A poings fermés : Le livre de Amélie Antoine, Simon Bournel-Bosson

Gaspard est un jeune adolescent qui se voit forcé de suivre sa mère à Brest après que ses deux parents aient divorcés. Adieu Paris et bonjour l'ennui. Gaspard se désespère de cette nouvelle vie, de ce nouveau collège où tout le monde se connaît déjà. Mais une fille l'intrigue et pour l'impressionner il va faire un truc bête. Un truc bête qui va susciter le courroux d'un vieux balayeur, qui va lui lancer une sorte de malédiction au visage : il ne dormira plus comme avant, ça il peut en être sûr. Gaspard s'étonne d'abord de ce personnage mais au fur et à mesure qu'il perd le sommeil il s'en persuade : ce vieux monsieur lui a lancé une malédiction ! Au fil des jours, Gaspard dépérit et tente de comprendre... J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. Ce n'est pas qu'une histoire qui fait peur. Et d'ailleurs je trouve que cette histoire est terrifiante de bien des façons. D'une part parce que l'objet de la peur est une personne banale au premier abord, mais qui se transforme vite en quelque chose d'affreux la nuit. Mais le plus effrayant reste pour moi l'horreur que vit Gaspard chaque nuit, son désespoir à ne pas trouver la solution. J'ai trouvé l'écriture très précise et particulièrement juste sur les sentiments qu'éprouve Gaspard. Le divorce de ses parents l'a beaucoup touché et ses émotions sont terriblement bien décrites. J'ai eu beaucoup de peine pour lui. Parfois ce livre m'a fait penser à "Quelques minutes après minuit" de Patrick Ness, un roman que j'ai adoré également parce qu'il mêle subtilement la peur et l'étrange avec des sentiments et des actions bien réelles (le divorce, la perte de repères, etc). Vraiment une belle pépite que ce roman qui sort des sentiers battus. La seule chose que j'aurai aimé avoir à la fin est un peu plus d'explications sur le balayeur justement, et une fin moins évasive. Elle reste très belle mais j'aime bien avoir les réponses à mes questions parfois haha. Mais j'ai passé un agréable moment !

La vie de Gaspard n'est pas des plus douces depuis quelques temps. En effet, ses parents lui ont annoncé leur séparation et cela entraîne un déménagement de Paris jusqu'à Brest pour Gaspard et sa maman. Que de chamboulements ! C'est compliqué de tout recommencer, d'arriver dans un collège où on ne connaît personne, où toutes les amitiés sont à créer. Gaspard est plutôt sociable d'ordinaire mais depuis le divorce, il a perdu une grande part de sa lumière et peine à avancer. Un jour, sans vraiment vouloir être méchant, il fanfaronne devant la mauvaise personne qui lui promet en retour des nuits cauchemardesques. Qui aurait peur d'une telle menace ? Certainement pas Gaspard qui ne la prend pas au sérieux. Du moins, pas au début. Car dès la nuit qui suit, il se passe des choses très inquiétantes. Cette nuit sera-t-elle unique ? Je vous laisse le plaisir de le découvrir. Par contre, évitez de commencer ce livre, comme moi, en vous disant que vous allez vous détendre avec un petit roman jeunesse. « A poings fermés » est étonnamment angoissant et diablement efficace. À peine ouvert, j'ai eu envie de connaître le dénouement. Un roman rempli de suspens, qui aborde des sujets importants et qui le fait de manière originale. Je me suis attachée à Gaspard, à ce jeune adolescent qui parfois agace un peu mais que j'avais surtout envie d'aider. Un gros plus pour le personnage de Kaïs que j'aurais aimé rencontrer il y a vingt ans. Partez à la rencontre de ces personnages hauts en couleur, drôles, attachants et de cette amitié qui pousse vers le haut et efface les peurs.

Gaspard est un jeune garçon discret et sans histoire, mais qui n’a pas beaucoup d’amis depuis son arrivée en Bretagne après la séparation de ses parents. Un jour, il aperçoit l’homme au balai dans la cour de son collège. Par provocation ou par négligence, mais surtout pour attirer l’attention de la belle Olivia, il colle un chewing-gum sur un pilier. L’homme étrange lui promet alors des nuits sans sommeil. A cet âge Gaspard ne le prend pas au sérieux. Il va vite déchanter lorsqu’il se retrouve prisonnier de son corps pendant son début de nuit. Prisonnier et incapable de dormir. Et cela va durer, longtemps, très longtemps. Gaspard se croit fou. Seul son camarade Kaïs, adepte des bizarreries et des phénomènes paranormaux, lui prête main forte. Une amitié va naître de ce premier contact. Mais Gaspard ne dort toujours pas ! L’homme au balai l’avait prévenu ! Mais pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Et surtout comment se débarrasser de cette malédiction ? Cela aurait-il un lien avec la séparation de ses parents ? Sa mère d’un côté, seule, et de l’autre, son père qui semble déjà prêt à refaire sa vie ? Gaspard doit trouver une solution avant de devenir fou. A moins qu’il ne le soit déjà ! Voilà un roman très intéressant. A la fois sur une thématique familiale avec un soupçon de paranormal. Où est la vérité ? Qu’est ce qui peut bien perturber ce jeune garçon ? On se prend au jeu. L’histoire avance vite et on apprend peu à peu à connaître Gaspard et cet homme étrange. Une lecture à double sens. Une très bonne surprise et une fin qui laisse place à l’imagination. Parfait !

Gaspard était heureux avec ses parents à Paris, avant que le couple se sépare et qu’il parte vivre à Brest, avec sa mère. Une nouvelle vie loin de ses repères et de ses amis, un nouveau collège… Le changement est difficile. De plus, ses nuits se transforment en cauchemars depuis qu’il a manqué de respect, sans vraiment le vouloir, à l’homme qui balaye la cour de son nouveau collège. Le balayeur hante ses nuits. Mais que lui veut vraiment cet homme ? #10024; Nouveau roman d’Amelie Antoine, une de mes auteures chouchous. Avec l’auteure, je suis assurée de passer un bon moment de lecture et ce roman n’a pas dérogé à la règle. Encore une fois, c’est une réussite ! C’est un roman assez fantastique. Dans cette histoire, Amelie Antoine fait référence à un ouvrage de Stephen King, un auteur qu’elle apprécie depuis petite. Cela ne m’a pas dérangé, même si je ne suis pas une adepte du genre. L’histoire m’a totalement embarquée, l’auteure maîtrise son sujet. En dehors du fantastique, c’est surtout une histoire horrifique, qui fera frissonner les adolescents. Au delà des frissons, vous aurez certainement, beaucoup de compassion pour Gaspard. Son histoire m’a fait de la peine. C’est un garçon perdu, qui se sent très seul et qui ne trouve pas sa place. À part Kaïs, son nouvel ami, personne ne sait ce qu’il vit la nuit. Pourtant, cela lui gâche vraiment la vie, et c’est peu de le dire. Il est en souffrance. Mais il ne dit rien à ses parents, il a honte, a peur qu’on ne le croit pas. Et surtout, ils sont trop pris, respectivement par leur vie et sont peu attentifs aux signes de mal être de leur fils. Gaspard a l’impression de n’exister pour personne. Cela m’a déchiré le coeur. Des sujets importants sont abordés tels que l’abandon, la souffrance, la peur, les conséquences d’une séparation, la solitude… Les émotions sont très bien retranscrites. J’ai été happée par cette histoire, pleine de suspens. Elle plaira aux adolescents, comme à un + grand public. Ce n’est pas un coup de coeur, parce que la fin était un peu trop ouverte selon moi. Mais je ne peux que recommander ce roman !