Marques de fabrique : Le livre de Cécile Baudin

Poche

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Deux enquêtrices, deux mystères inextricablement liés.

Ain, 1893. Pour exercer son métier d'inspecteur du travail, Claude Tardy est obligée de se travestir en homme, avec la complicité de son mentor Edgar Roux. Lors d'un contrôle dans une tréfilerie, ils se retrouvent face à un étrange suicide : un jeune homme pendu, prisonnier dans des fils de métal. Plus étonnant encore, trois mois plus tard, la découverte dans un lac d'un corps congelé... Celui d'un ouvrier, sosie du suicidé.
Non loin de là, sœur Placide accueille les nouvelles pensionnaires des soieries Perrin, des orphelines employées et logées dès leurs douze ans jusqu'à leur mariage. Elle est bouleversée par l'une d'elles, une fillette blonde qui ressemble à s'y méprendre à Léonie, une ancienne pensionnaire qui, partie pour se marier, n'a plus jamais donné de nouvelles...

De (auteur) : Cécile Baudin

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Expérience de lecture

Avis Babelio

clairevisionnaire

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 semaines

Ce livre est l’un des meilleurs que j’ai lu ! Nous suivons deux histoires en même temps qui finissent par se rejoindre, tout est très bien ficelé ! Le roman est très très intéressant c’est très bien écris ! Les personnages sont attachants et la lecture est intense !

Lilou08

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

J’ai découvert Cécile Baudin dernièrement avec son roman « La constance de la louve » que j’ai beaucoup aimé. Sur les conseils de nombreux blogueurs, je m’étais promis de lire son premier roman, « Marques de fabrique ». Bien m’en a pris ! Enorme coup de cœur pour cette lecture à la fois émouvante et instructive qui m’a tenue en haleine du début jusqu’à la fin. Je me suis beaucoup attachée aux personnages atypiques et poignants en particulier à Claude, jeune inspectrice du travail obligée de se grimer en homme pour exercer son travail au milieu des hommes et de Sœur Placide, une religieuse dure au premier abord mais finalement femme au grand cœur et à l’esprit perspicace. Le récit se déroule dans l’Ain en 1893. La condition des femmes et des enfants est difficile dans une société dirigée par les hommes et où seul compte le profit et donc l’exploitation des masses laborieuses, tout spécialement les enfants et les femmes. On suit tour à tour, Sœur Placide et Claude. Sœur Placide s’occupe avec sa congrégation de jeunes orphelines qui logent et travaillent aux soieries Perrin. Les conditions y sont très strictes, difficiles et laborieuses… On peut parler ici d’exploitation. Dans ces conditions implacables, Sœur Placide s’est forgée une carapace et effectue son travail sans grand état d’âme jusqu’au jour où une nouvelle orpheline arrive et lui fasse penser à Léonie, la ressemblance est troublante, une autre orpheline à laquelle Sœur Placide s’était fort attachée et qui a disparu depuis une quinzaine d’années suite à une proposition de mariage. Cette arrivée va bouleverser à jamais la vie de Sœur Placide qui n’aura de cesse de découvrir ce qui est arrivé à Léonie. Claude Tardy quant à elle, est en stage après avoir réussi son examen d’inspectrice du travail, emploi créé il y a peu, auprès de l’inspecteur divisionnaire du travail, Edgar Roux. Ce dernier est devenu son mentor, et avec sa complicité, Claude se travestit en homme quand elle doit se rendre dans une usine où il y a des hommes. En effet, ses fonctions en tant que femme, ne lui permettent de se rendre que dans des endroits avec des femmes. Le supposé suicide et l’accident mortel de deux jeunes hommes qui se ressemblent trait pour trait, mais qui apparemment ne se connaissaient pas, mènent Claude et Edgar Roux à mener l’enquête. Enquête qui les conduira dans les orphelinats du département et finalement vers Sœur Placide et les soieries Perrin. Le trio d’enquêteurs « amateurs » va devoir démêler un nœud inextricable de pistes et de liens pour tenter de comprendre toutes les ramifications d’une affaire très compliquée et monstrueuse. Là encore la vie des femmes et des enfants n’a pas beaucoup de valeurs pour certains hommes si ce n’est économiques et/ou sexuelles. J’ai vraiment tout aimé dans ce roman. Le contexte historique très bien décrit de la fin du XIXe siècle avec ses usines, la vie miséreuse des « petites gens » et encore plus des femmes et des enfants exploités, les personnages bien travaillés, intéressants et attachants, l’histoire, forte, dure et palpitante et enfin l’intrigue tellement bien ficelée. Bref, je me répète, gros gros coup de cœur ! A découvrir absolument ! Cécile Baudin rentre dans mon panthéon de mes auteurs préférés. Je vais vite lire son dernier, « Dur comme fer ».

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Rennath

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Deux inspecteurs du travail et une soeur se retrouvent à mener l'enquête sur des meurtres et des disparitions dans des usines. C'est intéressant car ça se passe dans des entreprises, avec des femmes qui essaient comme elles peuvent de pouvoir vivre de leur travail. Un roman policier touffu et captivant sur le monde du travail à cette époque.

fredloron

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Un roman lu dans le cadre d'un BookClub, où Cécile Baudin nous a fait l'honneur de venir le partager avec nous. Nous avons échangé sur nos ressentis et elle s'est livrée avec authenticité sur sa façon de mener ses projets livresques, où rien n'est laissé au hasard. Quel enrichissement ! Claude, inspectrice du travail, observatrice, rationnelle, perspicace, les cheveux gominés et une fausse moustache en guise d'accessoire, est dans l'obligation de se déguiser en homme pour effectuer certains contrôles. Les femmes étant jugées inappropriées à certains actes. Elle est accompagnée de son mentor Edgar, qui trimballe son attirail photographique avec lui. Rattrapé par son âge et une mémoire défaillante, il vit des moments d'absence et de terreurs nocturnes. Ensemble, ils visitent des ateliers pour contrôler qu'ils soient en règle au niveau de la main d'œuvre et des conditions de travail. Lors d'une inspection dans une usine-pensionnat de soierie, il vont devoir faire à une mort suspecte. Un deuxième mort et une histoire de disparue, s'enchaînent. Pas à pas, ils épluchent tout, et se rendent compte que ces événements servent des fins macabres. Dans cette histoire, Cécile Baudin aborde la place des femmes et des enfants dans cette société du XIXe siècle. Une époque où les orphelinats pullulent suite à de grands événements. Elles nous décrit les conditions d'usines de textiles, et des métiers liés, dans une période d'industrialisation qui chamboule les classes sociales. A travers sa plume captivante, ainsi qu'une structure travaillée, Cécile nous offre une histoire riche d'enseignements. Un travail de documentation qu'elle a mené comme une vraie enquêtrice, pour une cohérence d'immersion qui émoustille nos sens. J'ai éprouvé un attachement particulier pour les protagonistes que nous accompagnons dans cette affaire. J'espère vivement retrouver Claude, un jour, dans un autre aventure. Un roman qui m'a totalement conquis ! Une autrice que je vous invite à lire impérativement !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782264082961
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    384
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Cécile Baudin

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9,20 € Poche 384 pages