au bout.